Dans un long tweet diffusé le 17 février 2024, François Asselineau s’emporte contre les hommes politiques qui trahissent la France au profit des États-Unis.
Ce qui se joue en ce moment est très grave. Il apparaît clairement que l’État profond US cherche à entrer en guerre frontale avec la Russie, première puissance nucléaire mondiale, et à envoyer les peuples d’Europe au massacre contre l’armée russe, après avoir anéanti 500.000 Ukrainiens.
Dans ce contexte explosif, tout dirigeant politique ayant le sens des responsabilités doit faire preuve de la plus grande prudence face aux événements, notamment face à l’annonce de la mort subite de Navalny.
Car, que l’on aime Poutine ou pas, force est de constater qu’il n’avait surtout pas intérêt à la mort de cet agent US, perdu dans une prison de Sibérie et oublié de tous.
Poutine venait en effet de réussir un coup de maître avec l’entretien télévisée de Tucker Carlson, vu par 1 milliard de Terriens, dans lequel il apparaît – à la grande fureur de la CIA – comme un dirigeant raisonnable, ayant des arguments solides, avec lequel on devait pouvoir bâtir un plan de paix.
En revanche, s’il y a bien un camp qui trouve un grand intérêt dans la mort de Navalny, c’est l’État profond US et ses satellites de l’UE.
Car cette mort :
▪️ relance à point nommé le narratif US-EU sur la monstruosité de Poutine
▪️ ruine le bénéfice mondial tiré par Poutine de son interview de Tucker Carlson
▪️ rend politiquement et médiatiquement difficile aux parlementaires Républicains de continuer à refuser de voter une aide supplémentaire de 96 Mds $ à l’Ukraine
▪️ permet de faire silence sur le nouveau désastre militaire ukrainien : les forces russes ont remporté la ville stratégique et symbolique de Avdiivka.
Toutes ces raisons invitent donc à la plus grande prudence sur les causes exactes du décès de Navalny,si opportun pour l’OTAN.
En outre, les caractéristiques du défunt (néo-nazi, raciste, génocidaire, escroc patenté et arrêté pour cela, agent financé par la NED US) devraient inciter tous les dirigeants politiques à avoir la décence minimale de ne pas en faire un Saint de la démocratie et des libertés fondamentales !
Ce sont pourtant ces "éléments de langage" "made in CIA" que tous les faux "opposants" médiatisés ont entonnés à l’unisson, comme tous les dirigeants US-EU.
Le Pen pleure le « militant politique engagé dans la défense de la démocratie »
Bardella s’incline devant le « défenseur des droits humains et des libertés fondamentales »
Zemmour affirme que Navalny « entre la tête haute dans l’histoire » pour être « tombé sur le champ de bataille de la liberté »
Bellamy cite Soljenitsyne en comparant la mort de Navalny au « sacrifice d’un être bon et démuni »
Glucksmann affirme que ce néo-nazi – qui se filmait en expliquant comment il fallait écraser tous les musulmans comme des insectes nuisibles – « était le courage fait homme »
Manon Aubry « soutient l’opposition démocratique russe » et prévient que « Poutine devra répondre de ce crime »
Mélenchon lance : « honneur à la mémoire de Navalny et à la résistance des démocrates russes »
Conclusion
Cette reprise en chœur de la propagande US-EU, présentant le néo-nazi criminel et escroc qu’était Navalny sous les traits d’un Saint et Martyr, en dit long sur la docilité aux États-Unis de toute notre classe politique médiatisée,en particulier des PSEUDO-OPPOSANTS RN, RECONQUÊTE, LR et LFI.
Ceux-ci portent une écrasante responsabilité puisqu’ils CONFORTENT LA PROPAGANDE QUI NOUS MÈNE TOUT DROIT À LA GUERRE.
Car, pour reprendre l’expression de Manon Aubry, comment amener Poutine à « répondre de ce crime », sinon en faisant la guerre à la Russie ?
Ces faux opposants ne disent d’ailleurs rien contre le nouvel Accord Macron-Zelensky qui vole encore 3 milliards € aux Français pour financer l’Ukraine et préparer la guerre !