Voici le sujet de NBC, non traduit en français, mais c’est pour l’histoire. À noter, ni France 24 ni Euronews n’ont fait leur une dessus, alors que tout le monde ne parle que de ça...
Un résumé de l’affaire :
Le milliardaire américain Jeffrey Epstein aurait organisé un trafic de filles mineures qu'il violait et louait à des clients et amis.
Ami de Donald Trump, il loue un appartement à Paris et des médias américains enquêtent pour savoir si un réseau pourrait exister en France. pic.twitter.com/4vwGUn3s7J
— Loopsider (@Loopsidernews) July 19, 2019
Le pédocriminel international (USA, France, Israël, Angleterre, Arabie saoudite) de confession juive, ce que Libé oublie de dire dans sa courte nécro du jour, s’est donc – selon toute vraisemblance, car on marche sur des œufs casher – pendu dans sa cellule. Sa mort (on attend les preuves, comme pour ben Laden) en soulagera de tous les côtés de la barrière sociale : les jeunes filles de 12 à 17 ans qu’il prostituait, et ses gros clients qui venaient sur son île ou à Paris déguster de la chair fraîche.
La disparition d’un pédocriminel ne nous émeut pas, c’est même justice, mais on sent bien que derrière sa pendaison trop d’intérêts étaient en jeu. Comme à l’accoutumée, la presse française a fait dans son froc, ne prononçant jamais les noms maudits de réseau ou de juif. C’était juste un Américain friqué qui se faisait masser par de jeunes filles pauvres avides de pognon, on les comprend, lui et elles. Tout cela ressemble à toutes les affaires de réseaux pédophiles sauf que celui-là était ou est gigantesque : il traverse toutes les frontières, et souvent par les airs avec le « Lolita Express ».
En Belgique on a eu l’affaire Dutroux en 1996, en France on a eu Outreau et Angers, et tout a fini en eau de boudin. Dutroux est en taule pour toujours, il garde le silence, probablement grâce à un accord avec Nihoul, son réseau et ses protecteurs, qui semblent s’être calmés depuis. Mais le trafic d’enfants a toujours existé, et pas seulement dans le courageux film de Mocky Les Ballets écarlates. Le réseau Nihoul-Dutroux, l’organisateur de partouzes pour la haute société et le rabatteur, travaillait sur l’Europe et particulièrement les pays de l’Est, profitant de l’effondrement économique et moral des années 80-90.
Le réseau Epstein travaillait sur le monde entier, fournissant en mineur(e)s les puissants de ce monde. Les jeunes filles pauvres, cas sociaux vulnérables, abondent depuis la victoire du libéralisme économique et moral, c’est-à-dire la décadence à tous points de vue. Il n’y a qu’à se baisser.
Alors, l’élimination ou l’auto-élimination du Nihoul américain est logique, il suffit de voir le nettoyage à l’œuvre chez les témoins clés de l’affaire JFK après 1963 (30 à 40 décès brutaux sur 10 ans) pour comprendre que c’est du sérieux. Le film d’Oliver Stone (JFK, 1991), qui centre son sujet sur la contre-enquête du juge Garrison (à la Nouvelle-Orléans), est pour cela un modèle du genre, même s’il ne va pas trop loin dans la théorie du complot, mêlant dans le coup et l’administration Johnson, et le Pentagone, et la CIA, et la Mafia, et le FBI et les anticastristes ! Avec ça, débrouillez-vous pour trouver un complot qui tient la route !
Les pédophiles français – dont les noms sont connus de tous – ont dû souffler à l’annonce de la mort de Jeffrey par pendaison ce samedi matin du 10 août 2019. On se pose évidemment quelques questions car Jeff était embastillé dans la prison la plus stricte de New York, on l’a rappelé dans un article précédent, lumière 23h sur 24, silence absolu, et visites permanentes des gardiens. Se pendre dans ces conditions relève du miracle, un peu comme les deux balles dans la tête de Bérégovoy en 1993 (voir notre sujet dans les inédits du financement participatif). La presse française peut elle aussi souffler doublement, car primo elle est globalement aux ordres des sionistes, secundo elle n’aime pas trop faire des sujets sur la pédocriminalité. On se demande par exemple pourquoi Le Monde ne s’y intéressait pas en profondeur, avec ses grands journalistes d’investigation que sont Davet & Lhomme...
