@paramesh
Qu’est-ce qu’une politique sinon une idéologie qui met en oeuvre une conception de la vie, du rapport entre les hommes. On peut penser que la politique est pragmatisme, rationalité, quand l’idéologie est passion et rigidité. Ceci pour faire croire que la politique est saine et que l’idéologie est l’image d’anciennes croyances brutales. La modernité politique se veut raison, une raison qui serait détachée de toute influence et serait donc raisonnable. Nous savons qu’il n’en ait rien.
Non, malheureusement l’Inde n’a pas de politique neutre. Comme tout grand pays, ce qui presse sur le pouvoir aujourd’hui c’est le monde des affaires. De nombreux pères fondateurs de l’Inde étaient des juristes francs-maçons ayant fait leurs études en Angleterre. Si le Royaume Uni a bien promulgué l’indépendance de l’Inde, c’est pour qu’elle se transforme en démocratie de marché, à son rythme. Sa constitution, très british, a été façonnée et amendée en ce sens à plusieurs reprises. Un changement produit de l’intérieur au niveau politique, culturel, religieux par ceux qui la connaissaient bien. La Compagnie des Indes, bras commercial judeo anglais, forte de milliers de soldats mercenaires avait outrepassé ses droits et déstabilisé le pays pour ses intérêts. Combien de temps cela allait-il durer ? La maison royale.qui avait misé de grosses sommes dans cette affaire, se trouva impliquée et en danger si elle ne faisait rien. La compagnie fut dissoute et fut favorisé l’indépendance de l’Inde. Gagnée, dans le scénario fantasmé des maçons orientalistes, par la figure d’un sage acquis à leur cause. D’où la fabrication du " Mahatma " Gandhi, jeune juriste ayant fait ses études à Londres, proche des cercles maçons, repéré et aidé en Afrique du Sud, par la communauté. Il a dû se plonger dans la Baghavad Gita qu’il ne connaissait, pas, pour adapter à son combat les leviers politiques et religieux du monde hindou. Il a troqué son costume trois pièces pour un dhoti blanc et il a parcouru l’Inde à l’aide de son bâton de pèlerin et de l’organisation de ses soutiens bourgeois indiens drivés depuis la City.
Aujourd’hui, les nouveaux rajah sont de gros industriels et financiers, Uns statue immense a été dressée en leur honneur. Le pays est toujours corrompu par le système de rétribution tribale et les influences étrangères. Il se trouve à un tournant de son histoire : comprendre les enjeux asiatiques ou sombrer par le chaos occidental.