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Entretien avec Steve Bannon : "Soros est l’ennemi de tous les nationalismes"

Entretien exclusif accordé par Steve Bannon à Gianluca Savoini lors de sa récente tournée européenne à la rencontre des mouvements populistes européens. Journaliste et conseiller politique de Matteo Salvini, Gianluca Savoini est un cadre de la Lega expérimenté. Il dirige l’association Lombardie-Russie, association très impliquée dans le rapprochement entre la Lega et la Russie. Il était par ailleurs présent au forum eurasiste de Chișinău. L’entretien est prolongé par trois questions de Pierre-Antoine Plaquevent à Gianluca Savoini.

 

Gianluca Savoini : Le Conseil européen des 28 et 29 juin derniers a encore exacerbé les tensions internes au sein de l’UE. La chancelière Merkel voit son énorme pouvoir décroître alors qu’en Italie, nous avons pour la première fois un gouvernement « populiste ». La ligne politique de ce gouvernement peut-elle changer l’histoire européenne ?

Steve Bannon : Le début de la fin du règne de Merkel en Europe est maintenant proche, je crois aussi que la fin de son règne en Allemagne est déjà arrivé. La chancelière est en guerre avec son propre parti, elle souffre d’une hémorragie de votes vers l’AFD – Alternative für Deutschland – et n’a pas été en mesure d’obtenir un véritable accord lors des réunions de l’UE la semaine dernière. En réalité, son problème le plus sérieux est son partenaire de coalition (la CSU bavarois) avec des gens comme Horst Seehofer, le ministre allemand de l’Intérieur, qui s’organisent contre elle. Elle devrait être le chef et donner la ligne du parti. Au lieu de cela, sa politique d’immigration est totalement sans règles. Il est clair que seuls ceux qui agissent commandent réellement en Europe. Comme Salvini en Italie, Orbán en Hongrie, ou encore les dirigeants de l’ensemble du groupe Visegrád et des gens comme Seehofer en Allemagne.

 

Cela va-t-il aussi éroder l’axe entre l’Allemagne et la France ?

La question est maintenant celle-ci : Emmanuel Macron – en tant qu’héritier du trône européen de Merkel – continuera-t-il à être le capitaine d’un navire qui prend l’eau tout en continuant à aller vers une intégration européenne toujours plus forte ? Ou bien va-t-il réaliser que de plus en plus d’Européens se réveillent ? L’idée d’avoir des frontières fortes et un leadership fort, comme celle de Matteo Salvini et du gouvernement populiste italien, progresse partout.

 

Matteo Salvini et Luigi Di Maio, qui ont signé le contrat gouvernemental en Italie travaillent-ils correctement selon vous ?

Ils sont incroyablement intelligents, habiles politiquement et travailleurs. Tant que les hommes de ces deux partis continueront de travailler dans l’intérêt du peuple italien, je ne vois pas pourquoi ils devraient avoir des problèmes ou perdre leur consensus dans un proche avenir. Mais la Ligue ne pense pas que sa popularité actuelle devrait l’amener à exiger des élections anticipées. Je crois que ce que Lega et 5 Stelle ont fait est historique : unir le nord et le sud, la gauche et la droite, les populistes et les nationalistes dans le premier vrai gouvernement unitaire du monde.

 

La Lega et le M5S sont critiqués par les grandes puissances internationales et surtout contre Salvini, la colère des représentants de l’establishment mondialiste comme George Soros se déchaîne. Quel conseil voulez-vous donner au ministre de l’Intérieur ?

La principale menace pour les partis et les gouvernements nationaux-populistes en Europe n’est pas Bruxelles mais les ONG et leurs appareils médiatiques financés par George Soros, véritables armes contre l’information libre. Chaque populiste et chaque nationaliste en Europe devrait identifier ses ennemis. Des gens comme George Soros ne se soucient que d’une chose : le pouvoir et donc la possibilité de l’aligner sur leur avantage personnel et l’argent qui rentrera dans leurs poches. Soros lui-même l’a dit dans l’une de ses interviews infâmes. Il ne se soucie pas des conséquences sociales de ses projets, il le fait seulement pour l’argent.

 

Le président Trump a rencontré le Premier ministre italien Conte au G7, il semble y avoir beaucoup de sympathie entre les États-Unis et le nouveau gouvernement italien. Sympathie qui n’existe plus entre Trump, l’Allemagne et la France. Comment le gouvernement italien est-il vu aux États-Unis ?

