Le ministre de l’Éducation a annoncé le 20 février sur BFMTV que des tests salivaires allaient être déployés dans les établissements scolaires au retour des vacances d’hiver. Ces tests « iront prioritairement vers l’école primaire », a-t-il précisé.
Les tests salivaires vont commencer dans les écoles après les vacances scolaires, a expliqué le ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer, le 20 février 2021 sur BFMTV. « Entre 50 000 et 80 000 tests » seront réalisés « dès la semaine prochaine » pour atteindre 200 000 tests par semaine, a-t-il précisé.
« Avec les tests salivaires, nous pensons que presque tout le monde acceptera de se faire tester », a affirmé le représentant de l’exécutif, ajoutant que ces tests « iront prioritairement vers l’école primaire ».
Pour le reste, les règles sanitaires mises en place dans les établissements scolaires pour empêcher la diffusion du coronavirus vont être « stabilisées ». « Il y a peu de choses qui changent à la rentrée, précisément parce que nous voulons stabiliser les règles », a indiqué le ministre alors que les élèves et enseignants de la zone A reviendront en classe le 22 février après les vacances d’hiver. Ceux des zones B et C feront leur rentrée les 1er et 8 mars. S’il a répété que « pour l’instant, on est sur une stabilisation des règles », Jean-Michel Blanquer a jugé « inévitable » qu’elles continuent d’évoluer.
Conformément à l’évolution épidémique, l’Éducation nationale a adopté un nouveau protocole sanitaire assouplissant les règles en cas de contamination par le variant britannique. Dorénavant, trois cas positifs entraînent la fermeture d’une classe. Par ailleurs, les personnels de l’éducation ne sont plus systématiquement considérés comme cas contact quand ils ont été en présence d’élèves positifs. Pour les variants sud-africain et brésilien, le ministre a affirmé que la détection d’un seul cas pouvait entraîner la fermeture de l’établissement.
Au cours de cet entretien sur BFMTV, Jean-Michel Blanquer a également évoqué l’« islamo-gauchisme », un « fait social indubitable » qu’il faut « regarder en face » selon lui, alors que sa collègue du gouvernement Frédérique Vidal a été très critiquée pour avoir demandé au CNRS une enquête sur le sujet au sein de l’université.