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Ne soit pas si naïf Étienne, Melenchon va te laisser Chouard !..
Sa nébuleuse 6 ème république, sans avoir l’air d’y toucher, me semble fortement ressembler à la 4ème. On sait se que ça a donné. "Un pot de confiture qui n’en finissait plus de moisir", "Les arrangements de couloir loin du peuple". Le paradis des lobbys, le partisianisme jusqu’à l’impuissance générale :
Le parlement Européen quoi... .
Étienne cite deux sources importantes (à la fin de son intervention, vers 37’50") :
le livre "Principes du gouvernement représentatif" de Bernard Manin
...pour se renseigner sur la démocratie. Il est dur à trouver - trouvable en PDF - Étienne souhaite sa re-publication
Extrait du lien wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Princi... :
« essai de science politique publié par le politologue français Bernard Manin en 1995. S’appuyant sur l’étude de la démocratie dans la Grèce antique, où il souligne notamment l’importance du tirage au sort face au vote, il constitue depuis l’un des classiques de la discipline. »
les conférences de Henri Guillemin, historien, où sont traités :
l’assassinat de la révolution française par Bonaparte et Napoléon ; la commune ; la première guerre mondiale.
Étienne : « ce sont tout le temps les riches qui nous ont fait massacrer et c’est ça contre quoi on peut se battre ».
Lien wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_...
Conférences : www.rts.ch/archives/dossiers...
Étienne à 35’50" : « Chez nous, nous sommes dans une tyrannie. Alors c’est un peu mieux qu’une tyrannie parce qu’on a le droit de parler. Voilà, j’ai le droit de vous parler, mais j’ai le droit de vous parler parce que je ne change rien. Vous verrez que le jour où je pourrai changer quelque chose, on me massacrera. C’est ça la définition d’une tyrannie. Regardez l’histoire des hommes, je vous conseille d’écouter Henri Guillemin... »
Si KontreKulture le réédite je l’achète :)
Bonjour
Imparable , un grand merci à Monsieur Chouard pour cette démonstration brillante .
J’en profite pour , humblement , appuyer le conseil final de visionner ( http://www.rts.ch/archives/dossiers... ) les dossiers d’Henri Guillemin ( perso après la Commune , j’ai vu Jeanne D’arc , Napoléon , Pétain ) c’est éclairant à plus d’un titre !!!
toujours un plaisir d’entendre mr Chouard,les trois sages mr Soral,Chouard,Hillard,je me lasse jamais de leur analyse.merci E&R.
Soral, Chouard, Hillard et Drac cher ami...Drac vaut amplement le détour.
Je pense sincèrement que des gens comme Etienne Chouard sont plus utile que Alain Soral (même si moi j’en ai appris beaucoup en écoutant A.S )
Mais moins de gens les connaissent ...
il faut les faire découvrir aux gens, et je suis sûr que les gens les écouteront plus car ils auront moins de problème qu’avec une personne qui parle des juifs pendant 1H ,, mais qui dénonce simplement et efficacement les problèmes et propose même des solutions...
(perso je ferais plus écouter Chouard à ma mère que Alain Soral)
Et le système ne peut pas les diaboliser car Chouard ne parle pas des juifs, ni des franc-maçons... pas besoin... il suffit juste de dénoncer les actes, les mensonges etc..des élites et combattre leurs système .
Par exemple savoir qu’il y a beaucoup de juifs de franc-mac etc dans le mondialisme peut être très intéressant, mais au final passer son temps à le rappeler ne sert à rien je trouve ,
au contraire les manipulateurs le retourne contre vous et le peuple vous écoutes moins...
et pour finir en plus on évite que certain esprit extrémiste se servent des analyses que l’on fait sur les juifs ...
Bref j’y vois que des avantages .
Bref,il faut pas dire aux méchants qu’ils sont méchants,sinon ils vont nous faire panpan-culcul !