Vous devriez demander à l’administration américaine quelle est sa position officielle mais d’après ce que je comprends, il y a beaucoup d’harmonie entre les efforts déployés à Washington pour sécuriser les frontières des États-Unis et ce que font Salvini et d’autres dirigeants européens. Mais le gouvernement américain n’a aucun intérêt à prendre parti directement (d’où le rôle officieux de Bannon ? – NDT). Il veut surtout servir les meilleurs intérêts du peuple américain. D’autre part, le peuple américain – en particulier « les déplorables », cette large base populaire du mouvement qui soutient Trump – suit attentivement le nouveau gouvernement italien et soutient cet exécutif.

 

Que pense Trump de la Russie ? Le président américain a déclaré que Moscou devait revenir au sein du G8. Restera-t-il en faveur des sanctions contre Moscou ?

Quand vous avez un président qui fait face à une menace existentielle pour nous comme la Chine et son État vassal, la Corée du Nord, un État qui fait face à une crise frontalière (celle avec le Mexique) et mille autres problèmes nationaux et internationaux, il est parfaitement logique d’éviter de relancer la guerre froide avec Moscou. Mais nous avons une classe politique et des médias tellement habitués à diaboliser certaines nations qu’ils ne peuvent pas voir au-delà de leur nez. Les gens savent bien que Poutine n’est pas un « gentil garçon » – c’est un ancien officier du KGB – mais Trump ne voit pas la nécessité de déclencher une guerre avec lui. Je crois aussi que le président Trump comprend que le moment est venu de mettre fin à la guerre froide, tout comme il essaie de mettre fin à la guerre de Corée. Les élites européennes et américaines détestent Poutine parce que c’est un nationaliste qui encourage l’Église orthodoxe et qu’il a le soutien de la société civile russe. Ceci est contraire à tout ce en quoi les « élites » croient.

 

Non seulement sur la question de l’immigration, mais aussi sur d’autres sujets importants, la position italienne deviendra décisive pour l’ensemble de l’UE. Quel est votre espoir ? Celui de la chute de l’UE grâce à l’Italie, comme vous l’avez déjà dit parfois ?

Nous ne devons pas nécessairement envisager une chute de l’UE. Au lieu de cela, nous devons plutôt envisager une plus grande place pour les États-nations et leurs gouvernements qui travailleraient ensemble dans le meilleur intérêt de leurs peuples. Si la Commission européenne et le Conseil des ministres (Conseil de l’Union européenne – NDT) veulent changer l’UE, ils peuvent le faire et, ce faisant, ils la sauveraient probablement. Mais à l’heure actuelle, ils ont seulement l’intention de créer une Europe à leur image. De plus, je ne vois pas comment les gens pourraient finalement obtenir leur liberté et leur indépendance, alors qu’ils ont une union non politique basée exclusivement sur une union monétaire. Je pense qu’à la fin, les États-nations devront récupérer leur monnaie. Le Royaume-Uni n’a pas adopté l’euro, il a donc ainsi maintenu un contrôle monétaire et fiscal. C’est un point fondamental.

 

Est-ce que les mots « droite » et « gauche » ont encore un sens aujourd’hui ? Ou bien devons-nous penser à deux grands blocs opposés : d’une part, le bloc mondialiste et anti-souverainiste ; d’autre part, le front « populiste », souverainiste, identitaire, fondé sur la défense des valeurs chrétiennes et traditionnelles ?

Il existera encore des partis, des idées politiques et des figures de droite et de gauche, mais ils commencent à avoir de moins en moins de signification. « Gauche contre droite » est un moyen simple d’opposer les gens entre eux. Le vrai combat sera celui des démunis contre les nantis. Des gens contre les classes politiques. Des nationalistes contre les globalistes. Des personnes avec des valeurs traditionnelles face aux gens qui veulent voir ces valeurs jetées à la poubelle. L’école de Francfort et son marxisme culturel ont infiltré presque toutes les institutions en Europe. Bien sûr, dans l’Union européenne, mais aussi dans l’Église catholique où la « théologie de la libération » radicale des jésuites des années 60 et 70 s’est répandue comme une contagion à travers l’Amérique latine et a maintenant atteint les plus hauts niveaux de Église catholique, dirigée par un pape jésuite argentin.

