On va commencer en douceur avec Lucile Peytavin, et après on va monter en tension. Oh et puis non, on va s’énerver tout de suite. Pourquoi ne pas battre l’affaire pendant qu’elle est chaude ?
Lucile Peytanvin, une gentille perruche jamais sortie de sa chambre sauf pour faire pipi ou acheter un cookie bio en uber, membre du Laboratoire de l’égalité (ça existe ce job ?), nous explique du haut de ses 14 ans (à vue d’œil) qu’être un homme c’est dangereux. Mais ça, cocotte, on le savait, comme quand on intervient quand une gauchiste dans ton genre se fait emmerder par un connard dans la rue. Le machisme, c’est une prise de risque. Après, si tu préfères te faire agresser, tu nous préviens avant qu’on intervienne, OK ?
La virilité, ça coûte cher à l'État. Très cher. C'est ce qu'affirme l'historienne Lucile Peytavin, qui a fait les calculs… pic.twitter.com/7gJICeHpRa
— Brut FR (@brutofficiel) March 5, 2021
On dit ça mais le cas arrive rarement. Cela arrive pourtant. Le plus souvent, il suffit de se placer entre le connard et la personne de sexe faible, et ça marche sans verser de sang. Car en général le connard est lâche : s’il a envie de mettre une main au cul à une fille ou de l’insulter, parce que c’est facile, il n’a pas envie de se lancer dans un combat de MMA pour une fille qu’il n’aurait de toute façon pas attrapée.
Après cette leçon de choses, on va rester dans la gonzesse, avec la tendresse d’une épouse Daech qui veut revenir au pays.
Elle ont fait une aventure et veulent revenir après l'aventure. On rappelle à ces décérébrés que leur aventure à produit le massacre du #Bataclan l'#HyperCasher, #Nice... et je ne parle pas des attentats dans le monde. Votre aventure ce n'était pas #PekinExpress mais la mort pic.twitter.com/O9RS3nE4ni
— Kerima (@kkerima) March 6, 2021
On a trouvé le parallèle avec l’Inde assez sympa. C’est vrai, quoi, couper des têtes de chiens infidèles et prendre un trip de LSD à Goa, quelle différence ? Tout est Amour...
Un qui s’y connaît en amour des gens, c’est le petit dictateur de l’Élysée.
« Je ne suis pas là pour passer vos humeurs, trouvez-vous quelqu’un d’autre ! » : voici ce que le Président a répondu à une citoyenne lui disant : « il n'y a plus de travail ». C'était le 1er mars à Paris, et c'est passé totalement inaperçu. Nouvelle preuve du mépris de #Macron. pic.twitter.com/Z79Mt1Cmjv
— L'insoumission (@L_insoumission) March 5, 2021
On a une pensée pour Bigard (ne cherchez pas la transition, sauf si vous en voulez une, par exemple un jour Macron a appelé Bigard) qui, mis au ban de la société du spectacle socialo-sioniste, se retrouve à devoir jouer à Dubaï.
Comme je ne peux plus jouer en France jusqu’à nouvel ordre au moins je vais jouer pour les Français à l’étranger !! #Dubai pic.twitter.com/WyiJUTbb9B
— Jean Marie BIGARD (@JM_Bigard) March 5, 2021
On n’est pas sûrs d’aller le voir là-bas, car on pourrait y rencontrer Magali (Berdah) flanquée de son troupeau d’oies de télé réalité. C’est un clin d’œil en forme de teaser, car on prépare un sujet chaudissime sur cette nouvelle Mimi Marchand.
En attendant Godot et Berdah, on doit avouer qu’un truc nous a rendus pas contents, mais pas contents du tout : on s’est abonnés au site de Michel Onfray, on paye 4€ par mois, et... on n’y a jamais mis les pieds, à part la première fois ! Si ça c’est pas une preuve de connerie ! Si encore on était riches, mais même pas. On finance le pote de Zemmour, son aile gauche, son faire-valoir, son écuyer, son Sancho Panza, et on joue les anti-Zemmour devant tout le monde... Autant donner ce fric à Marcel.
Quand on est tristes, ou en colère, on cherche toujours un cas plus grave pour relativiser. Nos sous perdus dans la poche d’Onfray ne sont rien face à la vie des mangeurs de rats :
C’est drôle, on a vu quasiment le même reportage il y a quelques années mais sous un autre angle : celui des pauvres qui ne crèvent pas de faim grâce à la viande de rat !