Tant que tu ne fais que parler des actes et des comportements,sans désigner leurs auteurs,ceux-ci (pour employer une métaphore assez parlante) se tartineront toujours le fion de ce que tu pourras penser.
Mais libre à toi de préférer faire écouter Chouard plutôt que Soral ;c’est sur,c’est plus confortable intellectuellement parlant.(ta maman n’aura rien à te reprocher et tu pourras faire de beaux rêves)
Je trouve qu’il a raison, pointer du doigt les juifs ne sert à peu près à rien (mais par contre c’est très mal vu) ce qui est important (efficace) c’est de dire comment contrer leur pouvoir de nuisance et comme ça vise aussi bien les usuriers Juifs que goys ce n’est pas une posture diabolisable.
La construction ou la constatation politique de l’hostilité supposée ou véritable dans l’autre est difficilement repérable. Si l’on s’en tient au fait que cette stigmatisation conditionne le repérage possible de la manifestation du politique, en tant que décision discriminatoire, dans le monde, alors la France, précaire d’une opposition jadis inhérente au concept de politique, est dans sa dimension strictement intra-étatique dépourvue des conditions d’une réflexion philosophico-politique sur la qualité et la vision du politique en France. A la guerre communicationnelle et démocratique, où le statut de l’opposant comme le pense Schmitt (homme transparent) doit être, autant que faire se peut, juridiquement maintenu dans les catégories du droit public européen d’autrefois, et pas volontairement et ontologiquement dégradé dans les catégories du droit pénal, s’est substituée un apparent consensus sans ennemis où l’opposition démocratique, pauvre de ses moyens d’expression et d’existence, lutte dans le néant sans que lui soit reconnue sa qualité d’ennemi essentielle. La supposée résistance que l’opposant porte dans son discours est minimisé par l’inintérêt que porte le pouvoir à son endroit. Car la dégradation du statut traditionnel de l’opposant politique, qui permettait au pouvoir de se construire contre cet autre, même pénalement reconnu, a laissé place à un autre type de statut. L’opposant politique n’est plus l’ennemi contre lequel le pouvoir mène ses troupes, pas plus qu’il n’est le criminel que l’on emprisonne par prévention, mais est le silence de la chose qui n’existe pas, la chose ignorée, l’objet d’un mépris qui ne se dit pas. A vrai dire, j’ai toujours pensé que le parlementarisme démocratique était l’expression sinon la forme, malgré ses faiblesses et parfois ses impasses, la plus accomplie de l’Etat, à condition que l’inimitié réelle soit à la base des joutes parlementaires qui en alimentent son contenu, et que ces joutes, par conséquent, défendent d’authentiques visions. Or la valeur intrinsèque d’une opposition politique se mesure à sa diffusion médiatique ; de cette diffusion dépend son seul droit à être. Au droit à être s’est substitué le fait à être ; le fait que l’on décide de montrer et le fait que l’on décide de cacher. Or le dire sur le fait et sur le fait d’expression doit se prémunir de l’encadrement moral du fait qu’il dit, et de l’exclusion faussement juridique des oppositions que les diseurs jugent contraires à leurs principes.
Un principe n’est pas une loi. Le cadre étatique n’est pas un cadre de principe, mais un corpus de loi. Le cadre de la démocratie française se réalise en permanence par-delà son droit, son devoir, et n’est au fond que l’expression des expressions que les médias relayent, et, ne les relayant toutes pas, l’exclusion par conséquent d’un en-dedans de droit dans un en-dehors de fait. L’illégale marginalisation des dissidences politiques opérée par les médias tire son apparente légitimité du caractère privé des supports médiatiques que cette ostentation exige pour se manifester, et être. Les médias, privés ou publics, sont-ils, en dépit des intérêts politiques qui sont les leurs, habilités à choisir et à exclure, au nom de ces mêmes intérêts, et de leurs principes respectifs ?
