Les Folies sionistes se poursuivent sans relâche, et la France est le pays où leur pression est la plus forte sur les personnalités du monde médiatico-politique. La plupart se soumettent, peu osent briser le cercle de la peur. Mais peur de quoi ? Tout ceci est bien irrationnel. Alors soyons rationnels.

Cette semaine, sur le podium :

 Mélenchon et son J’accuse (Netanyahou) ;
 Hidalgo dans l’étape Auschwitz-Tahiti ;
 Habib dit la vérité malgré lui.

Mélenchon soumet un cas géopolitique intéressant : en cas d’attaque israélienne sur le Liban, que fera la France, protectrice du pays du cèdre ?

En réalité, on n’a plus de président, tout le monde a pu le constater, en France et à l’étranger : Macron, à force de vouloir satisfaire tout le monde, c’est-à-dire forcément mentir, a disparu des radars diplomatiques. L’esprit français ne coule pas dans ses veines : courir à Tel-Aviv lécher les mains ensanglantées de Netanyahou, ça signe ta mort politique direct.

La France, de toute façon, est depuis les Gilets jaunes (décembre 2018) un bateau ivre. La démocratie, c’est peut-être ça, finalement : une anarchie rendue possible par l’effondrement du pouvoir tyrannique sur lui-même. Personne ne peut nier l’effondrement moral et intellectuel des élites, y a qu’à voir Véran, Attal, Dupond... Peut-être qu’il fallait descendre aussi bas pour que le Français se réveille...

Une qu’est pas bien réveillée, c’est Hydralgo. On se demande tous comment une intelligence aussi limitée – écouter son phrasé, ses arguments, forme et fond fusionnent dans le néant – a pu arriver aussi haut dans la hiérarchie politique, mais la raison est justement non politique.

Face aux accusations de voyage à Tahiti aux frais de la princesse, la tricheuse sort la carte Auschwitz, qui est pourtant, surtout en ce moment, à double tranchant.

« Chaque année je me rends à Auschwitz avec une délégation du Conseil de Paris » : c’est quoi ce délire, un pèlerinage religieux ? Quel est le but de ce voyage déprimant ? Pourquoi s’emmerder en janvier en Pologne, où ça caille des meules, au lieu d’aller à Gstaad, par exemple, s’éclater avec la jet set ?

Soit l’Hydralgo est maso, soit elle a un flingue sur la tempe. En cette fin de règne, nos dirigeants sont obligés de sortir des mensonges de plusieurs mégatonnes pour tenir. Y a plus d’autorité, plus de vision, ça navigue à vue, le commandant de bord est bourré et les vagues de colère sont de plus en plus grosses.

Pas étonnant que la vérité surgisse là où on ne l’attend pas, brisant le mur du mensonge (et des lamentations).

Y a un truc qu’est bien, quand même, en ces temps de tensions exacerbées, c’est la chute des quatre cavaliers de l’Apocalypse, Reichstadt, Huchon, Mendès et Pain, qui avaient déjà touché le fond(s Marianne). Eux, ils ont disparu à la vitesse des dinos sous la comète de 65 000 000 avant Jésus-Christ.

Leur comète, c’est l’erreur historique de la maison-mère, qui a dépassé les bornes et les frontières. Si un messie doit revenir, ce sera bien un nouveau Christ, et pas un fou aux mains pleines de sang.

Moralité (à la Jean La Fontaine) : quand on veut devenir trop grand, parfois, on disparaît.