Cette semaine, trois énormes folies sur le podium :
Enthoven & Fourest qui refont les calculs
Israël qui bombarde les affamés
L’inévitable shoah-movie
Les assassins et leurs complices ne peuvent plus reculer, le crime est trop gros, leur folie destructrice et dissimulatrice augmente donc de pair, et de jour en jour : ne pouvant justifier ce massacre, ils se réfugient dans le mensonge. Il faut en outre une formidable dose de haine pour supporter le génocide des civils en cours.
C’est la paire Fourest-Enthoven, en qui on peut avoir 100 % confiance, qui a lancé le recomptage des morts : ce ne sont plus 25 000, ce qu’admet pourtant le département d’État américain, mais 2 500 qu’il faut déplorer à Gaza. Ouf ! il n’y a plus de génocide, juste quelques dommages collatéraux.
Début janvier, la journaliste affirmait sur une chaine de télévision qu'"il faut diviser les chiffres, si ce n’est par cinq, au moins par dix (sic)", des bilans annoncés par le Hamas.
— Georges Malbrunot (@Malbrunot) February 29, 2024
Caroline a oublié une chose : dans ces 2 500 victimes, combien trouve-t-on de combattants, pardon, de terroristes, du Hamas ? Selon l’idéologie fourestienne, ça doit faire dans les 2 400-2 450, soit 50 victimes civiles collatérales ; le reste, que des assassins du 7 Octobre. Qui ont tué des centaines, pardon, des milliers de juifs innocents.
Ceux qui se sont intéressés à cette fameuse journée savent que l’armée israélienne a tiré volontairement dans le tas, notamment dans la rave, afin que pas un otage ne se retrouve prisonnier à Gaza. On peut donc imputer à l’armée la plus démocratique du monde la moitié au moins des quelques centaines de morts ce jour-là. Mais sûrement pas des 1 200 annoncés officiellement par la Kommandantur de Tel-Aviv, malgré les chambres froides montrées hâtivement à la presse, qui ne pouvait pas distinguer l’origine des cadavres...
Dans son délire négationniste, Fourest peut compter sur Enthoven, déjà à moitié fou (pour des raisons familiales assez complexes).
"Le chiffre qu'on vous donne est faux mais quand même, il est impressionnant." #ampleursymbolique https://t.co/nft1OqOd1Y
— Raphaël Enthoven (@Enthoven_R) February 29, 2024
Ces deux supplétifs des massacreurs peuvent aboyer leurs chiffres, l’histoire enregistre et plus personne dans le monde n’ignore le génocide en cours. Chaque jour, 200 civils meurent sous les bombes. Les Israéliens visent même, sciemment, les distributions d’aide alimentaire. Des soldats (dans les hélicos ?) se seraient sentis menacés...
Une distribution d’aide alimentaire tourne au chaos dans la bande de Gaza pic.twitter.com/3YjL5IHDwh
— BFMTV (@BFMTV) February 29, 2024
Le shoah-movie inverseur de responsabilités et redresseur d’image
Que reste-il à l’entité israélienne pour ne pas se retrouver au ban des nations, définitivement, après des années de colonisation, de massacres et de crimes de guerre ?
Eh bien, le cinéma. Par un hasard divin, les shoah-movies se multiplient, ces temps-ci.
Après la grotesque Zone d’intérêt, qui montrait les méchants nazis (comprendre le Hamas) vivant bourgeoisement à côté des détenus d’Auschwitz (les pauvres Israéliens), voici le film de Juste qui va vous arracher des millions de larmes.
Si après ça vous ne ressentez pas une profonde empathie pour les Israéliens et une profonde haine contre les Palestiniens, comme Enthoven & Fourest, c’est que vous n’êtes pas dignes d’être appelés des hommes.
On propose aux scénaristes hollywoodiens un nouveau film où des Palestiniens du Hamas incarneraient les Allemands de 42, comme ça, les choses seront plus claires pour le grand public, qui semble perturbé par d’un côté les juifs victimes, de l’autre les juifs bourreaux. On leur dira que ce qui compte, c’est le réel.