A 17 ans, pour la première fois, j’écoutais Alain Soral. Son éjection de l’espace de fabrication du consensus devait en elle-même chercher les raisons et le sens de cette discrimination. Je comprenais progressivement cette analyse, faite à partir de lui-même, et grâce à lui, le pourquoi de son éviction. Il devenait clair qu’Ils travaillaient, tous, malgré leurs différences et divergences (apparences d’apparences), à l’édification d’une même logique, sans référent négatif. A ce titre, l’élément négatif, en raison d’une politique d’ostracisme silencieuse, perdait, ne pouvant se faire entendre, la puissance dialectique propre à sa négativité. A ce niveau, Hegel a juste ; l’actualisation de la puissance a besoin de visibilité, par suite, de reconnaissance, par conséquent d’un espace que peuplent les locuteurs ; car c’est de l’écho seul qu’elle suscite dans son voisinage qu’elle tire sa réalité. Lui supprimer l’espace que nécessite la possibilité de son écho, c’est, au fond, la supprimer simplement, en tant que phénomène, et l’abaisser à la l’impuissance malheureuse du stoïcien. Cette logique sans autre, constamment « débattu » dans l’espace médiatique, pense épuiser sa profondeur dans les problèmes liés à l’espace et à son extension spatiale. Les questions relatives à sa valeur qualitative n’ont quant à elles aucune place dans un débat sclérosé par les fins basses de l’ingérence, de l’interventionnisme, des délocalisations et de l’Europe.
Sa valeur est définitive et s’excepte par conséquent des débats ; cela se tient pour une part à la légalité que lui confère constitutivement la majorité des votants, et pour une autre part, à l’idée que l’Esprit de la Constitution Française est et doit être le cadre définitif et référent à partir duquel se décide le cours du politique. Démocratie, Europe, Droits de l’Homme et du Citoyen, autant d’indépassables, pensent-ils, stoïciens. Murs définitivement charpentés et étroits d’où se décline l’ambition précaire du politique. Il semblerait que la réflexion ait atteint l’indépassable préjugé de l’indépassable… Dire le dépassement, l’alternative, dans ce cadre, c’est être contre le progrès, l’évolution, le darwinisme, c’est prendre le risque de la non-sélection. Seuls les grands hommes, risques pris, s’exceptent du cours. Ils nagent… c’est triste, bien souvent pour pas grand-chose, leur épaisseur n’étant pas celle du peuple, leur bouche n’étant pas celle qui conviendrait à ses oreilles.
Le problème, pour finir, n’est pas le caractère représentatif de notre démocratie, mais la marginalisation de son essence propre. Le mensonge n’est pas nouveau, cf Platon.
Quelle remarquable manière de s’exprimer "Prix du consentement". Le niveau de conceptualisation apparait, selon votre style de formulation, trés savant. Il est apréciable de lire un niveau de syntaxe soutenu et avec du vocabulaire ; cela rassure sur l’utilisation de notre langue qui tend à se faire pauvre.
Toutefois, si je puis humblement me permettre, j’avoue ne pas tirer grand chose de votre éloquent commentaire.
Je veux bien admettre que l’intellectuel n’a pas vocation à être compris d’une majorité, tel que René Guénon l’exprimait lui-même (et il est parmi ses ouvrages certains faciles d’accés, d’autres réclamant une subtilité conceptuelle particulièrement élevée) mais (par curiosité), parmi vos lecteurs, qui a saisi votre propos ?
Désolé pour ma franchise que j’ai tenté de nuancer avec empathie : cela vous sera peut-être utile (avoir un retour sur ce que l’on communique pour apprendre sur soi-même).
