La fin d’un très long blocage. Ce lundi 10 juillet, à la veille d’un important sommet de l’OTAN, le président turc, Recep Tayyip Erdoğan, a contre toute attente donné son accord pour soutenir l’adhésion de la Suède. Le secrétaire général de l’Alliance, Jens Stoltenber, a salué une « journée historique ».
« Je suis heureux d’annoncer que le président Erdoğan a accepté de transmettre le protocole d’adhésion de la Suède » au Parlement turc « dès que possible et de travailler avec l’assemblée pour garantir une ratification », a déclaré le responsable, à l’issue d’une rencontre avec le dirigeant turc et le Premier ministre suédois Ulf Kristersson. « Finaliser l’adhésion de la Suède à l’OTAN est une étape historique qui bénéficie à la sécurité de tous les alliés de l’OTAN en cette période critique. Elle nous rend tous plus forts et plus en sécurité », a salué Jens Stoltenberg lors d’une conférence de presse.
La décision du président turc est d’autant plus surprenante que quelques heures plus tôt il avait posé un ultimatum. « Ouvrez d’abord la voie à l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne et, ensuite, nous ouvrirons la voie à la Suède, tout comme nous avons ouvert la voie à la Finlande », avait-il exigé.
Une réclamation tout de suite balayée par le chancelier allemand Olaf Scholz.
Le changement de position est finalement intervenu à l’issue d’une discussion entre Recep Tayyip Erdoğan et le président du Conseil européen Charles Michel. Au cours de cet échange, les deux hommes ont convenu de « redynamiser » les relations entre la Turquie et l’Union européenne, a indiqué le dirigeant européen.
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