À moins de trois mois du premier vote de la primaire démocrate, la pression s’accroît sur les prétendants à la Maison-Blanche qui s’affrontaient ce mercredi 20 novembre lors d’un nouveau débat télévisé – le cinquième –, avec le trio de tête, Joe Biden, Elizabeth Warren et Bernie Sanders, menacés par le jeune maire Pete Buttigieg, qui passait un premier moment de vérité.
Tous portés par la volonté brûlante de battre le président républicain Donald Trump en novembre 2020, un nombre inédit de candidats s’est lancé dans la course pour défendre les couleurs du parti démocrate à la présidentielle américaine.
Dix-huit sont toujours en lice, avec l’arrivée toute récente de l’ex-gouverneur Deval Patrick, tandis qu’un autre grand nom pourrait encore se lancer très tardivement : le milliardaire Michael Bloomberg, toutefois crédité de seulement 3 % d’intentions de vote dans un sondage Reuters/Ipsos le 15 novembre.
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Cet ex-militaire occupe, comme Joe Biden, la voie modérée dans la primaire. Maire d’une ville de 100 000 habitants dans le Midwest (Indiana), South Bend, il était encore inconnu du grand public il y a un an. Marié depuis 2018 à un enseignant, Chasten, il est le premier candidat ouvertement gay avec de réelles chances dans la course à la Maison-Blanche.
« C’est lui la révélation de cette primaire », a jugé Jim Messina, ancien directeur de campagne Barack Obama en 2012, sur CNN cette semaine. Mais, a mis en garde le conseiller politique, « tout reste encore incertain ». Car « le facteur le plus important pour les démocrates c’est : "qui peut battre Donald Trump ?" et (...) ils s’inquiètent de savoir si (Buttigeg) pourrait gagner l’élection » contre le président républicain sortant. Ancien militaire, polyglotte et utra-diplômé, Pete Buttigieg a récemment déclaré à l’AFP être « aussi différent de ce président qu’il est possible de l’être ».
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Soutien très faible de l’électorat afro-américain
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D’autant que Pete Buttigieg arrive dans cet État de Géorgie, où résident de nombreux Afro-Américains, plombé par son soutien très faible chez cet électorat clé. Un sondage publié dans le Charleston Post & Courier début octobre ne lui donnait par exemple que 4 % d’intentions de vote parmi les Afro-Américains.
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À lire pour comprendre la révolution Trump
Le moment est venu pour tout le monde de comprendre ce que fait Donald Trump et d’essayer de décrypter l’ambiguïté de la façon dont il le fait. Le président controversé a un ordre du jour beaucoup plus clair qu’on ne peut l’imaginer sur la politique étrangère et les affaires intérieures, mais puisqu’il doit rester au pouvoir ou même rester en vie pour atteindre ses objectifs, sa stratégie est si raffinée et subtile que presque personne ne peut la voir. Son objectif global est si ambitieux qu’il doit suivre des parcours elliptiques aléatoires pour aller du point A au point B, en utilisant des schémas qui déconcertent les gens sur leur compréhension de l’homme. Cela inclut la plupart des journalistes indépendants et les analystes alternatifs, ainsi que les grands médias occidentaux de fausses nouvelles et une grande majorité de la population.
En ce qui concerne sa stratégie, je pourrais faire une analogie rapide et précise avec les médicaments : la plupart des pilules sont destinées à guérir un problème, mais elles sont accompagnées de toute une série d’effets secondaires. Eh bien, Trump utilise les médicaments uniquement pour leurs effets secondaires, alors que la première intention de la pilule est ce qui le maintient au pouvoir et en vie. À la fin de cet article, vous verrez que cette métaphore s’applique à presque toutes les décisions, actions ou déclarations qu’il a faites. Une fois que vous comprendrez ce qu’est Trump, vous serez en mesure d’apprécier l’extraordinaire présidence qu’il dirige, comme aucun prédécesseur n’a même été proche de le faire.
