Le Parlement polonais a approuvé un projet de loi qui interdit aux juifs qui prétendent être les survivants de l’Holocauste et à leurs familles de récupérer leurs biens confisqués pendant la Seconde Guerre mondiale. La décision du Parlement polonais a provoqué la colère de Tel-Aviv et de Washington.
Selon la loi ratifiée par les parlementaires polonais, la législation exigeait que les prétendants « soient citoyens de la Pologne d’aujourd’hui ». En outre, il faudrait qu’ils aient été « résidents en Pologne au moment où ces biens ont été nationalisés par le [gouvernement de l’époque] ».
Ainsi, ces remarques ont frustré la grande majorité des prétendants de l’Holocauste et leurs familles de demander à la Pologne d’indemniser, car ils ont quitté la Pologne pendant la guerre et vivent maintenant hors de la Pologne.
Le Parlement annonce ne jamais permettre aux juifs installés hors de la Pologne de jouir des mêmes droits que d’autres citoyens du pays.
« Le spectre de la crise plane sur les relations diplomatiques Pologne/Israël dans ce contexte », écrit Yediot Aharonot.
Dans une démarche inhabituelle, Israël a accusé la Pologne de « discriminer les survivants de l’Holocauste » en ratifiant au sein de son Parlement une législation sur la restitution dont la langue exclut de nombreux bénéficiaires juifs potentiels.