Ilhan Omar, représentante au Congrès des États-Unis a présenté des excuses quelque peu équivoques pour avoir tweeté que le pouvoir sioniste était « une question de Benjamins », (all about the Benjamins) (NdT : un « Benjamin » est un billet de 100 dollars, portant le portrait de Benjamin Franklin, et All about the Benjamins est le titre d’une chanson de rap sur l’argent). Quelques semaines plus tard, elle ne s’excusait pas du tout pour avoir suggéré que les représentants du Congrès américain ne devraient pas avoir à prêter serment à Israël.
Mais Omar a tout de même publié des excuses sans équivoque pour un tweet de 2012 où elle disait : « Israël a hypnotisé le monde. Puisse Allah réveiller les gens et les aider à voir les crimes d’Israël. »
Attaquée pour ce tweet par l’éditorialiste du New York Times Bari Weiss, Omar a tweeté le 21 janvier dernier :
« Il m’est devenu apparent que j’ai dépensé beaucoup d’énergie à essayer de mettre mon tweet de 2012 dans son contexte, et trop peu d’énergie à désavouer le trope antisémite que j’ai utilisé sans le savoir, ce qui est regrettable et offensant. »
Comme je l’ai récemment écrit, les deux autres « tropes antisémites » d’Ilhan Omar – à savoir que les États-Unis soutiennent Israël en raison du pouvoir financier juif-sioniste et que le Congrès a un problème de double loyauté – sont d’une vérité criante. Mais qu’en est-il d’Israël hypnotisant le monde ? Est-ce une déclaration juste ? Une exagération ? Une calomnie raciste ?
En fait, à certains égards, c’est un euphémisme. Le pouvoir tribal juif a « hypnotisé le monde » de diverses manières bien avant que l’État-nation moderne (ou la colonie de squatters génocidaires, si vous préférez) appelé « Israël » ait été fondé en 1948.
Je mets l’expression « hypnotiser le monde » entre guillemets, non seulement parce que c’est Omar qui l’a dit, mais aussi parce que c’est évidemment une figure de style, pas une affirmation littérale. Mais comme le sont parfois les figures de style, celle-ci est exceptionnellement précise et parlante. L’hypnose littérale, bien sûr, consiste à induire un état de transe au cours duquel le sujet hypnotisé devient hautement influençable. L’hypnotiseur peut non seulement susciter d’étonnantes prouesses d’obéissance automatique, mais aussi implanter dans l’esprit du sujet des suggestions post-hypnotiques qui peuvent influer sur son comportement ultérieur, voire même le contrôler entièrement.
Au cours des 2 500 dernières années, une élite tribale juive intergénérationnelle a perfectionné les moyens de court-circuiter les facultés rationnelles de leurs victimes (à commencer par les juifs n’appartenant pas à l’élite) tout en leur inculquant des croyances et des comportements irrationnels qui apportent richesse et pouvoir à cette même élite. Beaucoup de leurs techniques de contrôle rappellent l’hypnotisme.
Le livre magistral de Laurent Guyénot, From Yahweh to Zion, « dévoile le processus par lequel Yahvé, par la voix de ses prêtres, prophètes et scribes (l’élite cognitive), a façonné la vision et la psychologie collective de son peuple élu » (p. 18). Cette voix de l’élite cognitive juive, se faisant passer pour la voix de Dieu, exerçait le même genre d’autorité charismatique et irrationnelle sur ses victimes que la voix de l’hypnotiseur sur ses sujets hypnotiques.
Les premières victimes de cette « hypnose » étaient des juifs n’appartenant pas à l’élite. Mis en transe par le récit puissant de l’élite cognitive, ils se sont soumis à l’autorité de leurs prêtres, rabbins et scribes de la même manière qu’un sujet hypnotisé se soumet à l’hypnotiseur. Et tout comme l’hypnotiseur vérifie et approfondit la transe en ordonnant au sujet de faire quelque chose de ridicule – par exemple, en lui donnant un oignon et en lui disant « mord dans cette délicieuse pomme juteuse », l’élite cognitive juive ordonne à ses sujets d’obéir à toutes sortes de règles bizarres, du lévitique au franchement talmudique. Et tout comme les leaders de la secte « hypnotisent » leurs adeptes pour leur faire boire joyeusement le Kool Aid en diabolisant les étrangers et en renforçant l’esprit de groupe (NdT : référence au « suicide collectif » de la secte de Jim Jones en Guyane en 1978), l’élite tribale juive a créé « un peuple qui demeure séparé » en isolant leurs sujets, en encourageant l’endogamie et en les forçant par la terreur à s’isoler des Goyim.
