Le ton est grave. Le Premier ministre Manuel Valls est revenu, ce dimanche matin sur le plateau du Grand Rendez-Vous Europe 1/i>Télé/Le Monde, sur la vague d’attentats qui a quasi-simultanément frappé la France, la Tunisie, le Koweït et la Somalie vendredi.
« Nous ne pouvons pas perdre cette guerre car c’est une guerre de civilisation », a-t-il notamment estimé au sujet du djihad islamiste. « On ne peut pas s’habituer à la violence, à la barbarie, à la mort. Aucun peuple ne peut s’habituer à ça. »
« Nous vivons sous une menace terroriste qui va durer et que nous devons combattre », a encore espéré le chef du gouvernement, assurant que celle-ci ne visait pas seulement la France mais bien l’Europe et le monde. « Cette menace veut combattre nos valeurs. Non pas celles de l’Occident, mais bien celles des humanistes, celles qui sont universelles. (...) Nous vivons dans un monde où cette menace sera constante dans le temps, à son niveau très élevé, et il n’y a pas de risque zéro », a ainsi déploré Manuel Valls.