 

En ce qui concerne l’Italie, « l’État profond » (comme vous définissez le conglomérat des pouvoirs énormes opérant dans les coulisses) existe également ici, comme aux États-Unis et dans d’autres pays du monde. C’est une structure très forte parce qui sert à gouverner l’économie, les gouvernements et les parlements. Voyez-vous le risque d’une chute future du gouvernement Lega-M5S, frappé précisément par l’attaque de « l’État profond » ? Que pourrait-il arriver ensuite, dans ce cas ?

Ils ont déjà essayé quand Matarella a tenté de mettre « M. Ciseaux » comme Premier ministre (jeux de mots avec Cottarelli, ndt), malgré le refus clair de la technocratie par les électeurs italiens. Je ne pense pas qu’ils oseraient réessayer très bientôt, du moins pas ouvertement. Une des choses que ce nouveau gouvernement italien doit faire est de veiller à ce que les fonctionnaires et les responsables de la mise en œuvre de la politique gouvernementale mettent fin à la crise des migrants, mettent en œuvre la flat tax et se concentrent sur la croissance économique.

 

Le philosophe russe Alexandre Douguine a déclaré apprécier beaucoup vos idées et qu’il est convaincu que la victoire de Trump aux États-Unis constitue un événement historique et une victoire pour le peuple américain contre les élites. La même chose peut-être dit pour l’Italie avec les élections du 4 mars ? Êtes-vous d’accord avec lui ?

Je pense que tout le monde s’accorde à dire que la victoire du Brexit et celle de Trump en 2016 ont été des événements révolutionnaires et que nous assistons maintenant à des bouleversements dans toute l’Europe. Quant à Douguine, je l’ai étudié intensément et je connais bien son travail. Bien que je ne sois pas d’accord avec tout ce qu’il dit, Douguine est l’un des penseurs les plus importants au monde en ce moment.

 

Le Nouvel Ordre mondial, qui a surgi après 1989, est-il enfin terminé ? Que va-t-il naître maintenant ? Et quels sont les vrais adversaires de l’Amérique ? La Russie, la Chine ou qui d’autre ?

Je ne sais pas si le « Nouvel Ordre mondial » est une représentation fidèle de la politique consensuelle que nous avons observée au cours des dernières décennies. Je préfère être plus précis à ce sujet. Nous avons eu un système global de gouvernement d’après-guerre, fondé sur certaines règles, qui a été imposé à la fois par la planification centrale, par l’apathie politique et par un manque de confiance dans la classe des travailleurs. Leurs droits ont été effacés progressivement parce que les technocrates croyaient qu’il n’y avait pas d’autre option et aucun choix alternatif n’a été étudié. Maintenant tout change. Quant aux adversaires américains, nous devons toujours être à l’affût, à 360 degrés. Il y a des menaces physiques et informatiques partout dans le monde. C’est naturel quand vous êtes la seule superpuissance. Mais à l’heure actuelle, les menaces critiques auxquelles nous sommes confrontés proviennent du commerce chinois et de leurs plans d’hégémonie mondiale, ainsi que de l’islam radical et de notre frontière méridionale. Nous ne devons pas oublier que l’une des choses les plus dommageables pour le peuple des États-Unis n’était pas nécessairement la guerre ou la menace de guerre mais plutôt une attaque contre notre secteur manufacturier et un assaut contre nos jeunes à travers la « crise des opiacés », la propagation massive des drogues.

 

Obama croyait que les « bons idéaux » globalistes des élites resteraient toujours vivants en Europe. Au lieu de cela, après les États-Unis, ils perdent un peu partout en Europe. Vous suivez avec intérêt la politique européenne et italienne en particulier. Serez-vous bientôt de retour en Italie ?

J’aime l’Italie et spécialement Rome. Je reviendrai très bientôt et j’ai hâte de me plonger dans cette atmosphère politique fascinante, ainsi que dans l’histoire et la culture de l’Italie. L’Italie est le centre actuel de la révolte national-populiste.

 


 

Pierre-Antoine Plaquevent : Cher Gianluca Savoini, vous venez de rencontrer Steve Bannon qui a vous a accordé une interview qui soulève des perspectives politiques importantes. J’aimerais vous poser quelques questions en complément de cet entretien. Voici ma première question : pourquoi le gouvernement italien ne s’est-il pas opposé à la reconduction des sanctions économiques contre la Russie alors que Matteo Salvini et la Ligue du Nord militent depuis des années pour la fin des sanctions ? L’association Lombardie-Russie que vous dirigez effectue par ailleurs un important travail en ce sens.

