C’est dimanche, donc on va pas faire dans le hard news, expression qu’on a entendue une fois dans la bouche incongrue de Marc-O GPA Fogiel, aujourd’hui à la tête de l’information sur BFM TV. Non, vous ne rêvez pas, Fogiel est bien à la tête d’une chaîne de propagande continue, vous êtes bien en anti-France, le 2e jour de février de l’an de grâce 2020. Et aujourd’hui est un jour spécial : pas de transition. C’est le No Transition Day. On saute d’un sujet à l’autre, comme un petit Cambodgien sur les mines disséminées par les Khmers. On appelle ça la danse du ciel.
Le gars est boulanger, il fait des croissants, des vrais, et l’industriel a bouffé déjà 80 % du secteur. Pour trouver un bon croissant, il faut se lever tôt, surtout le dimanche. Big up (chapeau) à ces gens qui se lèvent à 4h du matin pour qu’on puisse déguster de bons croissants au lit en regardant le dernier Rambo (au Mexique) sur sa tablette.
Est-ce à dire que tout plaisir sur cette Terre a son pendant de souffrance ?
Au début on a cru qu’il s’agissait d’une pièce comique. Puis on s’est ravisé et on a pris peur : c’est une propagande féministe anti-maternité, anti-enfants. La modernité, pour les féministes, égale zéro môme, zéro descendance, juste la jouissance de l’individu-femme. Des orgasmes, oui, des enfants, non !
Comme si la maternité était un projet sexiste du patriarcat fascisant !
Heureusement, il y a la GPA à la Fogiel, ou comment (on ne parle pas des couples stériles) refiler du pognon à une pauvre contre son bébé. La suite, ce sont les organes : Eh ! voilà 100 dollars, passe-moi ton œil, connasse du tiers-monde. Grouille, j’ai ma série à voir sur Netflix et là j’vois rien !
En effet, l'électron encephalogramme du poireau https://t.co/m9cxgGFFRL
— David Sillet-Grad (@david_sillet) January 31, 2020
Ah, Griveaux, Griveaux et sa campagne de clochard à Paris, à côté de lui, même l’Anne de Paris fait plus crédible. Vous avez remarqué, ces derniers mois, quelque chose a changé dans l’air. L’élites bashing, qui était bon enfant, cet humour cabaret et Canard enchaîné qui égratignait gentiment les puissants sans leur faire de mal et en leur faisant de la pub, même si le but n’est pas de leur faire mal mais de limiter leur prédation, sur nos sous et nos services publics, eh bien cet élites bashing a franchi un cap.
Les grands esprits Badinter et Attali s’en sont émus, car ils sont concernés au premier chef : ils font partie de notre élite. Certes, on n’a pas voté pour eux, ils nous ont été imposés par le Système, et ils ne nous correspondent pas vraiment. Ça doit être ça ce qu’on appelle la dictature, non ?
Il y a tout juste un an, j’avais dit : « s’ils continuent comme ça, plus aucun élu de #LaRem et plus aucun éditorialiste mainstream ne pourront mettre le nez dehors ». À l’époque, le système m’avait traité de « déséquilibré » -par mansuétude je tairai les noms. Auj. ns y sommes. https://t.co/ex6m1JPIGj
— Didier Maïsto (@DidierMaisto) January 31, 2020
On a marché dans la rue !
Que Maïsto se calme, nous ça fait des années, avant que Sud Radio ne soit rachetée et qu’il en devienne le taulier, qu’on annonce cela. Que les élites vont devoir cavaler de plus en plus vite une fois posé le pied dans la rue.
On l’a vu avec Isadora Duncan qui a poursuivi – gentiment en plus – les élites politiques et culturelles avec un simple micro sur portable. Pour certains, c’était une agression, quasiment un acte de guerre. Quoi ? Un nobody pas passé par les fourches Caudines du Système qui se permet de Nous aborder et de Nous poser des questions, gênantes en plus ? Mais on est où là ?
T’es dans la France de 2020, papa, et c’est pas près de s’arranger pour ton matricule ! Faut dire que la justice a déconné comme c’est pas permis, imaginez, le coup du potager :
Un gilet jaune poursuivi pour avoir planté un potager sur un rond-point. Le maire LR a porté plainte pour « réaffirmer l’autorité municipale et enrayer ce climat hostile ». Plusieurs militants réclament d’être poursuivis pour « complicité de jardinage » https://t.co/kLqgx5Gg5G
— Etienne Baldit (@EtienneBaldit) January 30, 2020
On l’a dit et on le répète ici, les politiques, les journalistes, les juges et les responsables des forces de l’ordre sont en train de se fabriquer un futur compliqué.
Où sont nos élites politico-culturelles qui étaient admirables, ou au moins respectables ? Qui nous a refourgué ces Badinter et ces Griveaux, ces Attali et ces Darmanin (on met un juif-un goy, comme ça on risque rien) (merde, Darmanin descend d’un juif maltais et Griveaux est éternellement lié à Israël par sa femme !) ?
"Vous comprenez, quand je lis Baudelaire, je sais tout ce que j'ai raté"
Dans la bibliothèque idéale de Jacques Brel - 1968 #VendrediLecture https://t.co/vQHHgtF5sw pic.twitter.com/pjUZVv2LiJ— Ina.fr (@Inafr_officiel) January 31, 2020
On a besoin de représentants responsables et intelligents, sinon on va prendre la place d’assaut, ça va pas traîner. On ne dit pas qu’on sera meilleurs, mais au moins on sera moins pourris, ça c’est sûr. Plus menteur et plus voleur que cette engeance, y a pas. Le pire, c’est qu’on disait ça y a 10 ans sur le Net et que tout le monde nous traitait de « populistes », les gauchistes compris. Aujourd’hui ils hurlent avec nous ! C’est l’union sacré des révoltés contre le Système !
J’ouvre Twitter ce soir je vois des pompiers matraqués, des gendarmes dans des cours de lycée, des passants gazés, des grenades lancées contre des manifestants... on est où là ? #pompiers #ViolencesPolicieres
— T. Leroy (@T_Leroy_) January 28, 2020
Bon, après, c’est une question de politique et d’organisation, on n’y est pas encore avec ce satané système des partis qui découpe la France en fromages pour l’offrir aux réseaux occultes, qui eux sont bien solidaires dans leur action et leur ponction. Les monarchistes ont raison, pour le coup il nous faut un Roi, deux, trois partis à la con pour ceux qui y croient encore, et un peuple qui se retrousse les manches. Des grands travaux, des camps de jeunesse, un élan national, un... Et aussi quelques manches de pioche, mais on en reparlera. Pour l’instant, on va pas effrayer plus que ça les élites, elles chient déjà assez dans leur froc comme ça. Et ça nous retombe sur la gueule.
CITATION - "Mais dans quel État vit-on, où le gouvernement considère que son propre peuple est un adversaire de type militaire ?" François #Sureau, avocat et écrivain. (itw France Inter) pic.twitter.com/jeeXOtkPAS
— Brèves de presse (@Brevesdepresse) September 24, 2019
L’Histoire a montré que le remplacement assez brusque (hum, tousse tousse) des élites ne posait aucun problème à un pays quand elles n’étaient plus adaptées à la situation. Au contraire, ça régénère tout un pays.
Mais le monde n’est pas que brutalités présentes ou à venir (la brutalité c’est quand les choses ne changent pas assez vite). Il y a aussi de la beauté, de la pureté.
Un peu de douceur dans votre tl pic.twitter.com/mfNbQ7XSNC
— (@gyIlenstan) January 30, 2020