Aujourd’hui, on apprend que ces villageois sont malheureux, alors qu’ils semblent péter la santé. Les médias, faut vraiment s’en méfier, car ils sont versatiles. Ils peuvent vous raconter tout et son contraire du jour au lendemain.
Michel Drucker va faire son grand retour à la télévision @B_Castaldi et @bernard_montiel font un point sur l'état de santé de l'animateur ! #6A7Casta pic.twitter.com/MyNdFpdgKc
— TPMP (@TPMP) March 1, 2021
On vous donne des nouvelles de Michel (Drucker, Onfray c’est fait), car personne ne nous en demande jamais. Eh bien Michel, qui n’arrive pas à être viré de France Télévisions comme tous les vieux hommes blancs, malgré son ancienneté préhistorique et ses émissions ronflantes où il invite ses amis de la communauté de loupiote, a perdu dix kilos. Si vous avez une idée de où ils peuvent être passés, envoyez un message à La Rédaction. Attention, on ne parle pas de dix kilos d’or, mais de viande.
Michel, c’est fait, passons à Jean. Jean c’est l’adjudant Cruchot qui, à chaque fois qu’il prend la parole, c’est pour nous rajouter une pierre dans le sac à dos. On ne sait pas si ce type a vécu un trauma gravissime dans son enfance ou si il a eu une enfance, mais il incarne ce que Macron ne veut ou ne peut pas être : celui qui délivre les mauvaises nouvelles. Macron se réserve les bonnes (mais y en a pas beaucoup, ou beaucoup moins que les mauvaises).
"Les préfets pourront interdire les manifestations dès ce week-end lorsqu'elles présenteront un risque sanitaire avéré"
Et voilà !! Ils y sont arrivés : Le « risque sanitaire » devient l’excuse pour empêcher la moindre contestation. On va vraiment laisser passer ça ? pic.twitter.com/tpFg4N4fZC— Laurence Midi (@MidiLaurence) March 5, 2021
C’est bien, le niveau de conscience monte, même si le processus est assez lent chez certains.
On parlait de France TéléSion et de la chasse aux sorciers lancée par la vieille sorcière blanche Ernotte. À moins de changer de sexe in extremis, les hommes sans couleur semblent foutus sur le service public audiovisuel. Leur race va disparaître, du moins de la télé. On pourra se consoler avec les émissions de femmes, comme Thé ou Café.
Êtes-vous plutôt thé ou plutôt café ? pic.twitter.com/wdGV08Nk2B
— Dolto (@Fils2Psy) March 5, 2021
Mince, l’émission a été arrêtée ! Elle aura duré 22 ans, quand même, de 1996 à 2018. Bon, ben, on oublie ce passage sans intérêt, chacun a droit à l’erreur.
On va se faire plaisir avec le plus grand maso de Twitter, un certain Jean-Michel Aphatie. Ce Nosferatu doté d’un humour étrange provoque chez ses adversaires un déchaînement de réactions désobligeantes. C’est sa façon d’exister. Les uns prennent leur pied en se faisant fouetter par maîtresse Alexandra, les autres se font maraver sur Twitter...
Qu'est-ce qu'on se marre. https://t.co/dlttFODJ9U
— J-Christophe Buisson (@jchribuisson) March 2, 2021
« La vieillesse est un naufrage...l exemple personnifié »
« Quel naufrage intellectuel. Il est plus à plaindre qu’autre chose. Faudrait pas vieillir... »
« L’âge n’a rien à voir... Jeune c’était pas la classe non plus... »
« C est tjrs bien d avoir quelqu un de médiocre à côté de soi ! Avec lui j ai l impression que je pourrais être une gde journaliste !!! »
« Complètement con comme remarque. Mais ça lui va bien. »
On va achever (à coups de pelle) cette rubrique désolante avec une espèce d’hommage à Serge Gainsbourg, qui est mort il y a déjà 30 ans (2 avril 1928 – 2 mars 1991). Toute la presse a déroulé le tapis rouge à l’homme à tête de chou avec une culotte de fillette dans la poche.
Depuis l’arrivée du vaisseau #MeToo en France, la perception d’un type comme Gainsbourg a quelque peu changé. En 1991, tout le monde encensait le génie de la pop française, malgré les contrefaçons et la frime. En 2021, c’est le procès avec au moins 15 charges lourdes au cul.
