Le 23 mai dernier, Gilles Clavreul, ex-délégué interministériel à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme (DILCRA), insultait Alain Soral et Panamza sur les réseaux sociaux suite à la reprise d’un article de Panamza sur E&R. Quelques jours plus tard, il récidive !
Alain Soral et Panamza seraient « des salopards », selon Clavreul. Un qualificatif « qui me semble en l’espèce approprié sinon même mesuré », ajoute-t-il dans une nouvelle publication sur son compte Facebook le 26 mai 2017.
Les injures n’étant pas permises sur Facebook, son post du 23 mai a été supprimé.
Motif : la reprise sur Égalité & Réconciliation d’un article de Panamza à propos d’Ariana Grande, la chanteuse pop dont le concert a fini en massacre djihadiste à Manchester le 22 mai dernier.
Qu’y avait-il dans cet article qui puisse faire mériter à son auteur et à ceux qui le reprennent le qualificatif de « salopards » ? Rien d’autre que des informations sourcées sur le fait qu’Ariana Grande se déclare elle-même pratiquante de « la Kabbale » et que selon certains médias, elle aurait, un jour de colère, souhaité « la mort de ses fans ». Une information qui n’a rien de décisif mais qui permet de remettre un peu de contexte autour de cet attentat.
Beaucoup de stars de l’industrie musicale, pas seulement Ariana Grande, assument leur appartenance à des sectes dont la vision du monde repose sur l’inversion des valeurs, l’illumination (l’élection qui permet d’accéder aux « secrets » du monde) et parfois – c’est un point intéressant dans le cas d’une vedette concernée par un attentat – le sacrifice de soi ou des autres pour parvenir à l’illumination. Un système de croyances qui, d’ailleurs, n’est pas l’apanage de l’industrie musicale.
L’évocation de cet aspect du problème oligarchique est donc, selon Clavreul, l’œuvre de « salopards » qui déversent leur « haine » et leur « délire complotiste ». Une chose est sûre : ceux qui ont appointé Clavreul comme Surveillant officiel de l’Internet (remplacé depuis par Frédéric Potier) sont de très mauvais comploteurs, compte-tenu de son action parfaitement contre-productive. Chassez l’information, elle revient au galop !