Les partis de la coalition au pouvoir à Berlin enregistrent un recul de 10 points par rapport à 2013. Le parti d’extrême droite AfD fait son entrée au Parlement régional.
[...]
Ces résultats devraient permettre à la CDU de rester au pouvoir soit en reconduisant son alliance avec les Verts, soit en s’associant au SPD dans la région. Mais l’hémorragie se poursuit pour les conservateurs et les sociaux-démocrates avec le risque d’attiser les tensions au sein de la « grande coalition » au pouvoir à Berlin.
Mi-octobre, en Bavière, l’Union chrétienne sociale (CSU), alliée incontournable d’Angela Merkel, avait déjà subi son plus grave revers depuis 1950 aux élections régionales dans son propre fief.
La coalition CDU-CSU-SPD a déjà failli éclater à deux reprises en raison de divergences sur l’immigration et la proximité présumée de l’ex-chef des services de renseignement Hans-Georg Maassen avec l’extrême droite. Dans le camp social-démocrate, nombreux sont ceux qui plaident aujourd’hui pour un retour dans l’opposition.
L’état du gouvernement de coalition allemand n’est pas acceptable, a déclaré dimanche soir Andrea Nahles, la présidente des sociaux-démocrates (SPD) associés aux conservateurs d’Angela Merkel au sein de la « grande coalition ».