L’article de Slate est involontairement drôle. La journaliste s’étrangle quand elle découvre la vision masculiniste (qui ne laisse aucune place à la nuance, alors que la femme d’aujourd’hui est à mi-chemin entre la grognasse aux cheveux rouges et la douce princesse) de la féministe et de la femme idéale.
Mais avant de rire du féminisme anti-masculiniste, voici une conférence de Julien Rochedy sur la pseudo-guerre entre les deux tendances. Une guerre dont le Système a besoin pour séparer femmes et hommes et détruire le couple, la famille, le noyau de la société « à l’ancienne ».
Les organisateurs ont intitulé l’événement « Make Women Great Again », en référence au slogan de Donald Trump. Leur but est d’apprendre aux femmes à être plus féminines.
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Pendant trois jours en mai 2020, une dizaine d’hommes militants masculinistes prévoient en effet d’expliquer à un public exclusivement féminin comment être des « femmes idéales ».
Pour 1999 dollars (actuellement en promotion pour 999 dollars), les participantes pourront apprendre à être « une belle femme » et à rejeter le féminisme.
Sur le site de la convention, le féminisme est représenté par une femme en colère portant des lunettes et arborant des cheveux rouges, alors que la femme idéale est assise dans un pré avec une jolie robe blanche et un panier de fleurs.
Les organisateurs promettent aux participantes d’« augmenter leur féminité de 500 % », avec des conseils pour rester mince, devenir l’« épouse ultime » et avoir « un nombre illimité de bébés ».
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Le fondateur de ces conférences s’appelle Anthony « Dream » Johnson, et l’un de ses messages favoris est que « les hommes préfèrent les vierges sans dettes et sans tatouages ». Ces dettes sont une référence aux prêts étudiants, l’idée étant que les hommes ne veulent pas de femmes ayant fait trop d’études.
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Un sujet de Vice : une femme chez les masculinistes...