L’Italie, Israël, la Grèce et Chypre se sont engagés lundi à faire avancer leur projet de gazoduc sous-marin, qui devrait être le plus long du monde, reliant la Méditerranée orientale au sud de l’Europe, avec le soutien de l’Union européenne.
Il est prévu que le gazoduc d’un coût de 6,2 milliards de dollars (5,8 milliards d’euros) achemine le gaz récemment découvert aux larges des côtes chypriotes et israéliennes en Europe, réduisant ainsi la dépendance du continent à l’égard de l’énergie russe.
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Difficile de concurrencer les prix du gaz russe
Israël a commencé à extraire le gaz de ses gisements souterrains ces dernières années. Des gisements de gaz ont également été découverts au large de Chypre et l’île méditerranéenne a autorisé des compagnies d’hydrocarbures à mener des explorations supplémentaires. Les représentants des quatre pays ont présenté leurs réserves de gaz comme une façon pour l’Europe de s’affranchir de sa dépendance à l’égard des importations russes.
Miguel Arias Canete a admis que cela contribuerait à limiter la dépendance à l’égard du pipeline Nord Stream via la Russie. « Le flux nord est un pipeline (qui) n’ajoute rien à la sécurité d’approvisionnement », a-t-il déclaré.