Les équipes de RT se sont promenées dans les rues de Gaza, Tel-Aviv, Londres ou encore Washington à la recherche d’un avis extérieur sur le second tour de l’élection présidentielle française. Et les réponses peuvent parfois surprendre...
Il n’y a pas que dans l’Hexagone que l’élection présidentielle suscite le débat. Dans les rues de plusieurs grandes villes, aux quatre coins du monde, chacun (ou presque) a son avis sur les deux candidats.
Ainsi, à Londres, certains estiment que l’issue de l’élection sera « historique » pour l’avenir de l’Union européenne. Pourtant, tout le monde ne semble pas être au courant du positionnement des candidats qui s’affrontent. « Elle est de l’aile gauche, n’est-ce pas ? », lance un passant à la vue d’une image de Marine Le Pen.
À Tel-Aviv,les répondants ont un point commun : ils ont entendu parler de la candidate frontiste. Et pourtant, les avis sont diamétralement opposés, entre ceux qui la disent antisémite, ceux qui pensent qu’elle fera « de grandes choses en France », et ceux qui jugent qu’elle fera fuir les musulmans et les juifs du pays.
Marine Le Pen serait-elle le « Trump français » ? C’est ce que certains murmurent à Washington, où la candidate est vue comme « conservatrice » et « nationaliste ». Son rival est quant à lui défini comme « centriste », « progressiste » ou encore « pro-business ». Un duel entre populisme et mondialisation, estime un Américain.
Du côté de Berlin, les passants interrogés ne tarissent pas d’éloges pour Emmanuel Macron, considéré comme « nouveau », « élégant » et « vif », même si certains le voient comme un « technocrate ». Sa rivale, qualifiée de « dangereuse », « fasciste » ou encore « féroce », inspire des sentiments moins positifs.
Dans les rues du Caire, certains suivent le scrutin de très près, considérant qu’il aura une forte influence sur l’avenir du continent européen. Des conséquences sur l’Égypte ne seraient pas non plus à exclure, nous dit-on, la France étant considérée comme un partenaire important.
À Gaza, on estime aussi que l’issue du second tour de la présidentielle aura une influence sur la politique mondiale, et particulièrement sur le Moyen-Orient. Considérant la France comme faisant partie du « noyau de l’Union européenne », certains s’inquiètent notamment d’un éventuel Frexit.
Les deux candidats sont également connus à Dubaï, où une Émiratie estime que quel que soit le résultat du scrutin, on assistera à la continuité du mandat de François Hollande.
Dans la capitale espagnole, Madrid, comme dans plusieurs autres endroits, ce sont les conséquences du vote du 7 mai sur l’Union européenne qui semblent être au cœur des préoccupations.