Le pont de Saint-Nazaire est un pont français à haubans multicâbles en éventail qui enjambe l’estuaire de la Loire et relie la ville de Saint-Nazaire sur la rive droite au nord à Saint-Brevin-les-Pins sur la rive gauche au sud. Le pont, supportant la Route bleue (D 213), est inauguré le 18 octobre 1975. L’ouvrage métallique haubané mesure 720 m ; l’ensemble des ouvrages, avec les viaducs d’accès, représente une longueur totale de 3 356 m, ce qui fait du pont de Saint-Nazaire le plus long pont de France.
Cet ouvrage est le résultat d’un magnifique travail d’ingénierie en amont, d’architecture, puis de mise en œuvre, de supervision, de techniques... en bref, d’intelligence ! Réalisé au début des années 70, sans les aides et les facilités des modélisations 3D en temps réel sur ordinateur, avec des matériels, des outils et des moyens plus rudimentaires, ce travail de génie civil démontre la qualité des hommes qui nous ont précédés, leur formation rigoureuse, leur professionnalisme et leur ardeur à la tâche.
Aujourd’hui, alors que le QI ne cesse de baisser, que les jeunes hommes s’abreuvent de porno et de réseaux sociaux, s’abrutissent d’images animées éphémères aussitôt oubliées d’un coup de pouce et ont perdu le sens du devoir et du travail, il semble que s’éloigne ce temps d’excellence où la qualité le disputait à la responsabilité.
Nous invitons nos lecteurs à profiter de ce week-end qui s’annonce sous les meilleurs auspices (puisque dès dimanche les soirées seront plus longues) pour visionner ce reportage d’époque qui, lui-même, respirait l’intelligence et le respect d’un spectateur qu’on élevait en lui parlant en adulte : utilisation d’un vocabulaire technique, explications pédagogiques, phrases construites, musique de qualité et même une diction qui ne nous prenait pas pour des grands enfants – pour ne pas dire pour des cons.
Ensuite, on se rappellera d’« Idiocratie », ce film, certes de seconde zone, mais plutôt visionnaire sur l’abrutissement généralisé de nos civilisations – auquel nous rajouterions la survenue massive de populations étrangères, au-delà des explications politiquement correctes (mais pas nécessairement fausses) telles que la pollution environnementale, les dérèglements hormonaux, le manque de stimulation intellectuelle, etc.
Aujourd’hui les civilisations ne disparaissent pas aussi rapidement que jadis. Des hordes de barbares ne viendront pas nous faire disparaître (quoique). La capacité de résilience de nos sociétés est devenu si importante qu’on peut faire survivre très longtemps un être humain malade comme une civilisation mourante.
Idiocratie (2006), scène d’introduction :
Idiocratie (2006), film complet en version française :