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États-Unis : des "équipes d’intervention contre les préjugés" dans les universités

Une surveillance quasi orwelienne, un pré-totalitarisme… La « Fondation pour les droits individuels dans l’éducation » (FIRE) vient de publier un rapport aux États-Unis, révélant que plus de 230 universités américaines encouragent leurs étudiants à dénoncer les discours « offensifs », les paroles gênantes, les « préjugés » de leurs camarades.

 

Aux dépens de la Constitution qui garantit la liberté d’expression dans son premier Amendement, vous pouvez être coiffé au poteau du politiquement correct, sans autre argument que la subjectivité toute personnelle de votre voisin de bureau.

Après les « Trigger warnings », les « Bias Response Team » entrent en scène…

 

Les « Bias Response Team » : les équipes d’intervention contre les préjugés

De plus en plus de rapports le prouvent : les collèges et les universités invitent les élèves à signaler, anonymement, les discours dits « offensifs » de leurs collègues, camarades ou même professeurs.

Pour ce faire, des équipes spéciales ont été mises en place : des « Bias Response Team » (BRT), des « équipes d’intervention contre les préjugés » – ça ne s’invente pas. Elles visent à favoriser « un environnement sécuritaire et inclusif », en fournissant « sur le campus un plaidoyer et un soutien à tous ceux qui ont connu ou été témoins d’un incident de partialité ou de discrimination ». Elles auront à charge d’enquêter et de discipliner si besoin l’étudiant, modérer en tout cas sa liberté de parole…

Moins d’un tiers de ces équipes comprend des membres du corps professoral, si l’on se réfère au rapport du FIRE.

 

Vous avez dit « offensif » ? Il faut dénoncer

Qu’est-ce qui est considéré comme « offensif » ?! La notion est arbitraire, bien subjective et surtout très large… On trouve bien sûr tous les « problèmes » de discrimination : race, couleur, groupe ethnique, classe sociale… mais aussi religion, orientation sexuelle, identité et/ou l’expression sexuelle, âge, état matrimonial, statut de vétéran, santé physique et mentale…. (on omettra ceux qui se plaignent d’insultes sur leur poids ou leur taille (sic)).

Tout peut être entendu, même si l’acte n’était pas intentionnel ! Du moment que la parole transite dans un espace public (« Merci ma chérie » fut considéré comme sexiste dans l’Université de l’Oregon….) Et tout le monde peut signaler ce qu’ils appellent un « incident de préjugé » : professeurs, personnel, étudiants, mais aussi parents et visiteurs du campus.

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