"Aujourd'hui, Serge #Gainsbourg se retrouverait en correctionnelle !" @GWGoldnadel#immanquablesGG pic.twitter.com/pkvNVbTTqB
— Les Grandes Gueules (@GG_RMC) March 2, 2021
J'espère que dans les archives sonores on entend bien quand il se fait sucer par des gamines adolescentes rue de verneuil. https://t.co/OQJrfzk68g
— Frederique Bredouille (@FBredouille) March 2, 2021
On est d’accord !#MeetooInceste n’a pas ouvert des yeux en France
Vous célébrez joyeusement la mort d’un mec qui a mis en chanson l’inceste !
Qui était pedophile ! #Lolita
Qui a couché avec une de 14 ans !#GainsbourgPedo #Gainsbourg #LemonInceste #StopGainsbarre #Pedoland #Gerbe pic.twitter.com/GrwiR1GPEx— CrisTina (@oOCrisBeautyOo) March 2, 2021
Eh bien eh bien, si Serge entendait ça. Heureusement, tout le monde n’est pas devenu juge, et sa fille Charlotte, la chanteuse (qui nous laisse) sans voix, nous promet un super musée de 12 m2 dans l’appart rue de Verneuil où Serge a vécu avec femme et enfants. Il y aurait d’ailleurs pas mal tarté la Jane, mais quand on est le Tarzan de la chanson, on peut se permettre quelques écarts de conduite avec les guenons.
Vous vous rappelez cet échange que Birkin transcrit dans son journal intime, après la séparation du couple : « Gainsbourg disait : “J’étais un salaud, je t’ai frappée”, et j’ai dit : “Non, non, pas un salaud” et je m’en foutais d’être frappée… [...] Mais voilà que Gainsbourg avoue tout : « Jane est partie par ma faute, lisez-vous. Je rentrais complètement pété, je lui tapais dessus. » (L’Obs)
Contre le vent dominant, comme toujours – on se demande si c’est pas une stratégie –, Philippot y a été de son hommage assez courageux :
30 ans après la mort de #Gainsbourg l’occasion de saluer un immense artiste, et une époque plus libre, plus créative, plus intelligente que l’obscurantisme actuel ! Une France qui n’avait pas renoncé à être elle-même, qui était aimée pour ça dans le monde.
Vivement demain ! pic.twitter.com/5bBC4a2hrN— Florian Philippot (@f_philippot) March 2, 2021
Le Nouvel Obs, en pleine phase de dégauchisation (une sorte de décompensation), a sorti un papier incendiaire sur le bonhomme (Serge, pas Philippe), où on en apprend de belles.
Sa fille Charlotte avait 13 ans quand elle susurrait « Lemon Incest », sur l’air de l’étude n° 3 en mi majeur op. 10 de Chopin. Treize ans quand elle gémissait « Je t’aime plus que tout » à ce père qui se mettait en scène torse nu avec elle dans un lit. Gainsbourg aimait à se définir comme un « monogamine ». Comment se dépêtrer de cette embarrassante fascination pour les « Lolycéennes » et autres « sexy little pisseuses » ?
Vous faut-il appeler le 119 pour venir en aide à Melody Nelson, « quatorze automnes et quinze étés » ? À Samantha, l’égérie du disque « You’re Under Arrest », « une petite Noire de 13 ans », précise l’auteur dans une interview, et la destinataire de la chanson « Suck Baby Suck » ? À Abigaïl, l’amante sourde et muette de 11 ans d’Evguénie Sokolov, le peintre pétomane et « hyperabstrait » du roman de Gainsbourg ?
Oh mazette, du Matzneff dans le texte ! Plus loin on peut lire ça :
Dans « No Comment », l’artiste ne fait rien pour faciliter votre fiévreux devoir d’inventaire : « Si je baise ? Affirmatif […]/Des salopes ? Affirmatif […]/Des gamines ? Affirmatif/De quel âge ? Ooh ooh ooh. » Votre premier réflexe serait de vous cacher derrière l’excuse de la chanson-fiction. Mais vous ne pouvez oublier que sa nympholepsie était réelle. Qu’il a eu, à la fin de sa vie, quelques amantes insuffisamment âgées, lui qui chantait en 1959 « Jeunes Filles et vieux messieurs ».
On apprend des mots. Au fait, la nympholepsie, c’est une maladie ou un vice ? Il faudra demander à Viguier.
Conclusion : pour Gainsbourg, la séparation de l’homme et de l’œuvre a joué, puisqu’il est mort il y a 30 ans et que son procès posthume n’a pas censuré ses chansons. N’est pas Céline qui veut.