Gianluca Savoini : La priorité numéro 1 du nouveau gouvernement était de freiner l’immigration, promesse pour laquelle il a été élu par le peuple italien. À seulement un mois de sa prise de fonction et après une crise institutionnelle grave, il était très difficile, voire impossible, pour le gouvernement de mener une nouvelle confrontation avec l’Union européenne conjointement avec le bras de fer sur la question migratoire. La priorité absolue de ce gouvernement et de Matteo Salvini sont la fermeture des ports italiens aux ONG immigrationnistes et le gel de nouvelles arrivées massives de clandestins. Deux objectifs du programme de la Lega que le nouveau gouvernement est en train de valider. En ce qui concerne la question du rapport avec la Russie, tant Matteo Salvini que l’ensemble de la Lega continuent de militer en faveur de la fin des sanctions et plus largement d’un rapprochement Italie-Russie comme nous l’avons toujours fait. Il faut voir maintenant ce qui ressortira de la rencontre entre Poutine et Trump, cela peut débloquer beaucoup de choses.

 

Depuis des années, les USA utilisent tous les moyens directs et indirects afin d’empêcher une coopération rapprochée entre Europe et Russie et plus largement entre Europe et Eurasie ; ceci sur tous les fronts possibles : Ukraine, Irak, Syrie etc. Comme on le sait, la crainte fondamentale des géostratèges anglo-américains réside depuis toujours dans la possibilité d’une entente continentale eurasiatique qui permettrait à l’Europe de bénéficier des ressources quasi infinies de pays comme la Chine ou l’Iran. Coopération qui rendrait périphérique l’Amérique et acterait la fin de l’« Amérique-monde » pour longtemps. Lors de sa tournée européenne, Steve Bannon aurait exposé à des officiels hongrois la possibilité prochaine d’une guerre contre la Chine et l’Iran. L’idée d’une guerre contre la Chine est par ailleurs une thématique récurrente dans son discours. Dans cette perspective, les populistes européens peuvent-ils avoir confiance dans les discours souverainistes de l’administration Trump ou même dans ceux de Bannon ?

C’est une question épineuse. Ce qui est clair c’est que, comme l’explique bien Bannon, Trump défend en premier lieu les intérêts de son pays et qu’il a été élu pour cela. C’est ce que doivent faire les hommes politiques responsables. C’est ce que font Poutine en Russie, Orbán en Hongrie ou encore Salvini à son poste dans le nouveau gouvernement italien. Pour les américains, la Chine est bien l’ennemi numéro 1 des États-Unis dans la guerre économique mondiale actuelle. La Chine qui tient les États-Unis par les obligations du Trésor américain qu’elle possède en masse. Ce qui rapproche Bannon des populistes européens c’est son rejet viscéral des élites de la finance mondialiste malgré (ou grâce à) sa carrière dans la banque. Un monde qu’il connait bien et qu’il méprise. Bannon a clairement identifié les dangers qui guettent le monde occidental : la finance sans contrôle et le chaos migratoire. Ce qui le rapproche de nous c’est cette volonté de vouloir maîtriser les flux migratoires et de vouloir rétablir la centralité de l’État-nation dans le système des relations internationales.

 

Avec plus de soixante bases américaines en Italie, est-il possible pour l’État italien d’être réellement souverain ?

On peut réellement se questionner sur la pertinence du maintien de ces infrastructures étrangères sur notre sol dans l’après guerre froide. Maintenir un tel dispositif a-t-il encore un sens même pour les américains ? Là encore certaines déclarations de Trump laissent penser qu’il ne serait pas contre un certain replis de l’implication américaine au sein de l’OTAN. Par ailleurs Matteo Salvini rappelait récemment que l’OTAN aurait un meilleur rôle à jouer dans la protection des frontières du sud de l’Europe face à l’immigration de masse que face à un hypothétique danger russe. Les Américains n’ont-ils pas intérêt à favoriser l’euro-scepticisme et les populismes intra-UE dans la guerre qu’ils mènent contre le rival économique allemand, leur principal adversaire économique continental ? Le vrai problème de l’Europe actuelle ce sont les orientations que lui donne le couple franco-allemand et malheureusement pour l’Italie, la France de Macron est un adversaire politique et économique encore plus immédiat que l’Allemagne. L’Italie, plus encore que la Hongrie et que l’Autriche de par sa taille et sa puissance économique, peut devenir le centre de gravité d’une orientation nouvelle de la politique européenne. Une politique qui serait enfin celles des Européens pour les Européens. Cela Bannon l’a bien compris, il partage avec les Européens le souci de la préservation de notre continuité historique et civilisationnel. Il est représentatif d’un courant qui existe dans toutes les nations du monde : le populisme conservateur qui veut stopper l’utopie mortifère du globalisme sans frontières.

