Sa décision, annoncée sur France 2 ce jeudi matin, intervient alors qu’il a été rétrogradé mercredi soir au rang de vice-président sans attribution du Front national, pour avoir refusé de quitter la présidence de son association Les Patriotes.
L’intégralité du passage de Florian Philippot dans Les 4 vérités :
Sa décision est prise. Florian Philippot a annoncé ce jeudi sur France 2 qu’il « quittait le Front national ». « On m’a dit que j’étais vice-président à rien... Écoutez, je n’ai pas le goût du ridicule, je n’ai jamais eu le goût de rien faire, donc bien sûr je quitte le Front national », a annoncé celui qui a longtemps été considéré comme le bras droit de Marine Le Pen après avoir rejoint le parti en 2009.
[...]
Dans la foulée, plusieurs proches de Florian Philippot ont eux aussi annoncé leur départ du parti à l’instar de l’eurodéputée Sophie Montel, adhérente depuis plus de 30 ans. « J’envoie aujourd’hui ma lettre de démission à Marine Le pen », a indiqué sur Twitter cette frontiste qui avait déjà été privée cet été de ses fonctions de présidente du groupe à la région Bourgogne Franche-Comté.
J'envoie aujourd'hui ma lettre de démission à @MLP_officiel !
— Sophie Montel (@Sophie_Montel) 21 septembre 2017
Au Front national, le départ de l’énarque a été sévèrement commenté. « Le FN va enfin connaître l’apaisement face à un extrémiste sectaire, arrogant et vaniteux qui tentait de museler notre liberté de débattre », a lâché Louis Aliot, le compagnon de Marine Le Pen, sur Twitter.
Fait divers dans le Paf : Gonflée à l'hélium médiatique, une montgolfière se crashe ! pic.twitter.com/CUBePadL7Y
— Louis Aliot (@louis_aliot) 21 septembre 2017
Invité de France info, le secrétaire général du mouvement, Nicolas Bay, a « regretté sa décision » car Florian Philippot « avait toute sa place ». « Mais il fallait qu’il accepte le débat », a-t-il ajouté, regrettant qu’il « se crispait » et faisait trop « la publicité » de son association qui « a toutes les caractéristiques d’un micro-parti », provoquant ainsi un « conflit d’intérêts » avec le FN.
Lire l’intégralité de l’article sur lefigaro.fr
Jean-Luc Mélenchon ne veut pas du « fasciste » Philippot mais lance un appel aux électeurs du Front national (à partir de 10’35) :