L’électricien français prévoit de ne pas remplacer la plupart des départs à la retraite et de proposer un plan de départs volontaires.
EDF prévoit de supprimer près de 4.000 postes sans licenciement entre 2016 et 2018, soit 5,8% des effectifs d’EDF SA, qui en compte un peu moins de 70.000. Si des suppressions de postes étaient prévues, elles étaient censées être deux fois moins nombreuses d’après les syndicats.
Le nombre de postes concernés doit être encore précisé : les syndicats parlent de « 4.000 à 5.000 » suppressions de postes, tandis qu’une source proche du dossier parle de moins de 4.000 suppressions entre 2016 et 2018.
EDF ne devrait pas procéder à des licenciements mais à des non-remplacements de départ à la retraite, qui sont actuellement très nombreux, ou à des départs volontaires. Car EDF est une entreprise particulière qui s’est beaucoup développée en même temps que la génération du baby-boom accédait au marché du travail. Cette dernière est donc très représentée au sein de l’entreprise et elle est en train d’arriver à l’âge de la retraite. Ce qui permet d’éviter les licenciements secs.
Deux fois plus que prévu ?
Si la direction et les syndicats sont d’accord sur le procédé, le nombre de suppressions de postes les divise. Pour les syndicats, cette annonce est problématique car, jusqu’à présent, il était question de supprimer « 1.500 à 2.000 postes », un chiffre qui a donc doublé depuis décembre 2015.