Oh que non. Toutes les personnes que je joins par tél. sont sans exception affolées par le virus. Il n’y a pas une once d’esprit critique, ni sur l’épidémie, ni sur la chloroquine. Aujourd’hui, à l’entrée d’un hypermarché, ils ont distribué des gants en plastique pour tous les clients. Machinalement je les ai pris. Et j’ai demandé si c’était obligatoire, on m’a répondu que non, alors je les ai rendus et ils les ont jetés car je les avait touchés.
J’ai croisé seulement DEUX personnes sans gants dans tout l’hyper.
La réalité des gens, c’est la télé. 4 heures par jour en moyenne. Excitation et vulgarité. C-à-d. une caresse, puis un coup. C’est comme ça qu’on dresse un chien.
C’est la forme la plus parfaite du conditionnement.
Ce qui m’amis la puce à l’oreille c’est l’obligatoire scène de cabinet qu’il y a dans toutes les productions de films.
Et si vous commencez à doucement argumenter, c’est la crise de nerfs, quant à parler du Dr. Raoult, autant argumenter pour le négationnisme.
Je n’avais jamais vu ni même imaginé une telle hystérie.
La catastrophe dont je me rends compte, c’est la réalité du Médiavirus. Etre infecté par le Mediavirus, c’est quoi ? c’est tout simplement avoir la télé chez soi. C’est pire que la peste et le choléra en même temps.
Toute personne qui a une télé chez soi est un agonisant.