Conditionner les financements publics à de réels engagements en faveur de l’égalité des sexes : c’est ce que préconise le Haut Conseil à l’Égalité entre les femmes et les hommes dans un rapport présenté lundi à la ministre des Affaires sociales Marisol Touraine et à la secrétaire d’État aux droits des femmes Pascale Boistard. Le but ? Lutter contre les stéréotypes sexistes qui persistent dans les médias, l’éducation et la communication institutionnelle.
Pas d’effort en matière d’égalité entre les femmes et les hommes, plus de subvention. C’est, en substance, ce que préconise le Haut Conseil à l’Égalité entre les femmes et les hommes dans un rapport remis ce lundi 20 octobre à la ministre des Affaires sociales Marisol Touraine et à la secrétaire d’État aux droits des femmes Pascale Boistard. Commandé en février 2013 pour lutter contre les clichés sexistes, il propose de moduler le montant des financements publics en fonction des efforts faits en matière d’égalité entre les sexes dans le domaine des médias, de l’éducation et de la communication institutionnelle.
Rappelant que « les pouvoirs publics se doivent d’être exemplaires », le rapport du HCEfh affirme le principe de « budgétisation sensible à l’égalité femmes-hommes » comme moyen efficace de lutte contre les stéréotypes de genre. Pour obtenir une aide financière de l’État, les associations et les entreprises devront désormais participer à une représentation équilibrée entre les sexes.