Il faut supprimer les cinquante États des États-Unis pour les remplacer par sept super régions sur le modèle chinois : telle est la nouvelle carte dessinée dans le New York Times par l’agent mondialiste Parag Khanna, membre actif du Council for Foreign Relations (CFR).
« Redessine moi la planète » ! Les petits princes du Nouvel ordre mondial n’ont pas de limite dans leur frénésie de modeler le monde à l’image de leur utopie – le nouveau comme l’ancien. Parag Khanna juge « dépassés, désuets, obsolètes » les cinquante États qui constituent les États-Unis, il préconise de les remplacer par sept super régions. Selon lui, cela ne nécessitera nulle création, ces régions existent déjà, « il y a sept super régions définies par l’économie et la démographie, comme la côte pacifique ou la région des Grands lacs, et à l’intérieur d’elles de nouveaux archipels urbains ». Foin de l’histoire, de ses lentes concrétions, des configurations particulières qu’elle a façonnées, place aux grands coups de stabilo sur la comète.
Le CFR, fer de lance du mondialisme aux États-Unis
Le vocabulaire pompeux est caractéristique de l’homme, qui se proclame « stratège en gouvernance globale », et qui, né en Inde, vivant surtout en Arabie et en Europe, se soucie moins des intérêts des habitants des États-Unis que de l’utopie mondialiste. Son pedigree est parlant : membre du CFR, Khanna l’est aussi du Conseil européen des relations internationales, et travaille pour le « Conseil pour un programme global », un forum économique international. En décembre dernier, il prônait l’établissement d’un passeport mondial géré par Interpol, prenant texte d’une menace globale ne dépendant pas d’un État, le terrorisme islamique, pour officialiser une citoyenneté globale ne dépendant pas d’un État. Il est aussi « global contributor » pour la chaîne CNN.