Noël approche, mais le gouvernement néolibéral qui vend l’épargne des Français à la multinationale de la spéculation BlackRock ne fera pas de cadeaux. Le président de la République franc-maçonne lobbysée – on en met des couches tant que c’est pas interdit – joue le pourrissement pour tuer les syndicats, la gauche encore vivante et toute contestation dans le pays. C’est la méthode Thatcher, quand elle a engagé un bras de fer (Dame de fer ça vient de là) contre les mineurs et leurs organisations.

 

 

On va commencer tout de suite par l’odieuse et dangereuse Odile Maurin qui a bousculé un gentil policier avec son fauteuil roulant (arme de catégorie 2 ? 3 ? 12 ?). Pourvu qu’elle prenne cher, en plus cette dame de fer a bloqué l’arrivée d’un camion à eau. On n’a pas les images mais la scène rappelle cet étudiant chinois qui a stoppé les chars de l’armée sur la place Tian’anmen il y a 30 ans. Certes, on n’est pas dans les mêmes proportions (200 ou 2000 morts en Chine), mais quand un pouvoir commence à avoir des femmes handicapées contre lui, c’est très mauvais signe.

 

 

Big up pour Odile, et que la justice fasse son travail. Cependant, la justice française est devenue un oxymore. De toutes parts surgissent les graffitis spontanés qui expriment, comme pendant le printemps de Pékin avec les dazibao, la défiance du peuple vis-à-vis du pouvoir. On n’a pas dit du gouvernement, car le pouvoir recouvre beaucoup plus de choses.
Exemple de dazibao :

 

 

S’il n’y avait pas l’Internet, la situation serait dix fois plus tendue et les messages antipouvoir recouvriraient les murs. Il y aurait des affiches sauvages concoctées dans les caves, des slogans violents contre les représentants de la dominance. Quelque part, le Net absorbe pas mal de la contestation et fait baisser le niveau de violence.

Alors les stars des médias ou de la politique qui se plaignent de la liberté d’expression devraient remercier les réseaux sociaux d’exister : sans cette soupape, ils se feraient savater dans la rue. Le temps de sauter du ministère au taxi, ils auraient cinquante zombies d’en bas sur le dos.

 

 

En plus, par un effet de masochisme programmé, on dirait que ces représentants du pouvoir cherchent les coups. Des années de cumul d’arnaques et de mensonges leur reviennent en pleine face, et ceux qui se font choper prennent pour les autres.

 

 

Vous allez voir qu’après la diffusion de ce dessin, disponible sur Twitter, l’auteur va paniquer de peur d’être associé aux réprouvés de la République que nous sommes. Mais qu’il réfléchisse un peu : sa République, son dessin le montre, est pourrie par les menteurs et les voleurs, y a pas d’autres mots. Du coup, ceux qui sont les réprouvés de cette République pourrave sont forcément un peu plus purs, ou un peu trop purs.

 

 

Sur les murs de France fleurissent les slogans de cette guerre des riches contre les pauvres. On n’a pas dit des pauvres contre les riches car les pauvres sont généralement pacifiques, ils recherchent la paix, le boulot et un peu de bonheur. Les riches, enfin ceux du pouvoir profond, mais riches tout le monde comprend, passent leur temps à essayer de réduire encore la marge de manœuvre des pauvres, que ce soit économiquement ou médiatiquement. Posséder la parole publique, la police et la justice ne leur suffit pas : ils veulent en plus qu’on les aime, qu’on les admire !

 

Vivre, c’est discriminer

Regardez ce que ces connards ont fait, c’est la crèche non discriminatoire, celle qui ne doit pas offenser les non catholiques, c’est-à-dire les laïcs, les juifs et les musulmans.

 

 

Cette horreur n’a même pas de nom, on dirait les intestins malades d’un brontosaure agonisant ! Vite, une image qui inspire le beau et le bien ! Non, on vous en a trouvé deux, deux images d’amour qui donnent du baume au cœur en ces temps incertains, comme la météo.
Mais avant cela, ayons une pensée pour les femmes qui souffrent du dérèglement climatique justement :

 

 

Et maintenant les images d’amour qui réchauffent la valve de ceux qui n’ont pas pris trop de Mediator. En premier lieu, l’amour entre Lenny et Thomas, qui sont un peu plus dignes que Pipo & Pompo, deux anciennes divas du site E&R.

« Lenny a illuminé Twitter d’une lueur arc-en-ciel ce dimanche 8 décembre en révélant l’histoire d’amour qu’il partage avec son copain, Thomas. Un tweet qui a beaucoup tourné sur le réseau social. » (Têtu)

 

Que ça fait du bien, un doux baiser entre un garçon et une fille en tenue de déportés dans ce monde de brutes nazies !
Et c’est pas fini, image d’amour numéro 2, grouille ton cul Samuel !

