Un sit-in qui se termine par la porte. Google a licencié 28 de ses employés mercredi 17 avril pour avoir participé à des manifestations dans deux de ses bureaux cette semaine, à New York et en Californie, selon une note interne obtenue par plusieurs médias américains, dont CNBC et The Verge.
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La collaboration du géant de la tech avec Israël, qui poursuit son offensive dans la bande de Gaza, pose un souci moral, selon ces employés. Certains d’entre eux ont occupé le bureau du PDG de Google Cloud, Thomas Kurian, réclamant l’arrêt du projet et « la fin des profits liés au génocide ». Ils ont finalement été expulsés de force par les forces de l’ordre.
Dans un mail envoyé mercredi à tous les employés, Chris Rackow, responsable de la sécurité mondiale de Google, a déclaré qu’« un comportement comme celui-ci n’a pas sa place sur notre lieu de travail et nous ne le tolérerons pas ». Dans une réponse publiée sur sa page Medium, le collectif No Tech for Apartheid (« Pas de tech pour l’apartheid »), qui demande la fin des contrats avec Israël, a dénoncé « une campagne de vengeance de masse » opérée par Google contre ses salariés protestataires.
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