Il porte la plus ancienne mention, non religieuse, de Jérusalem en hébreu. Un papyrus du VIIe siècle avant J.-C. a été présenté mercredi en Israël, en pleine polémique sur le vote à l’UNESCO d’une résolution concernant la préservation de cette ville trois fois sainte.
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En pleine polémique sur le projet de résolution de l’UNESCO
« Sa valeur marchande est très importante mais sa valeur archéologique l’est encore plus, car c’est l’Histoire du peuple juif, de ce pays, mais surtout de Jérusalem qui vient nous saluer avec ce papyrus », ajoute l’expert.
Il pourrait aussi avoir une valeur politique, alors même qu’Israël mène une campagne contre des votes d’un projet de résolution à l’UNESCO. Présentée par sept pays arabes, elle vise à défendre le patrimoine palestinien de la partie de la ville occupée par Israël depuis 1967 puis annexée.
Le papyrus dévoilé au terme d’une enquête « très longue »
Mais selon les responsables israéliens, cette résolution bafoue le lien millénaire du peuple juif à la ville de Jérusalem. Selon l’archéologue, l’apparition soudaine de ce document n’est pourtant qu’une coïncidence. « Nous avions prévu d’annoncer cette découverte il y a huit mois », mais « l’enquête » a été « très longue ».
De son côté, la ministre israélienne de la Culture, Miri Regev a qualifié dans un communiqué ce papyrus de « preuve que Jérusalem a été et restera toujours la capitale éternelle du peuple juif ».