Pour la Constituante en chambre, on peut proposer l’article suivant, selon les justes dires de Mr. Charles GAVE :
les candidats aux élections du parlement et du Sénat qui appartiendraient à la fonction publique, avec statut de fonctionnaire ou de parafonctionnaire, doivent démissionner sans retour de la fonction publique avant l’élection. En effet, il est injuste d’être à la fois récipiendaire du budget et de pouvoir le définir. Il est absurde de donner la direction du pays à ceux qui ne savent que dépenser des ressources créées par d’autres, comme nous le faisons en France depuis toujours.
On peut tirer au sort, mais pas des fonctionnaires.
Il semble que les notions de risque entrepreuneurial, et d’affectio societatis échappent à Mr. Chouard, sans parler de la révulsion qu’il partage avec Mr. Bernard Friot, pour la propriété privée.
Dans son exposé d’un remake soviétique, Mr Friot ne prononce pas une seule fois le mot "client". Ce n’est pas un duel entre actionnaires et personnel, mais un équilibre entre trois populations, celle des actionnaires porteurs du risque, celle du personnel, et celle des clients. Car le client a la liberté de ne pas acheter, de se libérer du futile, par l’épargne. Même la capitalisation de l’épargne des salariés leur est suspecte.
Aucune réflexion sur la nature de la monnaie qui peut être valeur et capacité d’accumulation du travail comme dans les régimes d’étalon métallique, ou a contrario comme dette avec une émission monétaire qui ne coûte rien. C’est la virtualisation de la monnaie qui a fondé celle de l’économie. On va faire des petits bons travail. Oh quel progrès.
Il n’y a plus d’opposition politique entre capital et travail avec une monnaie-dette qui ne coûte rien à émettre, mais convergence.
Limiter le rapport entre l’économie réelle et l’économie financière serait aussi très utile.
Legae sine moribus vanae : "Les lois sans la morale sont vaines". Créons donc une structure parfaite et engageons pour la faire vivre des gens malhonnêtes, qui subvertiront la structure parfaite au profit d’une autre hiérarchie. Il faut donc interdire et expulser toute double allégeance.
L’état ne doit pas être la proie des intérêts particuliers.
La finalité de l’état est la construction et la préservation du bien commun, pas l’équilibre du bien et du mal.
L’état n’est pas responsable envers ceux qui ne sont ni citoyens ni résidents.
Interdiction de voter un budget en déficit.
Retour au Franc or et à la Banque de France.
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