Vraie question. Et question brûlante puisque le ministre des Sports, un type qui n’a pas l’air très sportif – le précédent était une ancienne sportive mais totally grotesque – vient de décider tout seul d’une nouvelle loi répressive (à quand les lois libérantes ?). Ah, oui, Gil Avérous est marié avec un homme.
Dommage pour ce genre de masterclass https://t.co/gdYC2AfOtz pic.twitter.com/STAnDawKWl
— Monkey.D.Rémi (@MonkeyDRemi2) October 24, 2024
Le fait du prince ou de la princesse ?
On récapitule : au premier « enculé » chanté dans les tribunes, le match s’arrête et l’équipe qui reçoit perd sur le tapis vert. Il veut des émeutes dans tous les stades le ministre ou quoi ? Il a vu les commentaires sous sa vidéo sur X ?
Quand on voit ce que les homos les plus radicaux envoient sur les réseaux sociaux, et on ne parlera pas ici de Pipo & Pompo qui nous expliquaient « comment s’laver l’cul », on se dit que eux seuls ont le droit de se qualifier d’« enculés ». Écoutez ça :
Tous ceux qui lui tombent dessus sont des imbéciles qui n'ont rien compris.
Le chemsex est sûrement un des derniers endroits où la communauté LGBT peut se retrouver, apprendre, partager, dans un contexte intergénérationnel, là où l'hétérosexualité a détruit tous nos lieux.…
— Mathieu Guglielmino (@Guglimat) October 22, 2024
On répète : « Le chemsex est sûrement un des derniers endroits où la communauté LGBT peut se retrouver, apprendre, partager, dans un contexte intergénérationnel, là où l’hétérosexualité a détruit tous nos lieux. »
Ce degré de délire et de paranoïa a semble-t-il atteint nos élites. La communauté LGBT, qui est pourtant au pouvoir dans les champs du politique, du médiatique, de la justice et du culturel, joue à la persécutée, parce que c’est ainsi qu’elle gagne des espaces de pouvoir dans la société. Un couple de pédophiles peut aisément aujourd’hui acheter des gosses et les violer dans leur vie privée. Le temps que les services sociaux et l’école s’en rendent compte, vu leur niveau d’aveuglement, d’hypocrisie et de lâcheté, les pédos, pardon, les partisans de l’amour intergénérationnel, sont tranquilles !
Mais pour le gouvernement, l’ennemi, c’est le supporter qui rabaisse l’ennemi en le traitant d’« enculé ». Pourquoi ne chanteraient-ils pas « coquin », « fripon » ou « chenapan » ? Allez leur demander, monsieur le ministre.
On résume : pour la sphère du pouvoir, « enculé » est valorisant, et fait grimper rapidos dans l’échelle hiérarchique de dominance, d’où ils peuvent faire chier les non-enculés en les traitant de persécuteurs. Le Guglielminou et l’Avérous ont été reçus comme il se doit par l’opinion publique, le tribunal populaire des réseaux sociaux, et c’est justice. Même des homos normaux, c’est-à-dire raisonnables, se sont émus de la sortie du chemsexeur, qui a perdu tout sens de la raison et de la réalité. Ces types planent, certes au-dessus de nous en termes de pouvoir et d’impunité, mais leur distance au réel les condamne à terme. Non pas à une ratonnade homophobe, mais bien à une chute gravitationnelle assez brutale.
La cérémonie sataniste du 26 juillet, c’est un peu comme le 7 Octobre : ça marque à la fois le triomphe absolu et la fin d’un pouvoir.
Conclusion : si « enculé » est une insulte, enculer est un droit, voire un devoir.
Le cas Mbappé et les footballeurs homos