James Bond a-t-il violé ses conquêtes ?
La vidéo que vous allez voir, et qui n’est pas pour tout public (on voit des femmes pas très bien traitées, voire traitées comme des putes), a fait hurler les progressistes. Il s’agit d’un montage de plusieurs James Bond, ce héros de roman qui traite mal ses ennemis et les femmes. En gros il « nique » ces deux catégories. En poussant le bouchon un peu plus loin, on pourrait dire que les femmes – fourbes, menteuses, vénales, cruelles – font partie des ennemis de l’agent de sa Majesté.
Non, la femme n’est pas un sous-homme !
Ce n’est pas parce que la femme est (généralement) dessous pendant le rapport procréatif que la femme est un sous homme. Ceci étant dit, attaquons le problème : peut-on condamner James pour viols rétroactifs ?
La scène qui nous a le plus choqués c’est celle de Goldfinger dans la paille : or, le film date de 1964, soit presque 60 ans. On peut dire qu’il y a prescription, La salope qu’on a envie de gifler dans Goldfinger est allemande et s’appelle Honor Blackman. Ça sent le pseudo mais on n’en sait pas plus.
Allociné nous apprend que ce bombardier était la première partenaire de Steed dans Chapeau melon et bottes de cuir (et pas Chasse au melon et bottes de cuir, pourtant ça aurait pu car la blonde est boche), et qu’en outre, c’est là le scoop, elle était une icone féministe avant l’heure !
Face à Sean Connery (qu’elle retrouve quatre ans plus tard dans le western Shalako), elle incarne Pussy Galore, femme forte et indépendante, leader de l’équipe féminine de pilotes du Flying Circus et tueuse en chef d’Auric Goldfinger.
Gross zalope
Face à Sean, Pussy (!) se fait carrément violer, mais il n’y a pas trace de plainte dans le scénar. Si ça avait été Paul Préboist ou Fernandel, peut-être y aurait-il eu des suites judiciaires, surtout si la victime avait été d’une confession protégée. Car les femmes sont des créatures à double tranchant : si vous leur plaisez, vous pouvez presque tout leur faire. Mais si vous ne leur plaisez pas, mamma mia : c’est MeToo puissance douze !
Écoutez bien l’aveu de la jolie brune (et de ses copines) à 39’49 dans le doc Infrarouge consacré à la « virilité ».
En vérité, on aimerait tous faire comme James, mais il y a la loi, et les femmes veulent des garanties (CDI, PEL, voiture, appartement, maison secondaire, vacances, la totalité des biens après divorce).
- Quel salaud ! Après la sailie, il se verse tranquille un grand cru...
En fait, Goldfinger porte bien son nom, c’était l’âge d’or des rapports hommes/femmes : on pouvait les tarter, les « coller contre le mur » (comme le souhaite la brune pas très progressiste-friendly), et se barrer juste après l’éjaculation, sans postludes ni autres tartines psychologiques (« tu es, tu es comme une reine », « tu sais... non, rien, je suis trop ému »). Aujourd’hui, il faut vraiment tomber sur une Biélorusse des campagnes – en évitant les Miss Kolkhoze de 140 kilos – pour retrouver ce bonheur masculin.
Cependant, notre petit doigt en or nous dit qu’après cette période complètement débile, où les hommes ne doivent plus être virils et les femmes féminines, il y aura un retour de manivelle inimaginable pour les wokes d’aujourd’hui. On espère être encore là pour en profiter. Gengis Khan et ses méthodes radicales seront alors valorisées, même James Bond passera pour une fillotte prévenante.
Attention : Gengis Khan n’est pas le monsieur qui parle, c’est le héros qui pète la gueule à la moitié de la planète.
Non au sexisme : avec elle comme James Bond Girl,
plus de risque de dérapage inapproprié
Élisabeth Borne naît le 18 avril 1961 dans le XVe arrondissement de Paris du mariage de Joseph Borne avec Marguerite Lecesne, une pharmacienne du Calvados. Son père est un juif d’origine russe d’une famille réfugiée en France en 1939, résistant pendant la Seconde Guerre mondiale, il est déporté en 1942, il sera naturalisé en 1950. Joseph et Marguerite Borne ont dirigé un laboratoire pharmaceutique. (Wikipédia)