Herbert Verbeke est un révisionniste flamand qui nie la Shoah et a été condamné plusieurs fois à ce titre, par ailleurs VHO (Vérité Historique Objective) a une site français (http://vho-france.webs.com/) dont les premiers mots de l’auteur sont : "je ne souhaite tromper personne" "Je suis ouvertement catholique, révisionniste et national-socialiste".Ca fait un peu flipper quand même..... Je pense qu’on ne doit pas apporter de crédit à ce texte à partir de là.
Quel horreur !
Non.
Vous faites l’erreur de juger les arguments a priori en fonction des positions et convictions de l’auteur. Plus clairement, vous procédez par une forme de ad hominem, par la méthode du crime de la pensée qui s’est imposée dans notre justice, où l’important n’est pas ce que vous dites, ni ce que vous faîtes ou démontrez, mais ce que l’on pense que vous avez dans la tête et dans le cœur.
Cela aussi devra changer en France. Et rapidement !
En ce qui concerne l’antisémitisme, je vous conseillerai, à vous et autres intervenants, de réussir à vous défaire de ce réflexe pavlovien de fermeture d’esprit dès que cette accusation pointe le bout de son nez.
Non seulement cette accusation est un bijou de novlangue qui a été imposé au monde, mais qu’il suppose que le « peuple juif » soit reconnu comme race (car on ne peut objectivement pas empêcher quelqu’un d’être en profond désaccord avec un groupe religieux, voire même de détester ceux qui le composent).
Le terme antisémite est une construction fallacieuse à de nombreux égards. On pourrait par exemple débattre de sa signification telle qu’elle est donnée dans les dictionnaires et se demander alors pourquoi cela ne se limiterait qu’aux Juifs et ne s’étendrait pas aux Palestiniens. Il faudrait aussi tenter de déterminer ce que cela signifie que d’être "hostile", car c’est un concept bien vague et relativement fourre-tout, et nous sommes hostiles tous les jours, que cela vous plaise ou non.
Ou nous pourrions procéder à une analyse étymologique des deux termes composant ce mot portemanteau, c’est à dire "anti" et "sémite", et là ce serait tout aussi intéressant, notamment sur la question de ce que veut dire sémite. Devons-nous considérer la question géographique, ou la question linguistique ? Devons-nous aller jeter un œil à propos de Shlomo Sand, ou devrait-on analyser la sous-partie se référant aux langues sémitiques, et se demander alors quel est le sens d’interdire à quelqu’un d’être hostile, aussi étrange et Monty Pythonien que cela puisse paraître, à une autre personne juste parce qu’elle pratiquerait une langue provenant globalement d’une certaine région de ce caillou que l’on appelle Terre ?
Qu’y a-t-il de sémite, réellement, dans le Judaïsme ?
Pour ce qui est du mot anti, on aurait le droit de se demander quel est le mal ? Lorsque quelqu’un se targue d’être antilibéral, cela veut-il dire qu’il exhorte les foules à pogromer les libéraux ? Allons bon. Bonjours le raccourci.
Toute critique du Judaïsme, aussi violente soit-elle, est considérée crime antisémite. Tant bien même vous auriez une profonde aversion pour les écrits religieux canoniques judaïques, vous êtes antisémite, même si la question de race ne vous a jamais traversé l’esprit. Qu’importe !
Ne serions nous pas alors des criminels car étant hostiles à quiconque se trémousserait dans une utilisation sans vergogne du globish, du chinois ou de l’arabe en France ?
A partir de là, il deviendra encore plus clair aux lecteurs à quel point ils sont l’objet d’un chantage et d’une farce qui n’a que trop duré.
Si vous acceptez l’utilisation du terme antisémite, vous acceptez toute la composante intellectuellement malhonnête qui est derrière. Ce terme est une infamie. Il doit être combattu et répudié. Il doit être dénoncé pour ce qu’il est, un outil d’un système à des fins malhonnêtes et perverses.
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