Les résultats d’une étude publiés par la Dares montrent que plus d’un tiers des CDi en 2011 ne sont pas allés au-delà d’un an.
Si l’on estime souvent que signer un CDI (Contrat à durée indéterminée) est plus sécurisant que donner son accord pour se soumettre à un CDD (Contrat à durée déterminée), la réalité des faits conforte de moins en moins cette idée. Et plus particulièrement les récents résultats d’une enquête communiqués par la Dares (Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques) et rapportés par Le Monde.
Ils nous apprennent donc qu’en 2011, plus d’un tiers des CDI signés n’ont pas duré plus d’une année. Il s’agit là d’une augmentation de 2,5 points par rapport à 2007, et en regardant de plus près les motifs de fin de contrat, on constate que les fins de période d’essai gagnent du terrain en enregistrant la hausse la plus grande (2,9%).
Fins de CDI : les démissions restent majoritaires
Le cas le plus rencontré pour expliquer une fin de CDI reste toutefois la démission présentée par le salarié à son employeur (16,1% des CDI signés). Viennent ensuite ces fameuses ruptures de contrat motivées par une fin de période d’essai (12,7%), où les deux parties peuvent décider de poursuivre ou non leur collaboration (dans le second cas, il n’est pas besoin de passer par l’étape du licenciement).
Des licenciements assez peu fréquents
3,7% des contrats signés se voient rompus par un licenciement et enfin, 1,7% d’entre eux prennent fin avant l’heure du fait d’une rupture conventionnelle. À noter que la fin d’un CDI avant la première année est plus fréquente chez les moins de 25 ans (45,6% des CDI signés en 2011 contre 35% pour les autres tranches d’âge).