Pax Al, quand j’essaye de me faire comprendre, c’est moche, et j’aime pas le moche. Donc, j’explique. Déduire la démocratie authentique du tirage au sort, c’est la dépouiller, voilà tout, de sa substance propre. Chouard a bien son lu son Robert Manin, certes, mais pour n’en retirer qu’un petit point de vue, proche des trois théoriciens qu’il cite. Que le tirage au sort rende mieux compte de l’égalité des citoyens, c’est un fait, un fait dont la pertinence se caractérise par un contexte très particulier : 30 000 citoyens, problèmes politico-primitifs. De quoi rendre en effet le principe de rotation effectif ; de quoi le considérer, à ce titre, plus respectueux de l’égalité que ne l’aurait été le principe électif. Or notre situation est beaucoup plus complexe et contraignante. Il ne s’agit plus de laisser au hasard la possibilité de choisir de nos constructeurs celui qui aura la charge de concevoir la flotte dont la cité a besoin pour se défendre et marchander. En outre, les prescriptions aristocratiques ont une force que la pratique gratuite du pouvoir n’a pas, une force qui bien souvent motive et détermine les formes que prendra cette politique : l’argent et les pressions physiques que ceux qui le détiennent ont le pouvoir d’exercer. Dans ce cadre, la gratuité du sort reste potentiellement corrompue par le trafic que noue systématiquement l’homme souverain à la pression de l’épargne des bien-nés de la cité. Faire semblant de ne pas savoir que ce système, par sa corruption, fut sans doute partiellement responsable de la mise à mort de Socrate, est malhonnête, tout d’abord. En second lieu, faire dépendre le tout du concept de démocratie de son cadre technique ce dans le but, et c’est prévisible, d’aboutir à l’idée que le peuple ne détient pas le pouvoir est idiot. En effet, lorsqu’une petite fille coupe une part de gâteau pour elle et sa sœur, il paraît logique (de notre point de vue), qu’appartienne à la seconde le droit de choisir sa part. N’importe quel enfant de 12 ans considérerait injuste le fait inverse.
C’est que pour ma part, je ne crois pas que la démocratie puisse se comprendre ainsi. Dans ma tête, la démocratie ne désigne pas une pratique singulière du pouvoir, mais au contraire, un espace singulier d’expressions. Conserver ou non les formes démocratiques comme limites du cadre au sein duquel s’exerce le politique - alternance, élection, référendum, représentation, délégation, candidatures limites etc… - ne me semble pas singulièrement problématique. A vrai dire, le vote a malgré tout le pouvoir de tempérer l’action souveraine, en la sanctionnant, et voyez, la possibilité, pour le souverain, de se représenter à l’issue de son mandat implique directement les déterminations qu’il se donne par conséquent, c’est à dire dans la visée de sa réélection. Pour ma part, question de formes, c’est un plus sur la démocratie athénienne. Le joug qui plane là sur le peuple me paraît moins solide.
La question du peuple ne se déduit pas des problèmes liés à la pratique du pouvoir, ni de son apparente absence dans cette pratique. Le fait qu’un homme obtienne son pouvoir de domination à l’issue d’un tirage, fondé en principe sur l’égalité réelle des chances accordée à tous, n’a jamais fait de cet homme un peuple, et n’a jamais fait du pouvoir obtenu par cet homme le pouvoir du peuple. Vis-à-vis de cela, là encore, la règle du plus grand nombre, sur le plan de la pratique, me paraît être un plus, car même si la majorité ne représente pas le peuple dans sa totalité, elle parvient néanmoins à le représenter dans sa majorité. Je laisse les questions relatives à la légitimité de cette règle aux autres. La vérité, comme je l’entends, c’est que le peuple, en tant qu’il détient le pouvoir de sanctionner la place que lui confèrent les politiques, n’a rien à voir avec ça. S’il est trop con pour ne pas comprendre qu’il s’est fait rouler par le référendum de 2006, cela ne le concerne que lui, et les instituions bonnes, contrairement à ce qui a été dit au-dessus, ne rendent pas un peuple nécessairement meilleur. Le peuple, que sanctifie, j’insiste, le principe de démocratie, est la force qu’il convient de véhiculer dans toutes les parties qui constituent la mécanique de ce corps. Sa force n’est pas relative à la présence ou à l’absence de ses intérêts propres dans les formes pratiques que prend le pouvoir (le droit de vote, pouvoir de sanction, force réelle, n’étant pas sa vitalité propre), mais à la présence d’alternatives qui malheureusement aujourd’hui peinent à être reconnues, alors qu’elles devraient l’être, visibles et débattues, en raison du principe démocratique lui-même. L’espace de visibilité dans lequel se verbalise la critique, inhérent en droit à cette totalité sans en-dehors qu’est la démocratie, s’est progressivement confondu dans un même et unique consensus, une même et unique question. « Comment s’adapter ? » Voilà le consensus, il faut nous adapter. Cela présuppose en second lieu, qu’il faille débattre quant à ces modalités d’adaptation. Affaire entendue, les médias et les politiques ne nous parlent que de ça. Voilà dans quoi se fige la force que la démocratie permet.