Comme le montre Guyénot, l’élite cognitive juive a hypnotisé une grande partie du monde en lui faisant croire que leur dieu tribal Yahvé – représentant de l’autorité et des intérêts de cette même élite – était le Seigneur et le Créateur de l’univers entier. L’équivoque délibérément entretenue par l’ancienne élite juive entre le chauvinisme tribal de Yahvé et sa prétention à l’universel, n’est pas sans rapport avec la présentation équivoque de la judéité, par l’élite juive d’aujourd’hui, tantôt comme religion, tantôt comme ethnie (selon la version qui sert le mieux l’intérêt de l’élite juive en fonction des circonstances). Les juifs et les Goyim qui ne font pas partie de l’élite acceptent ces contradictions avec la même passivité que des sujets hypnotisés acceptent les ordres d’un maître hypnotiseur.
La guerre apocalyptique : une suggestion post-hypnotique ?
Le but poursuivi par une certaine élite juive visant à soumettre le monde par l’hypnose était déjà apparent vers 1500, lorsque le sionisme messianique d’Isaac Abarbanel a tracé le plan pour la création de l’État d’Israël plus de quatre siècles plus tard – et la guerre apocalyptique entre musulmans et chrétiens que cela déclencherait. Pour comprendre la signification d’Abarbanel, nous devons nous rappeler que la pensée messianique juive a toujours attendu la venue du Messie, considéré comme un roi et un chef de guerre qui mènera les juifs à un triomphe militaire sur toutes les autres tribus (les Goyim) et instituera 1 000 ans de Pax Judaica. (Évidemment, cela implique le rejet absolu de la doctrine chrétienne et musulmane selon laquelle Jésus était le Messie.)
Abarbanel était une figure clé du tournant hérétique et satanique du millénarisme juif, qui marque la transition de l’orthodoxie traditionnelle, selon laquelle Dieu seul instituerait l’âge messianique sans aide humaine, à la doctrine sioniste selon laquelle les juifs devaient « forcer la main de Dieu » en reprenant Jérusalem et conquérant le monde eux-mêmes – au moyen, s’il le faut, de magie noire kabbalistique, de complots sournois, de gros mensonges, de meurtres de masse, d’usure comme arme de guerre, et d’autres abominations. Aujourd’hui, Naturei Karta et d’autres juifs traditionnels véritablement orthodoxes considèrent correctement le sionisme comme une hérésie satanique. Mais la plupart des communautés juives du monde et les populations dont ils dominent les médias ont été hypnotisées afin de mordre dans l’oignon pourri qui pue le sionisme tout en pensant qu’il s’agit d’une pomme fraîche et délicieuse.
Le plan d’Abarbanel concernant l’apocalypse déclenchée par les juifs, bien qu’élaboré il y a cinq siècles, est aussi actuel que les titres de demain. Le bon rabbin a recommandé aux juifs de retourner en masse en Terre sainte et d’orchestrer une guerre apocalyptique entre chrétiens et musulmans. Après que les chrétiens et les musulmans auraient fini de se détruire, Abarbanel prophétisa que les juifs – sous le commandement de leur Messie – régneraient sur le monde depuis Jérusalem.
Il est révélateur que Benzion Netanyahou, le père de Benjamin Netanyahou, a écrit un livre sur Abarbanel dans lequel il souligne le projet de déclencher une guerre apocalyptique entre chrétiens et musulmans afin d’instaurer un État mondial régi par le Messie juif (que, bien entendu, chrétiens et musulmans appelleraient l’Antéchrist). Le plan visant à entraîner la civilisation (post-)chrétienne dans une guerre mondiale contre la civilisation musulmane, déclenché le 11 septembre 2001, est en quelque sorte une affaire de la famille Netanyahou.
Plus d’un siècle après qu’Abarbanel a jeté les bases du Choc des Civilisations, le fameux faux messie Sabbatai Zevi – dont la carrière a connu son apogée en 1666 – a donné naissance à la première vague de sionisme en persuadant un grand nombre de juifs d’émigrer en Terre sainte.
La pensée de Zevi a été reprise au siècle suivant par Jacob Frank (1726-1791) qui a codifié la folie de Zevi dans la doctrine de la « purification par la transgression » : la notion selon laquelle les individus et les communautés devraient « religieusement » commettre des crimes sexuels et d’autres abominations. Des rumeurs de magie noire kabbalistique, de sacrifices humains et de pratiques sexuelles bizarres ont entaché les Frankistes, qui – selon des intellectuels juifs tels que le journaliste d’investigation Barry Chamish et le rabbin Marvin Antelman – étaient à la fois à l’origine de la monnaie fiduciaire des Rothschild et de son contraire apparent, le communisme. Pris ensemble, le capitalisme Rothschild et le communisme marxiste forment une sorte de double-coup dialectique hégélien au service du projet plus vaste du millénarisme juif matérialiste sécularisé.
Alors même qu’elles « hypnotisaient le monde » en les divisant en camps capitalistes et communistes, des élites juives hérétiques préparaient le terrain pour le sionisme… et, selon le plan Abarbanel, la guerre apocalyptique ultime entre chrétiens et musulmans menant à la dictature planétaire du Messie/Antéchrist. Bien que la prophétie attribuée à Albert Pike à la fin du 19e siècle sur les trois guerres mondiales orchestrées par la franc-maçonnerie et le sionisme soit peut-être apocryphe, l’implication de l’élite franco-juive dans la Première et la Seconde Guerre mondiale et dans le choc des civilisations a été décrite de manière convaincante dans les quatre derniers chapitres du livre de Guyénot, From Yahweh to Zion.
