Pendant que tous les employés disponibles du Média Unique relayaient l’injonction dominante sur la dangerosité du FN à tous points de vue – économique, culturel et humain en dernier ressort – des petits soldats de l’oligarchie mettaient le feu à une cellule du FN à Alençon. C’était à 2 heures du matin ce samedi 18 mars 2017. Un acte criminel qui ne fera pas grand bruit dans le Média Unique, puisqu’il va à l’encontre du préjugé dominant.

Le président résiduel de la République, qui n’a plus aucune autorité depuis longtemps, a mis la fin de son quinquennat grotesque sous la couleur de la lutte contre le fascisme. Une vieille scie socialiste usée, aux dents rouillées, si on peut encore appeler ça des dents...

Un président qui bénit les racailles directement et les incendies indirectement, voilà ce qui reste de l’Autorité suprême, dans notre pays. Cramé comme une merguez oubliée sur un barbecue, il est subrepticement remplacé par une jeune saucisse fraîche, le coquelet Macron, qui a été appelé en urgence par les dirigeants du Système suite à la catastrophique campagne de Valls. Rappelez-vous, Manuel Valls, Premier ministre du CRIF, qui n’avait que le mot « antisémitisme » à la bouche, une véritable obsession, à la limite du pathologique.

Éjecté justement par le peuple lors de la primaire de gauche, on a pu le voir errer, seul, dans les gares TGV, avec sa valoche, petit être qui n’a jamais parlé au peuple, tant il traduisait les ordres secrets de ses maîtres. Il reviendra, soyez-en sûrs, pour construire le PS 2.0, avec les mêmes arnaqueurs de pauvres, voleurs de classes moyennes, parasites de nos impôts. Mais en attendant, le crochet du gauche qu’il a pris l’a mis KO et sur la touche, et les Français respirent un peu, en ces temps bouillonnants. Les dernières sorties officielles de Valls Premier ministre, à Nice par exemple, ça s’était pas très bien passé... Et en Bretagne non plus.

Heureusement, Macron vient faire oublier tout cela, avec son programme de reconversion post-socialiste. La même daube qu’avant, en plus libérale, en plus avouée, puisque le mot socialisme a disparu des statuts. Il était temps que le mensonge prenne fin ! Pourtant, ce remplaçant de dernière minute du remplaçant Valls n’assure pas une cacahuète. On sent qu’il peut déraper à tout moment, et l’oligarchie, comme chez nos cousins américains, n’a pas mieux en magasin. De l’autre côté de l’Atlantique, ils n’avaient qu’Hilllary à opposer à Trump. Mauvais choix.

Taper sur le FN ne suffira pas à faire changer le choix des Français. De plus, bêtement, au lieu d’accepter une petite concession souverainiste et pro-russe avec Fillon, la dominance a préféré planter le candidat de la droite pour remonter celui de la Banque... Erreur fatale ! Il faut toujours garder deux fers au feu ! Eh oui : si Macron dévisse, et si Fillon perd une roue, que va-t-il rester au peuple de France ? La diabolisée.
Le billard à trois bandes, c’est bien. Quand ça réussit.