Qu’Alain Soral ne puisse pas ouvertement débattre à la télévision, que le groupe « Au bon sens » ne puisse pas bénéficier d’espace, voilà ce qui fragilise notre démocratie. Ce n’est pas le système qui encadre par le droit la pratique, le responsable, mais l’agora, cet espace où ne se débat plus aucune divergence de fond, qui comme le dit Chomsky s’échine à produire du consensus afin de donner au peuple le sentiment de participer à un débat, quand des deux locuteurs aucuns ne s’exceptent du présupposé pris à l’égard du vrai problème. Le peuple dit « on doit s’adapter », le politique dit « on doit s’adapter », le peuple débat « comment doit-on s’adapter », le politique débat « comment doit-on s’adapter ». En cela les politiques n’entachent en rien leur rôle de représentant. Suffit qu’un dise « non » pour qu’on le discrédite. Voilà ce qui est insupportable. Voilà le problème.
En gros, l’en dehors du pouvoir a longtemps été maintenu dans le silence, et différent du consentement dont il se faisait malgré lui le nom, s’est exprimé à quelques reprises par la violence. Contre cette violence s’est progressivement bâtie la démocratie parlementaire. L’en dehors devait être intériorisé, dans son expression verbale, par le pouvoir, et à travers cela, devait tempérer différemment le pouvoir, non comme menace physique et réelle, mais comme délibération, dialogue. Les antidémocrates ont toujours dévalorisé l’intégration, par cette forme, de l’en dehors dans le pouvoir, soit en pointant la corruption possible et la malhonnêteté des représentants de l’en dehors de jadis, soit en pointant la mort comme seule menace concrète et capable d’influer directement sur le devenir politique de l’histoire. La menace violente et tempérante détenu par l’en dehors du pouvoir, machine politique éminemment influente, a donc laissé place au parlementarisme. L’ennemi, ici, à toute sa place ; l’inimitié devenait non seulement le moteur systémique de la politique intra-étatique, mais trouvait la matière juridique de son cadre d’exercice réelle. A ce titre, les représentants de l’opposition politique obtenaient donc plusieurs droits, le droit à la parole, et enfin le droit au respect, à la reconnaissance. C’est cette belle idée la démocratie. Cette belle idée de la parole libre que l’on respecte, de la parole capable, vis-à-vis même du consensus, de dire son refus, son refus de tous les présupposés, de tous les consensus, avec la visibilité que cela requiert. Cette idée, c’est un peu la France au fond. Enfin j’sais pas, c’est compliqué. Tout est trop compliqué de toute façon. Malgré tout, je persiste à croire que le parlementarisme démocratique a fait son temps. Mais c’était une belle idée, trop belle idée pour se voir fustigée ici ou ailleurs. C’est ça que je refuse.
Certes.