Voir aussi, sur E&R :

Prolonger les réflexions de Bannon avec Kontre Kulture :

 






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23 Commentaires

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  • #2002744

    Comment se sortir d’un système oligarchique sans casse, et surtout avec une volonté réelle de redorer les nations en plaçant l’intérêt des peuples comme unique référence à toute gouvernance ?
    Je n’ai pas de réponse toute faite, la complexité est t’elle qu’on se projetant vers n’importe quelle solution, on rencontre une difficulté encore plus catastrophique. Mais, il existe des institutions dont nous pourrions nous passer sans dommage en mettant les oligarques et leurs argents au pied du mur, boycotter les futures élections européennes serait une manière de leur couper l’herbe sous les pieds, les décrédibiliser afin de renforcer l’idée des politiques réellement souverainistes. Exiger de ces futurs élus un vrai programme envers les pays du sud, il serait financé par les richesses de leur sous sol, et ce n’est pas ce qui manquera, à mon sens c’est l’unique solution anti migrants, autrement nous n’arrêterons jamais ce mouvement entamé et encouragé par des voyous se disant démocrates et humanistes. Ils ne sont que les fabricants d’un futur bordel sans nom au sein de l’Europe. Pour rappel, voter pour un parti souverainiste au élection européennes revient à légitimer cette UE, le brexit a été obtenu en interne.

     

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    • #2003729
      Le Juillet 2018 à 01:03 par alderic-dit-le-microbe
      Entretien avec Steve Bannon : "Soros est l’ennemi de tous les (...)

      Déjà, si ton soucis est d’éviter la cata., alors c’est plié, t’as perdu d’avance, car les nigauds aux manettes font tout pour créer les conditions de sa survenue en tissant des nœuds gordiens partout en cas de sortie de route.

      Pile, c’est la cata, face, c’est la cata. En haut, c’est la cata, en bas, c’est la cata. Donc, il faut considérer la cata. comme une donnée invariante et faisant partie intégrante de la solution. CQFD. C’est le " on ne fait pas d’omelettes sans casser des œufs .."

      A tisser des nœuds gordiens partout, on termine immanquablement par se prendre soi-même au piège.

      Ensuite, il faut bâtir les conditions de ton indécente et ton insolence. Ça revient à créer un système qui anéanti tes ennemis ( avérés ou potentiels ) au cas où il t’arriverait quoi que ce soit.

      Ainsi, tu gagnes en degrés de libertés pour dérouler ton plan. C’est le "je te tiens, tu me tiens, par ..."

      C’est la base.

      On peut déjà commencer par se passer de tous les immigrés qui sont des descendants de clandos. Le bordel sans nom, il existe depuis l’arrivée des Algériens, puis des Marocains et des Tunisiens. Le reste a suivi : Turcs, Irakiens, Roumains, c’est la fête ... Un vrai bordel cette république.

      Au point où nous en sommes, de toutes façons, on peut achever la Fronce avec la vague des millions de bambous là. Elle est déjà au 3/4 morte. Les institutions sont cramées, la populations, n’en parlons pas ...

      Nous, on quitte le navire pour mieux l’achever de loin et pouvoir enfin retrouver nos terres ensuite. C’est décidé. On va cultiver les chats qui s’occuperont de faire le ménage pour nous. Y a eu trop s’incruste, ça ne parle même plus Fronçais dans les cours d’immeubles.

      Ceux qui resteront subiront d’abord la vague africaine. Ça leurs fera les pieds. Nous reviendrons en sauveurs, après la purge.

       
  • #2002751

    Il y en a encore qui croit au père noël.
    L’objective de steeve Banon c’est de détourner le "populisme européenne" de la Russie.
    Il agit de la même manière que ces prédécesseurs dont l’objective était de créer un front populiste contre le communisme dans le but de déstabiliser les gouvernements européens voulant tendre la main au communisme.