 

 

Non, il ne s’agit pas d’un fake ou d’un montage, mais bien d’une vraie famille qui pose ici. Ce qui nous choque tous, ce sont ces affreux pulls de Noël qui ont l’avantage de montrer que ces quatre enfants adoptés, un Noir à 100 %, un métis à 60 %, une métisse à 40 % et une Blanche à 100% forment une sacrée fratrie. On ne sait pas où sont les parents, probablement qu’il ont pris la photo et pas eu le temps de passer devant l’objectif avec le retard de 3 secondes. Ils sont même peut-être tombés...

On le voit, à Noël il y en a qui sont heureux et d’autres qui souffrent, ou qui luttent. Sur le cliché suivant, les femmes de ménage du groupe Accor, qui gère un paquet d’hôtels partout dans le monde, font grève depuis des mois.

 

 

Là elles posent devant le Pullman (c’est pas un magasin de pulls de Noël mais un hôtel réputé). Elles luttent pour améliorer leur traitement dans tous les sens du terme. Et voyez-vous, elles n’ont pas l’air malheureuses. Car lutter, c’est vivre, c’est aussi vaincre sa peur.

En France, ce qui est bien, c’est qu’on se bat en permanence pour une société toujours plus juste (sauf Macron qui se bat pour BlackRock), car il y a encore plein d’injustices. La Révolution de 1789 n’a rien aboli, à part la royauté, et on voit ce que ça donne 250 ans plus tard. Pourtant, la royauté, jetée par la fenêtre, revient par la lucarne.

Récemment, le jeune et beau Macron a reçu Élie Hatem, ce qui a provoqué un scandale au PLS (petit lobby sioniste), plus connu sous le nom d’UEJF. Pourtant, rien que de très logique : Hatem est royaliste et Macron aussi. Et comme dirait Soral, « un royaliste à l’Élysée est un scandale pour un juif ! Il fut un temps – long – où c’était l’inverse… »

Historiquement vrai : le super roi Saint Louis (43 ans de règne, quand même, autre chose que nos quinquennats de fiottes) a chassé les juifs du pouvoir. À l’époque (XIIIe siècle), ils étaient persona non grata dans les palais. Aujourd’hui, on apprend que c’est mal.

 

 

Super Louis a pris des mesures contre l’usure, poursuivant en cela l’œuvre de Philippe Auguste. Depuis, les choses ont bien changé. Le plus étonnant c’est quand son entourage lui a demandé de confisquer l’argent des juifs pour financer sa prochaine croisade, vous savez ce que Saint Louis a répondu ? Sans déconner, le nec plus ultra de la pureté de ouf (on parle comme Hanouna maintenant) : pas question d’utiliser des biens mal acquis pour une action aussi sainte !

 

Dilatation de la définition

Imaginez le niveau de hauteur morale du gars... et comparez avec les branquignols d’aujourd’hui. Vous voyez Hollande dire ça ? C’est vrai que le contexte a changé, en 2019 les paroles et les actes de Saint Louis passeraient pour antisémites, presque nazies. Faut dire que la définition est en train de tellement s’élargir que bientôt, tous ceux qui ne sont pas juifs seront obligatoirement des nazis. C’est – à notre humble avis – une très mauvaise idée qu’une minorité mette au ban de son propre pays une majorité, on dit ça on dit rien.

Si le nazisme a fait de mauvaises choses, il en a aussi fait de bonnes, on pense au plein emploi en quelques années, au rétablissement de la monnaie, à l’essor de l’industrie et des techniques, aux autoroutes, au nudisme et au pouvoir donné au peuple (les Gauleiter ou présidents de régions venaient tous d’en bas, ce qui ne s’est quasiment plus jamais vu dans l’histoire, URSS de Staline mise à part, et encore).

Une chose que le nazisme a faite de bien, c’est de mettre au-dessus de tout la femme allemande, c’est pourquoi la photo suivante est probablement un montage :

 

 

Les femmes n’étaient pas traitées comme ça voyons par les officiers allemands ! La raison de ces bons traitements n’étaient pas forcément à chercher dans un antisexisme à la Caroline de Haas ou un pro-lesbianisme à la Fourest, plutôt dans le fait que les femmes devaient être des mères qui pondent des enfants pour la patrie, un soldat si c’est un garçon, une infirmière si c’est une fille (pour réparer le soldat blessé). On schématise, hein.

Eh bien considérer la femme comme une maman potentielle aujourd’hui ça fait pousser de hauts cris. La femme devient peu à peu intouchable pour les hommes, le moindre geste peut être pris pour une agression, un pré-viol, un pré-féminicide. De la drague au féminicide, il n’y a qu’un pas.

Alors il faut faire gaffe. Oui mais voilà, si les femmes ne sont pas draguées, pas aimées (dans tous les sens du terme), ça joue sur leur moral et leur caractère. Le cliché suivant, pris par avion (Awacs), le prouve :

 

 

Pour ceux qui ne maîtriseraient pas la langue de Jeremy Corbyn, before ça vient de bœuf et after c’est quand on a des aphtes (merci Samuel pour la trad, tu vois que tu peux être utile). Par contre il n’y a rien d’écrit sur la photo du milieu, qui semble être prise dans un cabinet de coiffure.
Les tresses, c’est du boulot !

 

Bonus gratuit : les black vioques !