Salutations,
Edmond Jouve souligne le rôle de Bernard Kouchner et de son "humanitarisme business" dans ce conflit. cf Le tiers-monde. Curieux...
Aussi, dans ses mémoires, le Lieutenant Général Roméo Dallaire relate qu’il rencontre Bernard Kouchner en juin 1994 à Kigali, envoyé par François Mitterrand. Kouchner prend alors l’engagement au nom de la France de déployer un fort contingent militaire "pour protéger les gens contre les tueries". Roméo Dallaire refuse : "J’ai refusé ce concept. Si la France voulait apporter son aide, elle n’avait qu’à renforcer la mission de paix des Nations unies, en nous donnant enfin les ressources nécessaires pour agir ". Cf J’ai serré la main du diable, La faillite de l’humanité au Rwanda . On connait la suite...
Plus tard, Kouchner allocutionne publiquement : "J’ai su au Rwanda pourquoi des juifs étaient morts pendant la guerre. J’ai su qu’Auschwitz était à la portée de tous "... étonnant non ?
Selon le documentaire de Jean Christophe klotz évoquant l’Opération Turquoise : "On exfiltre les génocidaires soutenus à tous niveaux, géopolitique oblige, sous couvert d’une opération humanitaire, pour mieux en récolter le bénéfice."
Conclusion : Toute l’Afrique centrale regorge de ressources du type coltan, diamants, or, cuivre, cobalt, zinc, manganèse, uranium. La question est : Qui sera le plus fin stratège à la fois militaire et manipulateur pour en tirer la plus grosse part du gâteau ? Réponse : certainement pas les puissances de l’ex "Françafrique", ils se contenteront des miettes de "La Maison mère". Cependant leur rôle est non négligeable dans cette tourbe.
En cela, efforçons-nous de ne pas jeter le discrédit et l’anathème sur les militaires qui ne sont que les stipendiés d’un Ordre qui les dépasse ; exhortons-les plutôt de toutes nos forces à refuser en masse l’obligation de leurs agissements. Sinon, nous sommes complices, nous, les peuples... car qui ne dit mot consent.
Néanmoins, je comprend votre désarroi.
Cordialement.