    Gladio ,Aldo moro ,les brigades rouges ,attentat de Bologne ,attentat de Munich lors de la fête de la bière etc... cela ne vous dit rien
    Je pense qu’il est en service commandé

    La Russie n’est pas toute blanche ,comment ce fait’il qu’elle l’un des plus grand pays producteur de Petrole ,d’Or ,d’Uranium ,d’Etain ,d’Argent ,de Palladium ,de Titane,de cobalt,et j’en passe et des meilleurs et qu’elle n’est même pas capable de rivaliser avec la Norvege en terme de PIB par habitant.
    Comme dit Pierre Hillard les état Unis veulent tout le pouvoir mondial tandis que la Russie veut un partage du pouvoir

     

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  • #2002753
    Le 10 juillet 2018 à 22:49 par Sion Dujambon
    Entretien avec Steve Bannon : "Soros est l’ennemi de tous les (...)

    La principale menace pesant sur la jeunesse américaine serait donc "la « crise des opiacés », la propagation massive des drogues."

    Pour qui a lu Peter Dale Scott, la remarque est savoureuse. Elle aurait été faite par un Espagnol ou un Autrichien, passe encore, mais là...

    Je ne suis pas loin de croire que toute cette nouvelle vague populiste n’est qu’une gigantesque farce. Une de plus. Reste maintenant à savoir pour quelle(s) raison(s) car si les blagues les plus courtes sont les meilleures, celles qui s’inscrivent le plus rapidement dans l’inconscient collectif sont les plus dangereuses !

     

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  • #2002766

    Les idées fortes qui ressortent de ces deux entretiens,de messieurs Banon et Plaquevent,sont la fracture béante entre les chefs de l’exécutif et les peuples tant aux usa qu’au sein de l’UE.Les mécanismes de la démocratie sont manipulés grossièrement pour pousser aux rênes des commandes du pouvoir politique les représentants de l’oligarchie mondialiste. Ce mariage incestueux oligarchie-hommes politiques est mis au service,au vu et au su des peuples,de la finance et des banques prédatrices. De telles comportements scandaleux ne peuvent être protégés,au niveau des pays occidentaux et même mondial,de la colère populaire que moyennant intimidation des forces vives nationales par l’appareil judiciaire,manipulation,désinformation et déformation du réel par les médias mainstream et l’abêtissement des générations successives par la destruction des repères moraux et le sapement du système éducatif pour le vider de sa substance.
    Que les propos de Mr Banon,sonnent comme une critique du"pouvoir profond" c’est-à-dire du pouvoir oligarchique n’est pas une mince affaire. Cela signifie que le"cycle"du complot des bandes mafieuses touche à sa fin. La légitimité populaire qui lui servait de couverture se retire à une vitesse qui s’accélère selon une courbe ascendante,surtout depuis l’effondrement du bloc socialiste en 1991. L’entretien de Mr Banon n’est pas à porter à la rubrique des interviews"classiques"qui,au final,n’ont aucun intérêt substantiel. Il s’agit d’abord d’un cinglant démenti de l’un des idéologues de l’oligarchie,un certain Fukuyama,qui prenait pour argent comptant la pseudo victoire du"libéralisme"en 1991. Son livre"La fin de l’Histoire et le dernier homme"montre l’arrogance,l’insolence et la myopie politique et stratégique des"philosophes"de la prédation. Ensuite,Mr Banon a une acuité d’observation qui lui a permis de voir la lame de fond qui se met en mouvement,pour engager le monde vers des horizons insoupçonnés...Cette acuité manque tragiquement à l’oligarchie prédatrice,et à ceux qu’elle représente,qui risquent d’être exposée,puis
    aneanties par le tsunami de l’Histoire...
    Un proverbe arabe,qui s’applique parfaitement à ces bandes sionistes-maçonniques,dit en substance : celui qui chiffre ses bénéfices tout seul,risque d’être surpris par des mécomptes qui s’avèreraient fatales.

