Figure de la chaîne BFM TV, où il est consultant, le quinquagénaire a été présenté à un juge d’instruction ce jeudi 1er septembre après une plainte déposée par une ancienne compagne à qui il aurait offert de l’argent en échange de son silence.
En juillet 2011, dans une tribune publiée dans le journal Le Monde, François Durpaire, 51 ans, historien des États-Unis, posait la question en pleine affaire DSK : « Faut-il être nécessairement vertueux pour être reconnu comme victime d’une agression sexuelle ? » Il ajoutait : « Vous pouvez même avoir cherché à profiter financièrement d’une odieuse agression – c’est ce que laisserait penser un appel téléphonique passé au lendemain des faits (au Sofitel de New York) – et avoir réellement subi cette agression. »
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Les faits se seraient déroulés dans son appartement de la rue de la Roquette (Paris XIe). L’historien et la jeune femme, aujourd’hui âgée de 39 ans, auraient entretenu une brève relation. C’est alors qu’elle venait chercher des explications qu’elle raconte qu’elle a été violée. L’histoire reste enfouie jusqu’en 2020. Les deux ex-amants se retrouvent et reparlent de cet événement. Selon nos informations, ils se seraient alors mis d’accord sur une transaction financière… À l’américaine !
La somme convenue : 60 000 euros avec 5 000 euros versés immédiatement. Mais la solution ne plaît pas à la trentenaire qui se ravise et dépose plainte.
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« C’est le signe que la justice a aussi confiance en lui et dans ses garanties de représentation et que les juges vont instruire à charge et à décharge », note Me Dorothée Bisaccia-Bernstein, qui assiste l’historien.