Alors quand une affaire mêle sionisme ou judaïsme et pédocriminalité, autant dire qu’on touche là à un tabou au carré, au cube, à la puissance divine...
« L’omerta française continue. Malgré la vaste divulgation – ce vendredi 9 août – de nouveaux documents judiciaires aux États-Unis sur l’affaire Epstein, la presse hexagonale continue d’ignorer délibérément le sujet.
Pour cause : bon nombre de Français gravitant dans l’élite parisienne – en contact parfois direct avec les patrons de presse – sont impliqués (de longue date, pour certains) dans les réseaux d’Epstein.
Aujourd’hui, l’un d’entre eux est mentionné – via une déposition au tribunal qui fut enregistrée initialement en 2016 et dévoilée ce vendredi. » (Panamza)
Si dans les affaires de réseaux pédocriminels il faut garder la tête froide et avancer avec des faits, plutôt qu’avec des prédictions ou des délires complotistes, comme souvent les blogueurs sont tentés de le faire, se croyant dans un film américain, il reste des faits, troublants et abondants, qu’il suffit de ramasser pour monter un puzzle certes branlant, mais plausible, et explosif. Dans son livre sur sa mauvaise vie, l’homme de télé, de culture et de pédophilie Frédéric Mitterrand avouait son penchant pour les jeunes garçons asiatiques, qu’ils s’offrait dans les bordels de Thaïlande. Il révélait aussi, au détour d’une phrase, qu’avant l’hystérie antipédophile (qui a commencé avec la montée de l’Internet non aligné) il était encore possible de se payer des enfants dans un bordel spécialisé à Paris, près de la place de Clichy (du coup ce n’était pas chez Epstein). D’autres, des grands noms de la télé, en adopteront en douce, utilisant pour cela les réseaux de protection de l’enfance prostituée en Asie du Sud-Est, particulièrement le Cambodge, la Thaïlande commençant par être trop surveillée...
Mais aujourd’hui, grâce à la miraculeuse GPA, qui a été poussée par le lobby gay avec le lobby pédophile dans le dos, les choses seront plus simples pour les violeurs d’enfants. Il suffira de fonder un couple factice, d’acheter à une femme pauvre son bébé, et se faire la troustafana infernale à domicile ou dans sa maison de campagne, son château (en France en Belgique certains domaines abritaient des partouzes SM et pédophiles), son riad (au Maroc, en Tunisie)...
Et en 1990, la mort du pasteur Joseph Doucé, avec la disparition de son carnet rempli des noms de toute la pédophilentsia française, marquait la fin d’une époque. L’affaire, complexe, faite de services de renseignement et de police entrecroisés, de politiques en délicatesse avec la justice, et de chantages tous azimuts sera trop compliquée pour le grand public : Doucé gagnait son fric en récupérant dans son association parisienne des jeunes homos paumés qui tapinaient et avaient pour clients des personnalités, entre autres du monde politique. Le pasteur belge récupérait les noms et habitudes sexuelles des uns et des autres, notait tout dans son carnet, et les faisait ensuite probablement chanter, car il faut bien vivre. Les regards convergent vers un grand politicien socialiste ainsi qu’un grand nom de la mode de l’époque, récemment disparu.
Pour rester dans le vrai et le cohérent il faut lire, lire les bouquins sérieux sur le sujet, ceux des enquêteurs chevronnés (Mort d’un pasteur, par Bernard Violet), pas des blogueurs qui se prennent pour des Rouletabille, même si certains font un boulot sérieux de récupération et de croisement des données. Des enquêteurs belges, par exemple André Rogge avec ses Égouts du Royaume, ont travaillé en profondeur sur l’affaire Nihoul-Dutroux et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’on a là une affaire JFK à l’échelle de la Belgique, avec notables impliqués, justice pourrie, et nettoyage de témoins.
Dans 20 ans, peut-être, l’héritier d’Oliver Stone nous fera un grand film de 3h30 sur l’affaire Epstein. En attendant, il faudra se contenter de croiser les infos de la grande presse, d’une prudence de Sioux tétanisé, et les pistes ou les noms lâchés sur l’Internet.