     

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    • #2002902

      Merci pour ce message plein d’espoir.
      Cette absence d’acuité d’observation de l’oligarchie, si sourcilleuse et fliqueuse pourtant, sera sa perte.
      Beaucoup ici la prennent pour beaucoup plus intelligente qu’elle ne l’est. Elle est très organisée c’est certain, comme une termitière, et nous sommes dans le château branlant de partout, menaçant de s’écrouler sur nous, juste après l’envol des termites ; et pourtant elle ne sait que ronger. Après notre ruine, le déluge pour les termites, qui ont tout épuisé.
      Des vertus, l’oligarchie ne connaît que l’obéissance et la fidélité aveugles à esprit et à l’espèce termite, et l’opiniâtreté.
      Les autres vertus lui font défaut, celles qui soulèvent les montagnes et ont édifié le château.
      Un réseau, ça se détricote.

       
  • #2002787

    En Italie proportionnelle aux législatives . Cela explique que, devant le danger mortel représenté par les migrants, la droite dure et la gauche dure ont oublié leurs antagonismes pour réaliser l’Union Sacrée des patriotes . Le patriotisme a été plus fort que les clivages politico-sociaux . On aurait la même union en France si on avait la proportionnelle, mais les sionistes ne nous la rendrons jamais .

     

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  • #2002812
    Le 11 juillet 2018 à 03:50 par Francois Desvignes
    Entretien avec Steve Bannon : "Soros est l’ennemi de tous les (...)

    Le débat qu XXI siècle n’est pas :

    - Celui entre la droite et la gauche, qui est le débat topographique. Le débat du lieu de la place occupée dans l’hémicycle étant le paravent du vide idéologique des programmes (quand ils existent).

    - Celui entre nationalistes et mondialistes, puisque depuis Cro magnon, le programme est inchangé : c’est celui de la concentration pour la sécurité du groupe. Et c’est la technologie qui est l’outil de cette concentration et non l’idéologie : le peuple et les technocrates n’ont rien à voir là dedans. C’est Gutenberg qui a rendu possible le train.Et le train qui a donné un contenu aux USA.

    - Celui entre la technostructure et le peuple ( technocratie vs populismes) : la technostructure croit savoir et le peuple croit voter. Mais aucun des deux ne gouverne, car aucun des deux n’est souverain. Le pouvoir ne vient pas d’en bas. Ni du milieu. Il vient d’en Haut. Seule l’ arrogante myopie de la technocratie s’est prétendue en haut. Car seul le Ciel est en Haut. Et la terre toujours en dessous.

    Le vrai clivage du XXI siècle est inchangé depuis 2000 ans :

    - Ceux qui sont pour la Pax Christi.
    - Ceux qui sont pour la Rule Satana.

    Il y a ceux qui veulent achever la révolution commencée sur la Croix : les Christophiles
    Et ceux qui veulent revenir à la civilisation antérieure à la Croix. : les Antéchrist qui sont donc antichrist.

    Une des plus évidentes distinctions entre la première et la seconde est la suivante :

    - Depuis la Croix, l’Homme est homme pour devenir dieu avec Dieu (Il est fils de Dieu) : hors commerce, hors sacrifice, hors conflit. On ne peut pas l’acheter ou le vendre ; ni le sacrifier à Dieu ; ni l’utiliser comme munition. Parce qu’il est de dignité divine. (C’est le petit dernier de l’Olympe).

    - Avant la Croix, l’Homme au contraire n’est qu’ une CHOSE utilisée à trois fins : comme arme/munition ; comme outil de production/ bête de somme ; comme offrande sacrificielle (holocauste).

    Les Antéchrist (ceux qui se prétendent "progressistes") veulent revenir à la société anté la Croix : faire des hommes ce qu’ils n’auraient jamais du cesser d’être : des munitions à leur service ; des outils à leur service ; des offrandes sacrificielles à leurs dieux.

    Pour eux, vous êtes né pour mourir :

    - au combat pour leur dieu (et donc eux prêtre initié)
    - d’épuisement comme bête de somme pour eux (puisqu’ils sont vicaires de leurs dieux)
    - comme sacrifice humain ( pour remercier leurs dieux de les avoir élus vicaires)

     

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    • #2003295

      L’éternel combat entre le bien et le mal en somme, les dissidents subissent les mêmes violences, trahisons et collibets que le christ d’ailleurs. Il est important de s’armer économiquement et spirituellement pour y faire fasse.

       
  • #2002835
    Le 11 juillet 2018 à 07:54 par jacquedechante
    Entretien avec Steve Bannon : "Soros est l’ennemi de tous les (...)

