Le Parlement israélien a annoncé mercredi avoir abaissé de 14 à 12 ans l’âge minimum pour emprisonner l’auteur d’un « acte terroriste grave », dans un contexte d’attaques anti-israéliennes répétées de la part de jeunes Palestiniens.
Une nouvelle loi « permettra aux autorités d’emprisonner un mineur reconnu coupable d’un crime grave comme un meurtre, une tentative de meurtre ou un homicide, même si il ou elle a moins de 14 ans », dit le Parlement sur son site internet.
Pratiquement, cela revient à abaisser à 12 ans l’âge minimal. Un enfant de moins de 12 ans ne peut en effet être jugé pour un acte criminel, a expliqué à l’AFP une porte-parole du ministère de la Justice.
La loi a été définitivement adoptée mardi soir en troisième lecture par le Parlement dominé par la majorité de droite qui soutient le gouvernement de Benjamin Netanyahou.
Regain d’attaques anti-israéliennes
Le texte avait été présenté face à un regain d’attaques anti-israéliennes dont les auteurs sont souvent des adolescents palestiniens.
Israël, les Territoires palestiniens et Jérusalem sont en proie depuis le 1er octobre 2015 à des violences qui ont coûté la vie à 219 Palestiniens, 34 Israéliens, deux Américains, un Érythréen et un Soudanais, selon un décompte de l’AFP.
La plupart des Palestiniens tués sont des auteurs ou auteurs présumés d’attaques.