Techniques de l’hypnose
Pour en revenir à la question de l’hypnose, il est évident que les élites juives ont joué un rôle démesuré dans la découverte et la manipulation de l’esprit inconscient. La découverte de l’inconscient par Sigmund Freud a été transformée en arme par son neveu Edward Bernays et instrumentalisée par ce que l’on appelle par euphémisme les « relations publiques », dont de nombreux aspects impliquent la manipulation directe de l’inconscient dans un processus rappelant l’hypnose de masse.
En réalité, les contributions de Bernays (et de Freud) n’étaient pas originales. Elles sont mieux considérées comme des versions modernes de techniques de contrôle de l’esprit vieilles de plusieurs siècles basées sur la « magie » kabbalistique, telles que décrites dans Eros and Magic in the Renaissance de Ioan Couliano. (La révélation de secrets cabalistiques par Couliano lui a peut-être coûté la vie : il a été assassiné dans des toilettes de l’Université de Chicago, cette Mecque des néoconservateurs)
L’hypnose est basée sur la répétition : vous regardez la montre qui se balance d’avant en arrière, d’avant en arrière, d’avant en arrière, ou la cuillère qui tourne, tourne, tourne autour de la tasse, et vous entrez en transe hypnotique. Lewis Carroll résume admirablement l’équivalent verbal de ce type de répétition hypnotique : « Ce que je vous dis trois fois est vrai. »
C’est pourquoi les téléspectateurs du 11 septembre 2001, stupéfiés à coup d’images traumatiques, ont subi des centaines de rediffusions d’avions pénétrant dans des bâtiments, d’avions pénétrant dans des bâtiments, puis de bâtiments explosant en nuages pyroclastiques, de bâtiments explosant en nuages pyroclastiques, de bâtiments explosant en nuages pyroclastiques, tandis qu’un défilé sans fin de têtes parlantes scandait « Pearl Harbor, Pearl Harbor, Pearl Harbor » et « Ben Laden, Ben Laden, Ben Laden ». On ne peut imaginer un exemple plus honteux d’opération d’hypnose de masse.
Bien souvent, le véritable objectif de la transe hypnotique n’est pas ce qui se passe pendant la session d’hypnotisme, mais les changements de comportement induits par la suggestion post-hypnotique : le fumeur arrête de fumer, la personne grosse perd du poids ou le sujet de MK-Ultra tire avec une arme à feu sur Robert Kennedy, sans la moindre idée de ce qu’il fait ou pourquoi.
L’opération d’hypnose de masse du 11 Septembre, que j’ai analysée avec l’aide du merveilleux Douglas Rushkoff (un utopiste juif à mon goût) comme exemple classique de coercition, avait pour but de faire de l’islamophobie la principale suggestion post-hypnotique, au service d’un Choc des civilisations dont le principal bénéficiaire serait le sionisme. (J’espère qu’un certain nombre de lecteurs d’unz.com vont finir par comprendre qu’ils sont sous l’influence néfaste de cette suggestion post-hypnotique et qu’ils vont se déprogrammer eux-mêmes.)
Lorsque quelqu’un comme Ilhan Omar – qui a subi un traumatisme horrible à la suite du plan sioniste déclenché par le 11 Septembre, visant à détruire « sept pays en cinq ans », dont son pays natal la Somalie – voit les États-Unis, une nation de 300 millions d’habitants, travailler avec obéissance pour le petit Israël comme une sorte de golem zombie, on comprend pourquoi le mot « hypnose » est entré dans son esprit et sur son compte Twitter. Comme je l’ai montré et pourrais le montrer dans un livre ou même une encyclopédie si le temps m’en était donné, sa métaphore de l’hypnose est à la fois éclairante et appropriée.
En conclusion, j’apporte une précision qui devrait aller de soi : il est évident que les élites juives ne sont pas les seules personnes impliquées dans le secteur de l’hypnose de masse. Tous les gouvernements et toutes les entreprises hypnotisent leurs sujets et leur personnel pour obtenir d’eux une obéissance loyale. Toute religion implique un degré d’hypnose de masse ; et le mysticisme, le cœur de la religion, implique un certain degré d’auto-hypnose. Et même les parents hypnotisent régulièrement leurs enfants pour les endormir par des histoires répétitives. Une partie de tout cela, peut-être une grande partie, est normal et sain. Ce que j’ai voulu dire, c’est que les élites juives ont eu un succès inhabituel dans l’utilisation de la manipulation de masse hypnotique à des fins d’auto-agrandissement, et que les élites sionistes d’aujourd’hui le font de manière étonnamment immorale et destructive.