L’armée israélienne a annoncé, mardi 29 mai, avoir frappé plus de 35 cibles sur sept sites dans la bande de Gaza, en réaction aux tirs d’obus de mortier et de roquettes en provenance de l’enclave palestinienne.
« Nous venons de mener un raid important frappant plus de 30 cibles militaires différentes qui appartiennent à des organisations terroristes », a indiqué le porte-parole de l’armée, Jonathan Conricus, ajoutant que les frappes ont détruit un tunnel et différentes infrastructures militaires « appartenant au Hamas et au Jihad islamique ».
Attaques les plus lourdes depuis 2014
Selon lui, cette attaque palestinienne et la riposte israélienne sont les plus importantes depuis la fin de la guerre en 2014. « Aucun pays au monde ne pourrait accepter de telles menaces contre sa population civile », a écrit sur Twitter Emmanuel Nahshon, un porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères. Trois Israéliens ont été blessés par des éclats, ont dit les services de secours.
Revendication du Hamas et Jihad islamique
Fait rare indicatif du sérieux de la situation, les bras armés du Hamas et du Jihad islamique ont publié un communiqué commun pour revendiquer la responsabilité des tirs contre Israël, réponse selon eux à des attaques israéliennes contre leurs positions à Gaza. Ces « crimes ne peuvent en aucun cas être tolérés », écrivent-ils, en déclarant que « toutes les options sont ouvertes ».
En fin de soirée, le Jihad islamique a annoncé un accord de cessez-le-feu conclu entre les mouvements palestiniens et Israël sous les auspices de l’Égypte. Mais l’État hébreu a immédiatement démenti cette information.