Le confinement pas assez respecté à Paris ? C’est ce que pense le directeur général de l’AP-HP Martin Hirsch, ce samedi 4 avril alors que les vacances de Pâques commencent pour la zone C, qui regroupe les académies d’Île-de-France et d’Occitanie.
Dans un tweet, Martin Hirsch a expliqué s’inquiéter de voir trop de monde dans les rues de la capitale alors que tout le monde devrait être en confinement à cause de la pandémie de coronavirus.
Lors de la réunion de crise du soir @aphp , inquietude partagée par tous ceux qui étaient allés dans les hôpitaux parisiens : ils avaient croisé trop de monde dans les rues, trop de promeneurs, trop de flâneurs . Pas de relâchement #RestezChezVous @prefpolice @Anne_Hidalgo
— Martin Hirsch (@MartinHirsch) April 4, 2020
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Un « dispositif exceptionnel » a été mis en place pour empêcher les départs en vacance et faire respecter le confinement, avec l’interdiction des locations sur une partie du littoral. Plus de 160 000 policiers et gendarmes sont mobilisés, et pour tout le week-end, afin de faire appliquer les mesures de confinement. C’est « un dispositif de contrôle exceptionnel », expliquait vendredi le secrétaire d’État à l’Intérieur Laurent Nuñez.
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Jacques Attali « trouve insensé qu’on parle maintenant du déconfinement. Si on suit le modèle chinois, on sera déconfiné fin mai. Commencer à parler du déconfinement aux Français maintenant est une plaisanterie du 1er avril. C’est comme ça que les gens vont commencer à sortir et ne plus prendre cette épidémie de coronavirus au sérieux ».
Jacques Attali estime que cette crise doit être « l’occasion de prendre conscience qu’il faut financer plus l’industrie et l’économie de la vie : l’hygiène, la culture, la recherche, la santé, l’alimentation, la culture... ».
Jacques Attali vient de publier À tort et à raison, avec Frédéric Taddeï, aux éditions de l’Observatoire.