Selon un nouveau rapport de l’ONG israélienne B’Tselem, 1394 civils ont trouvé la mort sous les bombes et les balles israéliennes, qui ont au total tué 2 202 Palestiniens. Parmi eux, 526 seraient des enfants.
Le titre du rapport publié le 20 juillet par l’organisation d’information sur les droits de l’homme B’Tselem est on ne peut plus explicite : « 50 jours : plus de 500 enfants ».
En effet, selon le document, plus de 500 enfants âgés de moins de 18 ans ont perdu la vie dans les offensives de Tsahal, ainsi que près de 1 400 civils, c’est-à-dire des individus qui ne « participaient pas aux hostilités au moment de leur mort » et n’occupaient pas « un poste continu dans des activités de combat », selon la définition donnée par l’ONG israélienne.
Parmi les enfants tués, 180 étaient âgés de moins de six ans.
« Le nombre élevé de victimes civiles lance le doute sur l’affirmation d’Israël que toutes les cibles étaient légitimes et que l’armée a adhéré au principe de proportionnalité », visant à éviter les pertes civiles « excessives », peut-on lire dans le rapport.
Début juillet 2014, l’armée israélienne a lancé l’opération « Bordure Protectrice », que les Palestiniens appellent eux la « guerre de Gaza ». Après 50 jours d’offensive, les raids ont pris fin le 26 août, après qu’une trêve a été négociée entre les deux parties.
Côté israélien, 72 personnes, dont 62 soldats, ont perdu la vie, tués par des Palestiniens.
Pour mémoire
(Attention, cette vidéo contient des images choquantes.)