Ce médicament anti-acnéique était prescrit comme pilule contraceptive depuis vingt ans...
[...] Prescrite à 315 000 femmes en France jusqu’à fin 2012, Diane 35 avait reçu son autorisation de mise sur le marché en 1987 pour le seul traitement de l’acné. L’agence [du médicament, ANSM], qui avait répertorié 125 cas de thromboses (caillots) veineuses et quatre décès « imputables à une thrombose veineuse liée à Diane 35 » ces 25 dernières années, avait retiré ces produits du marché français le 21 mai 2013 et saisi les instances européennes.
Avant même cette suspension de commercialisation, les alertes de l’ANSM sur les dangers de cette trop large utilisation, avaient permis d’obtenir un effondrement des ventes de Diane 35 en France, de l’ordre de 62 % entre février 2013 par rapport à février 2012.
Fin juillet 2013, la Commission de Bruxelles imposait à la France la remise sur le marché de ces médicaments en restreignant toutefois leurs prescriptions et imposant une meilleure information sur ses contre-indications, pour minimiser le risque « connu de thrombo-embolie » (formation de caillots sanguins pouvant boucher un vaisseau alimentant les poumons).
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Voir aussi, sur E&R :
« La lettre d’information d’Aubonsens » (septembre 2013)