Le Dîner sur TLV c’est la version juive du dîner d’Ardisson dans 93, faubourg Saint-Honoré sur Paris Première. On ignore si Thierry a revendu son concept aux Israéliens, ou s’ils l’ont copié, mais l’idée tombe un peu mal pendant que les enfants palestiniens meurent sous les bombes du duo Katz-Netanyahou, autant dire le duo Heydrich-Hitler actuel.
Les images du génocide sont partout, et parfois, il faut rafraîchir la mémoire visuelle des Français qui ont d’autres chats à fouetter. Eux qui entendent à longueur de journée les israélistes leur donner des leçons de morale, de conduite ou de pensée, doivent savoir à qui ils ont affaire.
A young man and his sister scream in shock and tears after an airstrike killed their mother moments earlier in Al-Amal, central Khan Younis.
“Mama is dead... Mama is dead” pic.twitter.com/i40TzB0Rgg
— Suppressed News. (@SuppressedNws) April 6, 2025
Là, on a assiste à la mort d’une mère, mais il y a plus graphic, comme disent les Américains. Les corps déchiquetés des enfants, des familles entières détruites, des soldats qui rigolent, on se demande comment les Israéliens vont vivre avec ça. Assassiner ses voisins pour être tranquilles ? Allons...
J'ai besoin de votre aide pour un documentaire !
Le lien est dans ma bio pic.twitter.com/uq9An6J3wk
— Charles Villa (@charlesvillaa) April 4, 2025
Les uns crèvent dans le silence des médias mainstream français et israéliens, à croire qu’ils sont couplés, les autres ripaillent au son d’un jazz cool. Tiens, ça nous rappelle le pitch de Zone of Interest, un bon film par ailleurs, si l’on veut sortir du manichéisme, la seule faiblesse du projet. C’est l’histoire, on l’a déjà chroniquée ici, de la famille du commandant d’Auschwitz, une famille allemande ordinaire, dont la baraque est collée au camp. Le seul rapport avec les prisonniers, rapport indirect avec la mort, c’est le personnel de maison, d’ailleurs pas maltraité. Là, on sort du manichéisme. Eh bien Le Dîner à côté du camp de la mort de Gaza, c’est la même chose.
Dans cette malbouffe, au lieu de parler génocide des Palestiniens, on parle « montée de l’antisémitisme » en France. Naturellement, chers convives, il n’y a aucun rapport entre les deux.
Pour mémoire : le dîner casher de Thierry en décembre 2004