Ani Basar, c’est le nom de la journaliste qui a semble-t-il été traumatisée par le crime contre l’humanité infligé à Théo(dore) par les ignobles policiers français. LCI tend complaisamment son micro à la confession du jeune homme issu d’une fratrie délinquante.
Dans son article, la rédaction de LCI a intercalé un lien intitulé « Violences policières : Pour des pans de la population, la police n’est pas légitime ». Le parti pris antipolicier est flagrant, et ne peut se comprendre qu’à la double lumière de la puissance de l’idéologie antiraciste et de l’injonction oligarchique.
Le métier de journaliste ne consiste pas à prendre fait et cause pour les policiers, mais pas non plus pour le délinquant. Le droitisme incline à la première option, le gauchisme à la seconde. Dans l’affaire Théo, à part les journaux marqués à droite, l’écrasante majorité de la presse a titré sur une bavure raciste. En dépit des évidences et de l’enquête.
Il pardonne mais n’oublie rien. Dans un témoignage qui sera diffusé en intégralité ce jeudi soir sur TF1, Théo revient sur sa violente interpellation à Aulnay-sous-Bois, le 2 février dernier. Huit mois après son viol présumé par un policier qui lui a provoqué une déchirure anale et une perforation du côlon, il explique qu’il est un croyant et que « Dieu pardonne tout le monde ». Avant de nuancer :
« Ils m’ont violé, c’est que je suis un humain pas très important pour eux. Donc mon pardon aussi ne comptera pas pour eux. »
#Theo "pardonne" le policier qui l'a agressé : Ani Bazar de @TF1LeJT revient sur son témoignage en exclu pour TF1/LCI @LaMatinaleLCI pic.twitter.com/8MLSiPUE26
— LCI (@LCI) 26 octobre 2017
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Alors que le policier mis en examen pour viol doit être audtionné ce jeudi, Théo fait part de son septicisme face à l’enquête confiée à l’IGPN.
« La police des polices ne va jamais faire un truc contre eux, je pense. C’est comme si moi j’avais une affaire et c’est mon grand-frère qui va s’en occuper... »