Lors du dernier match éliminatoire pour la Coupe du Monde 2018, qui aura lieu en Russie, les joueurs espagnols ont battu les Israéliens un à zéro sur terrain adverse. L’équipe d’Israël était déjà éliminée avant ce match dans sa poule qualificative, mais la défaite sur son sol était l’humiliation de trop : six supporters ont franchi les tribunes, envahi le terrain pour s’en prendre aux Espagnols. Un de ces supporters a alors tenté de s’en prendre au milieu de terrain du Real de Madrid Isco, mais la sécurité l’en a empêché.
Selon le site d’informations israélien Ynet, le supporter en question avait un couteau « glissé dans sa chaussette ». Le site ajoute que le supporter n’était pas « menaçant ». Pourtant, c’est Times of Israel, peu suspect d’israélophobie, qui écrit, le 10 octobre, après le résumé du match :
D’autre part, six Israéliens ont été arrêtés lundi soir à Jérusalem, après s’être précipités, juste après la fin du match, sur le terrain.
L’un d’eux s’est approché avec un couteau d’un joueur espagnol, Francisco Suarez, surnommé Isco, le milieu de terrain du Real Madrid.
Alors que l’Israélien s’approchait, le couteau est tombé de ses mains. Il a été arrêté par la police avant d’atteindre Isco.
La police ne s’est pas exprimée sur les intentions de l’individu.
Après cet article, rétropédalage collectif de la presse israélienne et de la police sur un cas d’attaque au couteau « national » pas du tout bon pour l’image du pays, déjà très dégradée dans le monde, suite à la colonisation violente et aux violations de territoire qu’elle impose aux Palestiniens.
Les journalistes de l’AFP, eux, ont bien vu un supporter faire irruption sur la pelouse, courir en direction d’Isco, puis être intercepté par des agents de sécurité. À de nombreuses reprises, pour des questions de sécurité, des équipes nationales ont refusé de jouer sur un terrain situé dans l’entité israélienne.
Le statut d’israël est particulier en ce qui concerne le football : Israël devrait jouer dans la zone asiatique, mais les pays musulmans refusent toute rencontre et même tout contact avec les joueurs israéliens. Leur équipe nationale a finalement été exclue de toute compétition asiatique en 1974, l’année suivant la guerre du Kippour de 1973.
C’est donc l’Europe qui a « repêché » Israël. On voit que ce « pays » traîne un boulet qui s’annonce éternel en matière sportive. Car en judo et en tennis, les athlètes israéliens font souvent face au mur du boycott...