Pour commencer, clarifions le seul aspect de sa mission qui est sans détour et terriblement direct : il est le premier et le seul président US à s’être jamais attaqué au pire défaut collectif de l’humanité, son ignorance totale de la réalité. Parce que les médias et l’éducation sont tous deux contrôlés par la poignée de milliardaires qui dirigent la planète, nous ne savons rien de notre histoire qui a été déformée par les vainqueurs, et nous ne savons absolument rien sur notre monde actuel. Lorsqu’il est entré dans l’arène politique, Donald a popularisé l’expression « fausses nouvelles » pour convaincre les citoyens US, et la population mondiale aussi, que les médias mentent toujours. L’expression est maintenant devenue banale, mais savez-vous à quel point il est choquant de constater que presque tout ce que vous pensez savoir est totalement faux ? Les mensonges des médias ne couvrent pas seulement l’histoire et la politique, mais ils ont façonné votre fausse perception sur des sujets comme l’économie, l’alimentation, le climat, la santé, sur tout. Et si je vous disais que nous savons exactement qui a tiré sur JFK depuis le monticule herbeux, que la connaissance préalable de Pearl Harbor a été prouvée en cour, que l’effet de serre du CO2 est scientifiquement absurde, que notre argent est créé par des prêts de banques qui n’ont même pas les fonds, ou que la science démontre avec une certitude absolue que le 11 Septembre était un travail interne ? Avez-vous déjà entendu parler d’un journaliste mainstream, d’un documentaire de PBS ou d’un professeur d’université qui vous a parlé de tout cela ? 44 présidents se sont enchaînés sans même dire un mot sur cet énorme problème, avant que le 45ème ne vienne. Trump sait que libérer les gens de cette ignorance insondable est le premier pas vers la liberté totale, alors il a commencé à nommer les journalistes mainstream par ce qu’ils sont : des menteurs pathologistes.
« Des milliers de professionnels de la santé mentale sont d’accord avec Woodward et l’auteur de l’article d’opinion du New York Times : Trump est dangereux » – Bandy X. Lee, The Conversation 2018
« La question n’est pas de savoir si le Président est fou, mais s’il est fou comme un renard ou fou comme un fou » – Masha Gessen, The New Yorker 2017
Soyons clairs : pour l’establishment, Trump n’est pas mentalement déficient, mais il est certainement considéré comme un ennemi potentiel de leur monde. Depuis qu’il a emménagé à la Maison-Blanche, Trump a été dépeint comme un narcissique, un raciste, un sexiste et un sceptique climatique, chargé d’histoires passées louches et de problèmes mentaux. Même si environ 60 % des Américains ne font plus confiance aux médias, beaucoup ont avalé l’histoire que Trump pourrait être un peu fou ou inapte à diriger, et les statistiques sont encore plus élevées quand on sort des États-Unis. Bien sûr, Donald ne fait rien de spécial pour changer la perception profondément négative que tant de journalistes et de gens ont de lui. Il est ouvertement scandaleux et provocateur sur Twitter, il semble impulsif et stupide la plupart du temps, agit de façon irrationnelle, ment tous les jours, et lance des sanctions et des menaces comme si c’était des bonbons dans la hotte d’un elfe dans un centre commercial, en décembre. D’emblée, on peut détruire un mythe médiatique persistant : l’image que projette Trump est autodestructrice et c’est exactement le contraire de la façon dont les narcissiques pathologiques agissent, car ils s’efforcent d’être aimés et admirés par tous. Donald ne se soucie tout simplement pas que vous l’aimiez ou non, ce qui fait de lui l’anti-narcissique ultime, par sa définition psychologique. Et ce n’est même pas une question d’opinion, c’est un fait très simple et indéniable.
Son plan général s’inspire d’une de ses devises préférées : « Nous redonnerons le pouvoir au peuple », parce que les États-Unis et leur toile impérialiste tissée à travers le monde ont été aux mains de quelques banquiers mondialistes, industriels militaires et de multinationales pendant plus d’un siècle. Pour réaliser son plan, il doit mettre fin aux guerres à l’étranger, ramener les garçons, démanteler l’OTAN et la CIA, prendre le contrôle de la Réserve Fédérale, couper tout lien avec les alliés étrangers, abolir le système financier Swift, démolir le pouvoir de propagande des médias, drainer le marais de l’État Profond qui dirige les agences d’espionnage et neutraliser le gouvernement parallèle qui se cache dans le Conseil des Relations Étrangères et les bureaux des Commissions Trilatérales. Bref, il doit détruire le Nouvel Ordre mondial et son idéologie mondialiste. La tâche est immense et dangereuse, c’est le moins qu’on puisse dire. Heureusement, il n’est pas seul.
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