    Soros est empathique à la manière que le sont les chiffres envers les nombres. Le seul moyen de faire d’un nombre un chiffre est d’opérer à une réduction qui s’appuie sur la science sacrée. Vous voyez, seule la spiritualité peut aider, et le chiffre à se remettre en question, et le nombre a cesser d’être fier d’être légion.
    Mais Soros n’est pas puissant au travers du chiffre, mais au travers du nombre ; cette inversion dénote qu’une savoir traditionnel l’a mené, lui, à préférer le science profane, pour la manipuler : soit que la Tradition dont son pouvoir est issu a dû être transgressée, puis complètement abandonnée. Cette homme tient davantage alors du sorcier païen propre à nos temps quantifiés en polythématiques (polytheïsme) qu’à une notion d’ordre supérieur. Pourquoi ? Parce qu’il est typiquement un phénomène des temps modernes : une abstraction comptable qui se déclare supérieure à tout autre notion, non par le biais de la didactique, mais par le dictat.

    D’ailleurs, petite digression, j’ai suivi péniblement le match qui opposait les bleus au rouges. Et, comment dire, de voir MBappé, héros de carton rose, faire semblant de tomber sur un écran de 10x10 mètres et d’entendre les commentateurs, qui d’habitude commentent chaque mouvement de lacets, tourner la tête et parler du temps qu’il fait, fut un moment (et il y en a eu plusieurs) absolument sidérant...
    Alors bon, Soros fait exactement la même chose, mais pourquoi révérer l’un et honnir l’autre, s’ils pratiquent tous deux les mêmes profanations, c’est à dire la tricherie et le mensonge ? Je pose la question. Mais entendons-nous bien, je n’attends aucune réponse.

     

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  • #2003106
    Le 11 juillet 2018 à 18:32 par Jean d’Artois
    Entretien avec Steve Bannon : "Soros est l’ennemi de tous les (...)

    Sur ce coup là , M.Bannon est un peu réducteur non ? Soros est certes ce qu’il prétend , mais un " maillon " du système , qu’il sert fort habilement ! - " il" leur faut ce type de maillon pour opérer leurs desseins - et il est un exécutant de premier ordre .

     

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  • #2003135
    Le 11 juillet 2018 à 19:26 par Mort de rire
    Entretien avec Steve Bannon : "Soros est l’ennemi de tous les (...)

    Bannon est quand même un énorme leurre, d’un côté il vient parler de sauvegarde de la civilisation occidentale et de lutte contre le marxisme culturel mais de l’autre il crache sur les nationalistes blancs de l’Alt-right et il dénonce l’antisémitisme de ces derniers alors que tout le monde sait qu’ils sont responsables de la situation actuelle...

    Qui plus est ce type est un antiraciste pathologique qui semble se préoccuper bien plus du bien être des minorités noirs que de celui de la classe moyenne blanche, j’ai d’ailleurs comme l’impression qu’il se fiche complètement de la situation démographique des USA et qu’un Occident métissé lui irait très bien...

    Bref avec genre d’antimondialistes cosmopolites on n’a pas besoin d’ennemis, encore quelques années et Bannon et sa clique nous serons présentés comme des gens modérés et crédible par les médias du système après que ceux-ci aient passé des années à leurs cracher à la figure, un peu comme les Bush et leurs sbires neoconservateurs qui font figure aujourd’hui de personnes raisonnables pour CNN et le New York Time ainsi que pour les caciques du parti démocrate alors qu’ils nous les présentaient comme des fous et des fanatiques il y a quelques années.

    C’est le principe de la fenêtre d’overton, le système va intégrer des ennemis d’hier contre ses opposants toujours plus nombreux et radicaux pour peu que ceux-ci partagent avec eux certains éléments communs comme l’antiracisme ou la tolérance envers les mœurs décadentes de notre époque.

     

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  • #2003317

    "Big up" pour Bannon. Maintenant t’avais un type qui disait toute la vérité même sur (((eux))), et qui se faisait traiter de nazi (en Ricain on dit "KuKuxKlan"), alors c’est soit lui, soit Duke. Note : le type en question parle franc, mais ne deteste personne, et étant jeune faisait partie de KuKuxKlan, a vu que c’était naze, mais maintenant traine cette casserolle derrière lui pour l’éternité.

    Chez eux c’est l’épouvantail KuKuxKlan au lieu de l’épouvantail FN ici. Ensuite on vous dit "extrême droite" comme ici (alt right), puis point godwin Führer si tout à échoué.

     

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