Après avoir visionné l’ensemble des vidéos, municipales comme amateurs, l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) a conclu que « l’élément intentionnel pouvant caractériser le viol n’est pas établi » lors de l’interpellation de Théo L., le 2 février à la cité des 3 000 à Aulnay-sous-Bois. Le Point.fr explique pourquoi.
Le 4 février, soit deux jours après les faits, la police des polices a confronté les images de vidéoprotection au témoignage du gardien de la paix mis en cause par Théo L., 21 ans, comme son « violeur ». Selon le rapport de la police des polices, à sa troisième audition et à la vue des séquences, le policier « admet avoir porté un violent coup de matraque en forme d’estocade et reconnaît que ce coup a certainement occasionné la blessure à l’anus. Il précise que la finalité et les conséquences de ce geste n’étaient pas intentionnelles, car il visait la cuisse pour faire plier la jambe de l’intéressé. » Il nie en revanche avoir baissé le caleçon de l’individu. Selon ses dires, « le trou figurant dans ce vêtement atteste que la victime le portait au moment des faits. Il maintient qu’à aucun moment la victime n’avait crié de douleur, et que, par la suite, elle ne s’est jamais plainte de sa blessure à l’anus ».
La version du policier de la BST est corroborée par les images visionnées par les enquêteurs de l’IGPN qui ont pu non seulement récupérer les images des caméras installées par la commune d’Aulnay-sous-Bois, mais également des films amateurs réalisés par des riverains.