Egalité et Réconciliation
https://www.egaliteetreconciliation.fr/
 

Finale Cannes 2024 : trans latino ou déesse sexiste ?

Ni l’une ni l’autre : travailleuse du sexe !

On va au cinéma une fois tous les 10 ans, autant dire qu’on est des vrais spécialistes. En finale de ce festival de Cannes 2024, on a deux films woke, et un poids lourd, pourtant favori, éliminé.

 

 

Les deux finalistes sont la comédie musicale latino de Jacques Audiard sur un trans de cartel (tout le monde suit ?) et la bluette napolitaine sur une jolie déesse bourgeoise désirée par tous les hommes, en gros un clip pour le Club Med rital. On verra qui du trans ou de la terf, pardon, de la femme, va rafler les suffrages du jury.

Pour info, dans le jury, on trouve Omar Sy, un médiocre comédien – théoriquement français – en fuite aux USA après des paroles méchantes contre les Français, qui seraient des sales racistes. La présidente du jury, c’est Greta (allemande d’origine) Gerwig, qui a gagné un milliard de dollars avec Barbie, le bonbon rose post-MeToo coécrit avec son mec, Noah Baumbach.
C’est un peu lui qui est derrière, on dit ça, on dit rien. Mais le succès de ce film qu’on n’ira jamais voir a propulsé la Greta à la tête du festival.

Le second finaliste qui veut voler la 2e palme d’or au fils Audiard (sa première c’est Dheepan, un film un peu facho quand même), c’est Parthenope de Paolo Sorrentino.

 

 

Le grand éliminé, c’est Coppola, avec l’œuvre de sa (fin de) vie, Megalopolis, un désastre selon les privilégiés qui ont été invités à la projo. Nous on n’a pas reçu le carton, ou alors le mec de la poste l’a volé, comme souvent. Tous nos colis sont ouverts, ça doit être pour des questions de sécurité, genre voir si y a pas une bombe dedans. C’est une bonne chose que la poste nous protège !

Tout grand artiste va un jour trop loin, après avoir défriché ou créé un genre : ce sera le cas d’Einstein qui passe de la relativité restreinte à la relativité générale, ou même de Macron qui veut faire un troisième mandat, après avoir magnifiquement réussi les deux premiers.

 

 

Il restera de ce 77e Festival une odeur de brûlé, puisque le grand public n’ira pas trop voir les films primés. C’est pas qu’il boude, mais il ne participe pas à cette autocélébration collective qui ne touche que rarement le cœur, au sens propre et au sens figuré, du public. Le grand public est ni féministe ni trans.

***

La Rédaction s’excuse auprès de son lectorat pour avoir diffusé 2 vidéos de Téléramort, mais c’était ça ou rien.

Dernière minute : la palme à un film sur une travailleuse du sexe

L’homme de Star Wars est ensuite invité à remettre la palme d’or à Sean Baker. Forte émotion de ce réalisateur, qui saisit sa récompense et fait l’éloge du cinéma en salles. Tacle les géants américains des plateformes qui préféreraient le voir dépérir. Remercie les femmes qui l’entourent – « je t’aime maman », « mon épouse, ma muse, je t’aime ». Mais ce sont à d’autres femmes qu’il souhaite rendre hommage, à toutes les Anora : « Cette palme d’or est pour toutes les travailleuses du sexe », conclut l’Américain de 53 ans qui succède à Anatomie d’une chute, de Justine Triet. (Le Figaro)

La mort du cinéma français

 






Alerter

42 Commentaires

AVERTISSEMENT !

Eu égard au climat délétère actuel, nous ne validerons plus aucun commentaire ne respectant pas de manière stricte la charte E&R :

- Aucun message à caractère raciste ou contrevenant à la loi
- Aucun appel à la violence ou à la haine, ni d'insultes
- Commentaire rédigé en bon français et sans fautes d'orthographe

Quoi qu'il advienne, les modérateurs n'auront en aucune manière à justifier leurs décisions.

Tous les commentaires appartiennent à leurs auteurs respectifs et ne sauraient engager la responsabilité de l'association Egalité & Réconciliation ou ses représentants.

Suivre les commentaires sur cet article

Afficher les commentaires précédents
  • #3368727
    Le 26 mai à 04:04 par RUSSIAFORCE
    Finale Cannes 2024 : trans latino ou déesse sexiste ?

    Je viens de voir piscine à débordement du fils de Cronenberg ( Possessor excellent aussi ) , le garçon et le héron, Exhuma, Seneca et Divinity donc il y a des films intéressants mais il faut chercher.

    Les navets sont à Cannes !

     

    Répondre à ce message

  • #3368729

    Megalopolis nous parle de décadence romaine, mais pourquoi si tardivement ? Metropolis faisait de l’anticipation, c’est plus difficile.
    Ce film (Megalo) vaut peut-être le coup d’être vu. Le sujet est intéressant.
    Bien sûr, ce sujet décadence romaine met en scène la caste des nantis. Avec leurs ennuyeuses et répétitives partouzes, leurs déguisements, leurs maquillages et tout ce boucan qu’ils font, par terreur du néant.
    Si on changeait radicalement le cinéma ?
    Des gens qui ont eu une vie parlent de la vraie vie, des vrais gens, dont ils sont. Dans de vrais pays composés de familles et de gens qui travaillent dans des métiers variés, pour vivre et faire vivre.
    Un peu comme avant, en fait.
    Des histoires au sujet simple, qui va droit au cœur.
    Avec des acteurs inconnus. Des baladins qui en ont vu des vertes et des pas mûres. Qui ne feront peut-être qu’un film. Qui ont le don de nous émouvoir.

