Un séminaire de formation à l’antiracisme réservé uniquement aux victimes du « racisme d’État », excluant ainsi les personnes blanches de peau se déroulera du 25 au 28 août au Centre international de séjour de Reims, suscitant un début de polémique sur sa tenue.
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La tenue de ce camp a suscité un début de polémique, notamment sur Twitter où plusieurs utilisateurs se sont émus de ce « racisme anti-blancs ».
En revanche, pour Martine Solczanski, directrice du centre de séjour, le séminaire n’interfère pas avec les principes de non-discrimination défendus par son établissement. « Nous avons traité leur demande de réservation comme tous les groupes et professionnellement ça ne me pose pas de problème », a-t-elle réagi.
« Le travail de prise de conscience fait par les associations de lutte contre le racisme est légitime, mais ne doit jamais être fait de façon provocatrice d’autant que si l’accès est vraiment restreint, cela devient en plus illégal », a critiqué Noémie Michelin, responsable de l’antenne rémoise de la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (LICRA).
« Rien ne permet d’interdire cette rencontre à ce jour », a fait savoir la Ville de Reims, qui siège au conseil d’administration du centre de séjour et s’est entretenue avec l’organisation de ce stage aux « intentions discutables », selon elle.
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Ne pas confondre antiracisme
et « communautarisme victimaire subventionné »
avec Kontre Kulture