Si je comprend bien et cela reste une évidence : qu’importe la mécanique formelle de la démocratie, le fait de vivre le paroxysme de l’ère de l’information, l’accélération du temps paradoxalement proportionnelle à l’efficacité technique de la communication et de la diffusion des idées, la confiscation des possibilités d’un débat véritable dans une rhétorique vertueuse, tout cela en vide la substance. On connait la dérive d’usurpation du pouvoir des sophistes par la manipulation des esprits. Rien n’a changé, cela n’a pris que plus d’ampleur. Hormis l’impossibilité métaphysique et logique du caractère opérationnel de la forme démocratique de gestion du collectif, ne pourrait-on pas atténuer ces effets pervers par un haut degré de formation intellectuelle et morale du peuple ? Relever la moyenne de la majorité afin que les moins aptes "sentent" (discernement instinctif) la sagesse et écartent le mensonge. La véritable révolution n’est-elle pas celle de l’éducation des enfants et moins jeunes ? Outre les éveilleurs de conscience, le rôle des enseignants et de leur formation me paraît fondamental ainsi que le principe d’universités populaires multiples.
Nous vivons hélas une pédophilie politique où le peuple infantilisé se fait violé par des libidineux de pouvoir qui usent de séduction. Dans ma conception, un chef n’a pas besoin de séduire, un véritable chef conquiert le pouvoir intérieur de la sagesse et ne cherche pas l’honneur en exteriorisant un pouvoir sur les autres, il le pratique pour lui-même. Il est. N’ayant pas besoin du mensonge, la recherche du vrai peut prendre sa place et commencer son travail de témoignage, de conseil, de guide.
Il est reconnu pour ce qu’il est et les autres viennent auprès de lui naturellement requérir sa sagesse. En cela il exerce une autorité qui grandit le peuple et incite tout citoyen à manifester ce pouvoir intérieur fraternellement.
La dignité, de l’élite au "bas" peuple, permet alors peut-être plus de confiance (foi en l’autre, en soi, en une Transcendance).
Message pour Pax Al
J’ai le même avis concernant un système qui valorise l’individu dans l’empowerment vis-à-vis son champ politique.Je crois aussi à un système de transition ou les individus sont éduqués ou rééduqués dans le logos,le bien commun,la critique constructive etc.Pour reprendre les lumières une société dite éclairée.De nos jours,le système pyramidale de pouvoir déconstruit la notion de pouvoir individuel sur nos sociétés (impuissance politique).Pour finir,je pense que nous pouvons prendre comme modèle la politique Athénienne et l’adapter à notre situation actuelle comme le dit Prix,elle est plus complexe .
Ecoutant les conférences d’Henri Guillemin dans leur intégralité depuis qu’E&R me les a fait connaître, j’adhère totalement à l’analyse de Monsieur Etienne Chouard sur la fausse démocratie mise en place et théorisée plus particulièrement par Adolphe Thiers (traître au peuple et suppôt de l’oligarchie).
Les conférences sur Bonaparte et la Commune sont incontournables si l’on veut comprendre la situation actuelle qui n’est qu’une continuité des événements initiés par la prise de pouvoir de la grande bourgeoisie en France après 1789.
Tout ce qu’expose Monsieur Etienne Chouard est d’un bon sens et d’une clarté absolus, mettant à nu la volonté du système de complexifier la politique pour se l’accaparer.
@Bill
Tant que tu ne fais que parler des actes et des comportements,sans désigner leurs auteurs,ceux-ci (pour employer une métaphore assez parlante) se tartineront toujours le fion de ce que tu pourras penser.
J’ai jamais parlé de ne pas désigner leurs auteurs (Attali , sarkozy etc... à la limite les gens découvriront par eux-même d’ou la plus part viennent)
mais le fais de savoir qu’il sont souvent juif franc-mac etc.. peut être intéressant, mais le rappeler sans cesse ne sert à rien, au contraire comme je l’ai dis, il n’y a que des avantages à ne pas passer son temps à le rappeler . ( bon après chez certain c’est une passion ou une obsession ...donc ils seront en manque si on en parle pas au moins une fois par jours c’est vrais)