Abdul-Mehdi a parlé avec colère de la façon dont les Américains avaient ravagé le pays et refusaient maintenant de mener à bien les projets d’infrastructure et de réseau électrique promis, exigeant en retour 50% des revenus pétroliers, ce qu’Abdul-Mehdi a refusé ».
Voici les mots complets (traduits) du discours d’Abdul-Mahdi au Parlement :
« C’est pourquoi j’ai visité la Chine et signé un accord important avec eux pour qu’ils entreprennent la reconstruction à la place des Etats-Unis. À mon retour, Trump m’a appelé pour me demander de rejeter cet accord. Quand j’ai refusé, il a menacé de déclencher d’énormes manifestations contre moi qui mettraient fin à mon poste de Premier ministre.
D’énormes manifestations contre moi se sont effectivement matérialisées, et Trump m’a appelé à nouveau pour me menacer : si je ne donnais pas suite à ses demandes, il ferait en sorte que des tireurs d’élite Marines juchés sur de hauts bâtiments ciblent les manifestants et le personnel de sécurité afin de faire pression sur moi.
J’ai de nouveau refusé, et j’ai présenté ma démission. À ce jour, les Américains insistent pour que nous annulions notre accord avec les Chinois.
Après cela, lorsque notre ministre de la Défense a déclaré publiquement qu’une tierce partie ciblait à la fois les manifestants et le personnel de sécurité (tout comme Trump avait menacé de le faire), j’ai reçu un nouvel appel de Trump menaçant de me tuer, ainsi que le ministre de la Défense, si nous continuions à parler publiquement de cette « tierce partie ».
Personne n’imaginait que la menace devait être appliquée au Général Soleimani, mais il était difficile pour le Premier ministre Adil Abdul-Mahdi de révéler la trame de fond qui s’était tissée depuis plusieurs semaines derrière l’attentat terroriste.
« Je devais le rencontrer [Soleimani] plus tard dans la matinée quand il a été tué. Il venait délivrer un message de l’Iran en réponse au message que nous avions transmis aux Iraniens de la part des Saoudiens ».
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