     

    Répondre à ce message

    • #3368800
      Le 26 mai à 08:21 par cine cinema
      Finale Cannes 2024 : trans latino ou déesse sexiste ?

      Intéresse-toi à la filmographie de Bruno Dumont... c’est authentique, France profonde normande tragi-comique, poétique...
      l’histoire de bande de gamins qui s’ennuient à la campagne passant leur temps à zoner en 103 (sans casque !), qui essaient de choper sans trop de succès, parfois se foutent dessus... une chanteuse à l’accent du nord qui veut devenir une star mondiale du RnB, chante dans l’église à des péquenots qui ne comprennent pas l’anglais, s’entraîne pour gagner un concours campagnard de jeunes talents... deux flics qui mènent une enquête dont l’un est complètement barré bourré de tics, l’autre qui conduit comme un taré sur les routes sinueuses jusqu’au tonneau...
      - P’TIT QUINQUIN de 2014 suivi de COINCOIN ET LES Z’INHUMAINS de 2018, mini-séries chacune de 4 épisodes.

       
    • #3368939
      Le 26 mai à 15:12 par Bourriquet
      Finale Cannes 2024 : trans latino ou déesse sexiste ?

      @Cinecinema.
      J’ai regardé quelques extraits de la série de Dumont. Effectivement c’est très soigné, bien joué, souvent hilarant. Mais c’est toujours triste de voir la France réduite à cette image de consanguins, débiles, incultes, plus ou moins alcooliques (c’est une réalité indéniable, mais de là à en faire une règle... Et même au plus profond de la misère humaine, il est possible de trouver de la grandeur). On a l’impression que pour recevoir des financements, il est indispensable de rabaisser notre pays.
      Le miracle, c’est que jusqu’au plus profond de son humiliation sous l’oeil des réalisateurs, la plus basse France vaut toujours mieux que l’entre-soi des bobos apatrides.

       
  • #3368735
    Le 26 mai à 04:41 par Golem de Normandie
    Finale Cannes 2024 : trans latino ou déesse sexiste ?

    Un film sur la prostitution féminine ?
    C’est encore une référence à Abraham et Sarah.
    Un eunuque qui gagne un prix qui récompensait les femmes ?
    On nous gave de références au proche Orient antique...

     

    Répondre à ce message

  • #3368856
    Le 26 mai à 10:47 par Alençon
    Finale Cannes 2024 : trans latino ou déesse sexiste ?

    une fausse vache ne produit pas un vrai lait , une fausse poule ne produit pas de vrais œufs ; alors dans quel monde une fausse femme pourrait-elle se substituer à une vraie femelle ? dans le monde imaginaire du cinéma , de l’ image , du faux .

     

    Répondre à ce message

  • #3368930

    Souvenez-vous des dernières scènes du Eyes Wide Shut de Kubrick, la petite fille dans le magasin avec les parents derrière, faisant écho à la cérémonie avec les barbies grandeur nature...

    De fait, que ce Jury flanqué de la réalisatrice du film Barbie donne la Palme d’Or à un film célébrant une prostituée, c’est on ne peut plus cohérent.
    Barbie étant l’icone imposée aux petites filles du monde occidental de l’après-guerre propageant dès 1959 (début du Féminisme seconde vague aux US) l’image de la Femme forte et indépendante, c’est-à-dire la pute libérée de 1968.

     

    Répondre à ce message

  • #3369048

    Le festival de Cannes : "ma main à couper que ça va tourner autour du trou de balle c’t’histoire !"

     

    Répondre à ce message

  • #3369202

    Quand on voit la tête de sa vieille femme asiatique on comprend pourquoi Baker aime les prostituées au point de leur dédier "Anora" .

     

    Répondre à ce message

  • #3369245
    Le 27 mai à 10:15 par politzer
    Finale Cannes 2024 : trans latino ou déesse sexiste ?

    Les "progressistes-lol" sont des réacs qui ont trouvé leur modèle dans l antiquité romaine ! C’est ça le progrès LFI !
    « Les pratiques sexuelles de notre peuple sont devenues si perverties qu’elles sont maintenant considérées comme normales. Les hommes épousent des hommes et les femmes épousent des femmes et personne ne sourcille. »
    Ammien Marcellin, historien romain du 4ᵉ siècle après J.-C.

     

    Répondre à ce message

  • #3369348
    Le 27 mai à 14:22 par Autour du dolmen
    Finale Cannes 2024 : trans latino ou déesse sexiste ?

    La mise en avant, à des fins de division, de la minuscule communauté trans, me ramène toujours à l’image de Baphomet.
    Visage barbu, seins nus féminins et zone tropicale dissimulée. Yoni ou linga ? Comme dans une pochette-surprise, il va falloir ouvrir le cornet pour savoir. Mais loin de nos enfants. Très loin.

    Notre identité biologique heureuse ou malheureuse, est incontournable. Je conçois que la dysphorie de genre soit un souci et je le respecte. De là à construire une société autour d’un diagnostic psychiatrique, il y a un pas que je franchirai pas.

    A l’instar des buveurs de Budweiser, les cinéphiles boudent la propagande LGBTQ. Ou comment se prendre les pieds dans le tapis rouge.
    Fin du festival !

    .

     

    Répondre à ce message

  • #3369460

    Audiard n’a rien inventé. Il s’est inspiré du film coréen "Man on high heels" en remplaçant le flic par le bandit. Allez hop on surfe sur les sujets tendance et une palme décernée par les bobos en extase

     

    Répondre à ce message

Afficher les commentaires précédents